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Olympe Lespagnon

Intelligence artificielle

La Commission européenne prépare une réglementation sur l’intelligence artificielle

La Commission européenne prépare une réglementation sur l’intelligence artificielle 2000 1500 Sharing

De nos jours, les inquiétudes quant aux potentielles dérives liées aux technologies issues de l’intelligence artificielle (IA) sont nombreuses. Alors que l’utilisation du machine learning et de l’IA se démocratisent, et un an après le RGPD, la Commission Européenne plancherait, selon le Financial Times, sur une nouvelle réglementation. Ce projet fait écho à une polémique récente sur l’existence d’un réseau de télésurveillance utilisant la reconnaissance faciale à Londres. Une enquête sur un nouveau système de caméras de surveillance déployé dans le quartier londonien de King’s Cross a en effet été ouverte la semaine dernière. Ces appareils collecteraient chaque jour les données biométriques de dizaines de milliers de passants, sans leur consentement, alors que le règlement sur la protection des données personnelles entré en vigueur l’an dernier l’impose.

Une loi pour coordonner l’approche européenne sur les implications éthiques de l’intelligence artificielle

Si le RGPD couvre déjà le sujet de l’utilisation des données biométriques, c’est « un nouveau standard mondial pour la régulation de l’intelligence artificielle » que la Commission Européenne souhaite instaurer. Le projet est porté par la future présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, qui prévoit de présenter un projet de loi sur « les implications éthiques et humaines de l’IA » au cours des 100 premiers jours de son inauguration. Ces règles ont pour but de garantir aux citoyens européens des droits parfaitement clairs quant à l’utilisation des données obtenues au moyen de la reconnaissance faciale. Cette nouvelle loi impacterait notamment la manière dont est utilisée la reconnaissance faciale pour contrôler des espaces publics.

Il n’a pas fallu attendre une réaction de la Commission Européenne pour que les spécialistes de l’intelligence artificielle s’inquiètent de ses dérives : en 2016, des chercheurs en intelligence artificielle de Google, Microsoft, IBM, Facebook et Amazon se réunissaient au congrès “Partnership for AI” visant à définir les bonnes pratiques en termes d’intelligence artificielle. Néanmoins, et compte tenu de l’ampleur que prend l’intelligence artificielle et des avancées fulgurantes en la matière, le projet de loi de la Commission Européenne constitue une avancée considérable sur les plans juridique et politique.

snapchat

8 faits que vous ignorez sur Snapchat

8 faits que vous ignorez sur Snapchat 2000 1500 Sharing

Avec 203 millions d’utilisateurs, Snapchat est, depuis 2012, un réseau social incontournable. Si vous pensiez que l’application au fantôme n’avait plus aucun secrets pour vous, voici 8 faits qui vont vous prouver le contraire.

1. Le premier nom de Snapchat était Picaboo

En juillet 2011, Evan Spiegel créé une première version de Snapchat sous le nom de “Picaboo”. C’est deux mois plus tard qu’il renomme l’application avec le nom qu’on lui connaît aujourd’hui : Snapchat.

2. Le concept de base repose sur l’envoi de photos compromettantes

Evan Spiegel a étudié à la prestigieuse université américaine Stanford. Là-bas, il était membre d’une fraternité connue pour ses dérives et infractions régulières au règlement interne sur la consommation d’alcool et de drogue. C’est dans ce contexte qu’il s’est lié d’amitié avec deux autres membres de sa fraternité, Reggie Brown et Bobby Murphy, avec qui l’idée de créer une application destinée à l’envoi photos compromettantes lui est venue. Le slogan de l’application était alors tout trouvé : “Ne vous préoccupez pas de ce qui se passe après coup”.

