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Olympe Lespagnon

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Tout ce qu’il faut savoir sur Libra, la crypto-monnaie de Facebook

Tout ce qu’il faut savoir sur Libra, la crypto-monnaie de Facebook 2000 1500 Sharing

Le projet de création d’une crypto-monnaie par Facebook ne cesse de se préciser. Supporté entre autres par Uber, MasterCard, Paypal, Spotify et plus récemment par la maison mère de Free avec l’investissement de Xavier Niel, le projet devrait aboutir début 2020. Ce matin, Facebook a officialisé ce qui n’était jusqu’à présent qu’une rumeur, avec la mise en ligne de son “White Paper”. Cette monnaie virtuelle s’appellera “Libra” et voici ce qu’il faut en retenir.

Pourquoi créer une crypto monnaie ?

Facebook est parti d’un constat simple : aujourd’hui, grâce à l’avènement d’internet dans le monde entier, la population a accès à des informations universelles et un large éventail de services. Parallèlement, une simple transaction d’argent génère de nombreux frais, taux d’intérêts, etc., raisons pour lesquelles financièrement, près de deux milliards de personnes dans le monde sont laissées pour compte.
Par ailleurs, l’acquisition d’un smartphone, qui n’était autrefois réservée qu’aux plus riches, est aujourd’hui accessible à une vaste majorité.
Suite à de tels constats, la création d’une monnaie virtuelle, accessible par tous ceux en possession d’une connexion internet, sécurisée et indépendante des fluctuations des différentes devises apparaît comme la solution idéale.

Comment fonctionne la Libra ?

Il s’agit d’une crypto-monnaie basée sur la Blockchain, une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle (définition de Blockchain France). Grâce à cette technologie, le transfert de crypto-monnaies est gratuit, même vers l’étranger, mais surtout infalsifiable donc extrêmement sécurisé. Libra sera gérée depuis Genève par l’association Libra, une association à but non lucratif.
Si d’apparence la Libra a un fonctionnement similaire à celui du Bitcoin, elle est en réalité très différente. En effet, elle ne fluctue pas selon l’offre et la demande. Tandis que la plupart des crypto-monnaies sont conservées à des fins de spéculation, Facebook veut créer un “stablecoin” avant tout destiné aux échanges.
Indexée sur l’Euro, le Dollar, le Yen ou encore la Livre, cette monnaie virtuelle sera disponible sur des plateformes d’e-commerce telles qu’Ebay (qui est d’ailleurs l’un des investisseurs), sur Facebook, Whatsapp ou Messenger mais aussi, à terme, dans des boutiques physiques. Enfin, pour utiliser la crypto-monnaie de Facebook, il ne sera pas nécessaire d’avoir un compte en banque, un critère essentiel quand on sait que la moitié des adultes dans le monde n’en ont pas. L’utilisateur pourra gérer son argent directement depuis son smartphone, avec l’application Calibra.

Quelles sont les potentiels risques de cette monnaie ?

Facebook, le réseau social aux deux milliards d’utilisateurs, ne cesse de prendre de l’ampleur. Nombreux sont ceux qui ne voient pas le lancement d’une monnaie virtuelle d’un bon oeil.
Facebook est avide des données de ses utilisateurs. Après avoir simplifié le transfert de photos et vidéos, le partage d’informations ou la communication, le réseau social compte désormais se faire une place dans les flux monétaires à échelle mondiale.
Pour beaucoup, et même si Facebook l’a démenti dans son communiqué, Libra n’est autre qu’une manière pour le réseau social de nourrir sa volonté d’un ciblage toujours plus poussé. Quoi de mieux, pour Facebook et le cercle d’investisseurs du projet Libra, que de savoir où l’utilisateur dépense son argent pour cibler ses prochains achats ?

De manière générale, convertir son épargne en une monnaie stable assure une sécurité face aux fluctuations des monnaies courantes et, sur le même principe, une monnaie stable est certainement la meilleure des parades contre l’inflation. Le projet Libra pourrait donc connaître un réel succès et faire de l’ombre aux banques traditionnelles.
Enfin, de par son caractère d’intraçabilité, Libra pourrait être une monnaie propice au blanchiment d’argent, à la fraude fiscale ou à tout autre type de transferts illégaux. D’ailleurs, beaucoup déplorent l’absence de précisions quant à son modèle économique ou à la régulation qui serait mise en place.

L’importance de l’UX sur le web

L’importance de l’UX sur le web 2000 1499 Sharing

De manière générale, l’UX design (UX étant l’acronyme de “User Experience”) vise à optimiser l’interaction d’un utilisateur avec une interface. Elle se différencie de l’UI (User Interface), qui ne fait référence qu’à l’apparence graphique d’un site.

Aujourd’hui, l’UX est au coeur des algorithmes de référencement de Google. En effet, le moteur de recherche essaie de proposer des résultats les plus cohérents possible avec la recherche de l’utilisateur, en favorisant le chargement rapide des pages et la fluidité de navigation. Parallèlement, en navigant sur le web, l’utilisateur s’attend à trouver rapidement ce qu’il recherche, qu’il soit sur mobile, tablette ou ordinateur.

Une expérience utilisateur optimale repose sur plusieurs étapes essentielles dans la création d’un site, que Jesse James Garrett résume en 5 points (les “5S”) dans son livre The Elements of User Experience.

Strategy, la stratégie

Tout d’abord, il faut se demander quel rôle va jouer le site et à quel besoin il répondra, avec l’élaboration d’une stratégie.

Scope, l’envergure du projet

Puis il faut définir un périmètre, c’est-à-dire déterminer les fonctions souhaitées et faire un inventaire du contenu du site.

Skeleton, l’ossature du site

L’élaboration d’une “ossature” détermine l’arborescence du site, c’est-à-dire la manière dont les pages vont interagir les unes avec les autres et l’architecture globale du site.

Structure, le design du site

Les informations doivent ensuite être structurées et hiérarchisées, l’architecture du site doit être réfléchie page par page.

Surface, le design graphique

A partir de toutes ces informations, il est désormais possible de créer une maquette du site, c’est-à-dire une modélisation de son aspect final. Cette étape est essentielle quand on sait que 75% de la crédibilité d’un site repose sur son esthétique globale.

88% des internautes sont moins enclins à revenir sur un site s’ils estiment qu’ils ont vécu une mauvaise expérience. Naturellement, un site fluide et ergonomique aura un taux d’engagement bien plus élevé. Autrement dit, si l’UX est optimale, le site aura des chances d’être mieux référencé par Google, et ainsi d’être plus visité, et donc d’être plus rentable.

moteur de recherche d'emploi Google

Google lance son moteur de recherche d’emploi en France

Google lance son moteur de recherche d’emploi en France 2000 1500 Sharing

Dans un souci d’amélioration du processus de recherche d’emploi en ligne, Google a lancé il y a 3 ans une fonctionnalité y étant dédiée. Autrefois uniquement disponible aux États-Unis, elle a par la suite été déployée au Canada, au Royaume-Uni, en Allemagne puis dans une centaine de pays. Depuis une semaine, elle est enfin disponible en France.

Comment ça marche

Lorsqu’un utilisateur émet une requête sur Google avec le terme “emploi” ou un synonyme, l’algorithme de Google détecte qu’il souhaite voir des offres d’emploi. Désormais, un encadré s’affiche donc dans les résultats, lui proposant une liste d’offres d’emploi correspondantes.

moteur de recherche d'emploi Google

Pour proposer des offres toujours plus pertinentes, le moteur de recherche permet d’affiner sa recherche via l’utilisation de filtres (localisation, type de contrat ou encore date de publication de l’offre). Finalement l’utilisateur peut postuler en un clic ou enregistrer les offres les plus pertinentes afin qu’elles s’affichent sur tous ses appareils. Grâce à cet outil, il n’est plus confronté aux offres expirées, aux duplications de la même offre ou au chargement lent des pages sur chaque plateforme, puisque Google sélectionne et rassemble les résultats les plus pertinents.
Le moteur de recherche met en avant les offres publiées sur les sites des organisations partenaires (Pôle Emploi, HelloWork, Figaro Classifieds, Monster et Ouest France Emploi). Si un site différent souhaite voir ses offres publiées au même titre, Google met à disposition une documentation expliquant les étapes à suivre pour rendre ses postes identifiables dans cette nouvelle fonctionnalité.

moteur de recherche d'emploi Google

Un outil qui profite tout autant aux annonceurs

L’outil de recherche d’emploi proposé par Google a déjà fait ses preuves dans tous les pays où il a été implémenté. On observe un impact plus que positif en termes de taux de rebond et de conversion.
Avec une recherche personnalisée et optimisée, les utilisateurs sont plus nombreux à postuler. Parallèlement, on observe une augmentation de 130% du nombre d’entreprises affichant des offres dans le moteur de recherche.

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SEO : Google limite la visibilité des noms de domaines sur la première page de résultats

SEO : Google limite la visibilité des noms de domaines sur la première page de résultats 2000 1500 Sharing

Selon la requête d’un internaute sur Google, celui ci peut se trouver face à plusieurs résultats provenant du même site sur la première page de résultats. Du côté du développeur, il s’agit d’un avantage puisqu’un site omniprésent sur la première page de résultats gagne en visibilité et est avantagé par rapport à ses concurrents. En revanche, du côté de l’utilisateur, les résultats perdent en qualité et en pertinence.
La semaine dernière, Google a implémenté dans son algorithme une solution à ce manque de diversité. Désormais, le moteur de recherche limite à un le nombre de résultats par nom de domaine sur la première page. Les listes de sous-domaines et le domaine racine sont maintenant tous considérés à partir du même site unique.
Toutefois, si l’algorithme de Google détecte qu’il est pertinent de le faire, les sous-domaines peuvent être traités comme des sites distincts.

Des ajustements à prévoir

Pour l’instant, cette mise à jour n’a pas de réel impact sur l’expérience utilisateur, d’autant plus que certains sites l’ont totalement contournée.
Par exemple, les extensions TLD ne sont pas encore prises en compte par l’algorithme. Si une marque dispose de plusieurs sites avec des extensions différentes selon les pays (.fr, .uk, .de etc.), ils peuvent apparaître simultanément sur une même page de résultats. C’est notamment le cas de sites tels qu’Indeed ou Yelp.
Les sites bénéficiant des fonctions “People Also Ask” et “Featured Snippets” ne sont pas touchées non plus. Google peut en effet proposer en première page de résultats un aperçu optimisé d’un site qui semble répondre à la question de l’internaute et de sites qui répondent à des questions similaires fréquemment posées. S’il est mis en avant par l’une de ces fonctionnalités, un site peut malgré tout être affiché une seconde fois sur la page.

Néanmoins, le porte parole de Google a précisé que des améliorations seraient apportées au fur et à mesure, pour qu’à terme l’expérience utilisateur soit réellement optimisée.

Google ads adwords agence sharing communication web paris

AdWords

AdWords 2000 1500 Sharing

Google AdWords (maintenant Google Ads), est une plateforme payante qui permet de promouvoir son site web. Les possibilités y sont nombreuses et il est nécessaire de définir un plan d’action précis pour ne pas s’y perdre (et ne pas perdre d’argent).

Définir son objectif

Avant de se lancer sur AdWords, il faut se poser les bonnes questions. Si le but de la campagne est seulement d’accroitre sa visibilité, la stratégie employée sera différente d’une campagne visant à générer des ventes.
Sur Google AdWords, il existe trois types d’objectifs : développer la notoriété, susciter l’intérêt ou inciter à l’action. En choisissant un objectif plutôt qu’un autre, certaines fonctionnalités additionnelles seront proposées en fonction des besoins.
De plus, plusieurs types d’annonces sont disponibles :
Réseau de recherche, pour que l’annonce soit diffusée à côté des résultats de recherche
Réseau Display pour qu’elle soit diffusée sur le réseau partenaire de Google
Shopping pour promouvoir des produits dans le cas d’un site de e-commerce
Vidéo pour qu’elle soit diffusée sous forme de vidéo sur YouTube et/ou le réseau Display
Application universelle qui concerne surtout les applications mobiles.
Il est important de se mettre à la place de l’utilisateur et de connaître sa cible pour savoir quel type d’annonce est le plus pertinent.

Structurer son compte

Google AdWords est une plateforme complexe dont chaque rubrique est importante. Côté annonceur, la campagne doit être le plus rentable possible. Côté internaute, le ciblage doit être optimal afin que la campagne ne touche que des personnes susceptibles d’être réellement intéressées. Par ailleurs, Google attribue une note aux campagnes publicitaires afin de prioriser l’expérience de ses utilisateurs, et cette évaluation est en majeure partie faite par rapport à la qualité de configuration d’une campagne. L’une des clés pour être bien noté est d’accorder une attention particulière aux mots clés de la campagne.
En effet, Google AdWords, en fonction des mots clés choisis, propose des synonymes plus ou moins pertinents pour élargir au maximum la cible de la campagne. Dans le cas d’une campagne pour promouvoir une agence de communication, l’annonceur choisira certainement « communication » comme mot clé. Google Adwords pourra alors l’associer à des synonymes tels que « branding », qui à priori est pertinent, ou « langage » qui ne l’est absolument pas.
Pour cibler au mieux les destinataires de la campagne, il est primordial de définir une liste de mots clés cohérents, mais aussi (et surtout) de bannir ceux qui ne le sont pas.

Ajuster sa stratégie au fur et à mesure

Il est quasiment impossible de prévoir à l’avance si une campagne AdWords sera un succès. En revanche, il est possible et nécessaire de l’analyser dans les moindres détails pour pouvoir l’ajuster au fil du temps. Le ROI (Retour Sur Investissement) est certainement l’indice le plus flagrant du succès d’une campagne, l’objectif étant que celle-ci rapporte plus qu’elle ne coûte. En faisant varier régulièrement (et intelligement) une annonce Adwords et son paramétrage, il est rapidement plus simple de savoir quelles annonces auront le meilleur ROI. D’autres facteurs moins évidents sont tout aussi importants. La plateforme met par exemple à disposition un suivi des conversions, qui détaille avec précision le comportement d’un internaute qui a cliqué sur l’annonce.

Si la plateforme Google AdWords est assez intuitive, elle regorge tout de même de paramêtres subtils plus utiles les uns que les autres. En résumé, une campagne AdWords réussie repose essentiellement sur son paramêtrage, la connaissance de sa cible et de ses attentes ainsi qu’une analyse perpetuelle des KPI (Key Performance Indicators, les facteurs clés de succès).

étudier le marketing digital

Pourquoi faire une école de marketing digital ?

Pourquoi faire une école de marketing digital ? 2000 1499 Sharing

Le numérique est omniprésent dans notre quotidien et concerne tous les secteurs d’activité. L’utilisation des nouvelles technologies dans le cadre d’une stratégie de développement s’est imposée comme fondamentale ces dernières années.
Voici donc 5 raisons de s’orienter vers des études en marketing digital.

Le digital est omniprésent

Objets connectés, smartphones, impression 3D, réalité virtuelle… Le digital est pleinement entré dans notre quotidien. Selon le baromètre d’Idaos Lab, 91 % des entreprises envisagent la digitalisation comme un objectif stratégique.
Nombreuses sont les écoles qui proposent des formations digitales, autant en profiter. Le marketing digital est aujourd’hui une composante essentielle de la stratégie de développement des entreprises. Il est omniprésent dans nos vies, c’est donc une réelle valeur ajoutée sur le marché du travail de savoir en manier les outils.

Le digital est polyvalent

Les métiers du web ne nécessitent pas uniquement des compétences techniques. Créativité, esprit d’équipe et sens de la communication sont des compétences tout aussi importantes. Par ailleurs, beaucoup pensent à tort que l’informatique est un secteur d’activité à part entière. En réalité, et peu importe leur taille ou leur domaine, toutes les entreprises ont besoin de compétences web. En faisant le choix d’une orientation vers les métiers digitaux, il est tout de même possible de choisir un domaine par intérêt et non par défaut.

C’est avant tout une science humaine

Paradoxalement, la digitalisation met l’humain au coeur de ses priorités. La transformation digitale s’accompagne en effet d’une mutation des stratégies d’entreprise. Un tel sujet s’inscrit en effet dans une vision commune et à long terme. Au sein d’une entreprise, la transformation digitale aplanit la hiérarchie car elle propose de nouvelles façons de partager l’information et de collaborer. Avec l’avènement des méthodes “agiles”, la transparence est renforcée, tant au sein de l’entreprise que du côté du client, grâce aux informations collectées en temps réel ainsi qu’à la multiplication des possibilités d’expériences client. Finalement, la transformation digitale des entreprises est avant tout un moyen d’être au plus près du consommateur.

Le digital est en pleine évolution

Les entreprises s’inscrivent aujourd’hui dans une idée constante d’innovation. Les outils ne cessent d’évoluer et de changer pour répondre à de nouveaux besoins. Le marketing digital a bouleversé les codes du marketing traditionnel et il est difficile de le standardiser. Les possibilités et perspectives d’évolution dans ce secteur sont variées, de la création web au développement web, en passant par le web marketing.

Il représente une réelle opportunité

Le champ des possibles en matière d’études dans le digital ne cesse de s’élargir. Actuellement, la plupart des actifs n’ont pas eu de formation dans le digital tel qu’on le conçoit aujourd’hui. Il appartient donc aux générations Y et Z, les “millenials”, de se former pour combler ce vide.
Aujourd’hui, l’INSEE recense 1,5 million d’emplois concernant le digital. Les besoins sont tels qu’on compte deux fois plus d’offres d’emploi que de recrutements effectués. Le nombre de postes ouverts ne cesse d’augmenter. S’orienter vers le digital, c’est vouloir s’implanter dans un marché en pleine évolution mais surtout un marché lucratif, avec des perspectives de carrière immenses.

lyrics in story

Lyrics in Story, la dernière nouveauté d’Instagram

Lyrics in Story, la dernière nouveauté d’Instagram 2000 1499 Sharing

Les dernières mises à jour d’Instagram ont vu apparaître plusieurs fonctionnalités, comme le partage de musique via un sticker en story. La semaine dernière, l’application a lancé une nouvelle fonctionnalité additionnelle, un “social add-on” permettant d’afficher les paroles de la chanson diffusée en story, l’objectif étant de transformer Instagram en karaoké géant.

Comment ça marche ?

Pour utiliser la fonctionnalité Lyrics In Story, il faut se rendre dans l’outil de création de story, prendre une photo ou vidéo puis choisir le sticker “musique”.
Une fois le titre choisi, et après en avoir sélectionné un extrait de une à quinze secondes, deux options se présentent alors.
Si les paroles du titre sont disponibles, quatre types d’affichage différents sont proposés (affichage mot par mot, lettre par lettre, phrase par phrase ou encore sous forme de téléprompteur), leur couleur est modifiable.
Si en revanche elles ne sont pas disponibles, il n’apparaît dans ce cas que la pochette de l’album.
Une fois la sélection terminée, il est possible de déplacer et de redimensionner le sticker sur sa story.

lyrics in story

© Instagram

Une mise à jour qui fait de l’ombre à TikTok

TikTok fait partie des réseaux sociaux les plus téléchargés cette année. Présente dans le top 15 des téléchargements de Google Play et de l’App store, l’application cumule 500 millions d’utilisateurs dans le monde par mois.
Cette application permet à ses utilisateurs de visionner des clips musicaux, mais aussi de filmer, monter et partager leurs propres clips. Son principe est simple : l’utilisateur choisit une chanson et se filme par-dessus pendant 60 secondes.
D’origine chinoise, où les karaokés sont très populaires, l’application s’est largement globalisée et connaît un réel succès auprès des adolescents. Avec sa dernière mise à jour, Instagram propose des fonctionnalités quasi similaires à celles de TikTok et affiche finalement clairement sa volonté de conquérir les plus jeunes au dépend de son concurrent.

RGPD

RGPD : le bilan un an après

RGPD : le bilan un an après 2000 1499 Sharing

Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des données) est entré en vigueur le 25 mai 2018. Selon une étude d’Ogury, un an après, près de la moitié des consommateurs français ne connaît pas cette loi et 60% des français ne comprennent pas comment les données personnelles sont utilisées par les marques. Sachant que l’utilisation de nos données personnelles est la source principale de profit de géants tels que Google et Facebook, ces résultats sont assez alarmants.

Retour sur le RGPD : ses principes

Le RGPD est un texte réglementaire appliqué sur l’ensemble du territoire européen établissant des règles sur la collecte et l’utilisation des données (c’est-à-dire toute information concernant une personne identifiée ou identifiable). Le RGPD s’adresse à toute structure effectuant de la collecte et/ou du traitement de données, quel que soit son secteur d’activité.
Du côté de l’utilisateur, le RGPD permet d’être notifié quand un site collecte ses données personnelles, mais aussi de donner son consentement. En cas d’atteinte à la vie privée, il offre à l’utilisateur un “droit d’oubli”, c’est-à-dire le retrait de ses informations personnelles du web.
Depuis la mise en place du RGPD, il est fréquent de devoir accepter la politique de confidentialité d’un site internet pour pouvoir naviguer dessus. En l’acceptant, l’utilisateur est supposée l’avoir lue et est donc informé que ses données sont susceptible d’être collectées, traitées et utilisées. A priori, il donne son consentement en connaissance de cause.

Les raisons de la désinformation sur l’utilisation des données

Trois français sur quatre estiment être inquiets de la manière dont sont utilisées leurs données, mais 80% d’entre eux continuent d’utiliser des applications en sachant qu’elles collectent abusivement des données. Facebook est d’ailleurs au centre des craintes à ce niveau. Malheureusement, très peu de mesures sont prises pour éviter un tel trafic des informations personnelles.
Rares sont les personnes qui prennent le temps de lire les conditions d’utilisation ou la politique de confidentialité d’une interface. Une étude menée aux États-Unis par Deloitte a d’ailleurs montré que 91% de la population accepte ces conditions sans les lire, ce qui n’est pas étonnant quand on sait qu’il faut environ 86 minutes pour lire les Conditions générales d’utilisation d’Instagram…
De plus, pour détourner l’attention des utilisateurs sur les conditions d’utilisation, l’utilisation de dark patterns est très fréquente. Avec un simple design faisant ressortir le bouton “accepter” en dépit du bouton “refuser”, l’utilisateur guidé par le code couleur n’hésite pas à accepter sans même savoir de quoi il s’agit.
Enfin, les utilisateurs préfèrent largement payer l’utilisation d’un site en données plutôt qu’en argent.

twitter fake news AI

Twitter déclare la guerre aux fake news

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Les fake news sont le fléau des réseaux sociaux. Twitter y est particulièrement exposé et lutte depuis des années pour les éradiquer.
Depuis 2016 le réseau social, qui a eu un impact considérable sur les élections présidentielles américaines, est sous le feu des critiques, malgré sa tentative les années suivantes de désactivation des comptes diffusant de fausses informations. Une étude de la Knight Foundation montre d’ailleurs que ce fut un échec puisqu’elle estime à 80% ceux d’entre eux qui sont encore actifs aujourd’hui.

Jusqu’à présent, Twitter se focalisait sur des indices simples pour identifier le contenu abusif : si l’adresse mail du compte n’était pas confirmée, si la même personne utilisait plusieurs comptes simultanément, tweetait en rafale, mentionnait des comptes qui ne la suivaient pas, ou tout comportement qui pouvait évoquer une « attaque coordonnée ». L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique (machine learning) ont toujours été la clé pour déceler les comptes relayant des fake news. Malheureusement, une grande part des fake news étant relayée automatiquement par des bots, il est difficile de réagir face à leur vitesse de propagation.

Twitter rachète Fabula AI

Twitter a cependant fait un pas de plus dans sa lutte contre les fake news cette semaine en rachetant Fabula AI. Dotée d’une équipe de renommée mondiale de chercheurs en apprentissage automatique, la startup londonienne a développé Geometric Deep Learning, sa propre technologie visant à détecter les manipulations de réseau.
Graph deep learning est une nouvelle méthode pour appliquer de puissantes techniques d’apprentissage automatique. Elle permet d’analyser des ensembles de données volumineux et complexes, et se différencie de l’apprentissage automatique traditionnel par sa capacité à relever le défi complexe et contextuel consistant à analyser correctement chaque message envoyé par un utilisateur de média social, bien intentionné ou pas. Cette intelligence artificielle serait en effet capable de détecter 93% des fake news sur le web.

Désormais installée dans les bureaux de Twitter, la start up développe son algorithme pour l’intégrer progressivement au réseau social.

sign in with apple

Sign in with Apple, un pas de plus vers la confidentialité en ligne

Sign in with Apple, un pas de plus vers la confidentialité en ligne 700 525 Sharing

Il est commun pour les applications de proposer à leurs nouveaux utilisateurs de s’inscrire via Facebook, Twitter, Google ou encore Linkedin. Plus pratique pour l’utilisateur, cette fonction lui évite de créer des comptes séparés pour chaque application.
En revanche, elle donne accès à de nombreuses données personnelles, comme l’adresse mail, le numéro de téléphone, les centres d’intérêt ou encore la localisation, que l’application n’hésite pas à réutiliser par la suite pour cibler au mieux sa publicité.

La parade d’Apple

Estimant que la confidentialité en ligne est impérative, Apple a annoncé, lors de sa Keynote du 3 juin, la mise en place d’une option semblable : Sign in with Apple. Elle devrait faire son apparition courant 2019, avec la mise à jour iOS13 et sera disponible sur tous les dispositifs Apple.
Concrètement, l’inscription à une application s’effectuera avec Apple ID et la validation du compte avec Touch ID ou Face ID. Il s’agit d’une authentification à deux facteurs, et qui plus est bien plus sécurisée pour l’utilisateur puisque Apple s’engage à ne partager aucune donnée confidentielle avec l’application en question.
Apple offrira aussi la possibilité de partager ou de cacher son adresse mail au développeur. En choisissant l’option « masquer », Apple crée une adresse électronique à usage unique. Les courriers électroniques envoyés à cette adresse sont ensuite transmis à l’utilisateur par Apple. Pour désactiver les courriers électroniques de l’application, il suffit alors de désactiver l’adresse à usage unique.

Cette nouvelle a été particulièrement bien accueillie auprès des consommateurs. Du côté des développeurs, en revanche, elle peut s’avérer être un réel frein puisque la récupération de données personnelles est pour beaucoup leur principale source de profit. Apple n’a cependant pas laissé le choix aux développeurs : pour être acceptée sur l’AppStore, une application qui propose l’identification via un réseau social tiers tel que Facebook ou Google doit obligatoirement proposer une inscription via le compte Apple.

Face à ses concurrents avides de données (notamment à des fins de publicité ciblée), Apple se démarque en affirmant que son système d’identification automatisé n’espionnera en aucun cas les utilisateurs. Testée cet été, la mise à jour d’iOS13 devrait être effective à l’automne prochain.