3. La popularité de snapchat a été une surprise pour son créateur

Si aujourd’hui, Evan Spiegel figure régulièrement au classement des personnes les plus riches et influentes du monde, son trio avec Reggie Brown et Bobby Murphy a échoué sur 34 autres projets avant Snapchat. Il s’agissait à l’origine d’un simple projet de fin d’études dont les débuts ont pourtant été fortement médiatisés, à la grande surprise d’Evan Spiegel. Il n’aura fallu qu’un an pour que Mark Zuckerberg voit en ce nouveau réseau social un concurrent redoutable pour Facebook.

4. Facebook a essayé de racheter Snapchat… deux fois

Mark Zuckerberg, qui a rapidement compris l’ampleur que Snapchat pouvait prendre, et la menace que cela représentait pour Facebook, a essayé de racheter l’application une première fois en 2013. Cette première offre, qui s’élevait à un milliard de dollars, a été refusée. Quelques mois plus tard, Facebook est réapparu avec une offre de trois milliards de dollars, elle aussi refusée par Snapchat.

5. Il vous faudrait 240 ans pour visionner tous les snaps envoyés en 24 heures.

Snapchat a pris énormément d’ampleur depuis sa création. Aujourd’hui, l’application compte plus de 203 millions d’utilisateurs, un nombre si élevé qu’il faudrait dix ans pour visionner tous les snaps envoyés en une seule heure, 240 ans pour visionner les snaps envoyés en une journée et 7200 ans pour visionner tous les snaps envoyés en un mois.

6. Kylie jenner a fait perdre 1,3 milliard de dollars à Snapchat en un seul tweet

Les soeurs Kardashian font partie des personnes les plus influentes des réseaux sociaux. Il n’aura en effet fallu qu’un seul tweet de Kylie Jenner pour que Snapchat perde 6% en Bourse, ce qui équivaut à environ 1,3 milliards de dollars.

7. Le fantôme de Snapchat a un prénom

Le fantôme de Snapchat s’appelle Ghostface Chillah, en référence au rapeur du Wu-Tang Clan Ghostface Killah.

8. Record de flammes

L’emoji flamme s’affiche lorsque vous échangez des Snaps depuis plusieurs jours consécutifs avec une personne, et le record du plus long échange est détenu par deux amis nommés Patrick et Ryan, avec plus de 1500 flammes (ce qui équivaut à plus de quatre ans).

nouveau format publicitaire

Twitter déploie un nouveau format publicitaire

Twitter déploie un nouveau format publicitaire 2000 1500 Sharing

Twitter, plateforme connue pour la liberté qu’elle offre à ses utilisateurs, souhaite cette fois-ci aider les annonceurs avec un nouveau format publicitaire. Après des années de carences en revenus publicitaires, il semblerait que Twitter cherche à regagner la confiance des annonceurs. Selon eMarketer, le réseau social serait d’ailleurs sur la bonne voie, et ses revenus publicitaires devraient croître de 22,8% entre décembre 2018 et décembre 2020.

Un nouveau format publicitaire pour gagner la confiance des annonceurs

Sur la plupart des réseaux sociaux, les annonceurs ont tendance à payer des sommes considérables pour des publicités, sans pour autant en tirer le moindre intérêt : même si ces publicités sont vues (ou partiellement vues) par les utilisateurs, celles-ci ne génèrent aucun nouveaux prospects et donc aucun retour sur investissement. Pour pallier ce problème, Twitter a décidé d’apporter une solution permettant aux annonceurs de ne payer que si leur publicité génère réellement de l’intérêt chez les spectateurs. Désormais, toute marque qui souhaite faire de la publicité sur Twitter ne sera facturée que si sa publicité vidéo est visionnée pendant au moins six secondes.

Six secondes pour convaincre

Les annonceurs utilisent diverses stratégies pour créer des annonces uniques, mais parfois cela ne suffit pas. Avec la nouvelle option d’enchères vidéos lancée par Twitter, les annonceurs peuvent diffuser des vidéos d’un maximum de quinze secondes, et ne sont facturée que si elles sont visionnées plus de six secondes et que 50% de la fenêtre de la vidéo est visible à l’écran. Six secondes, c’est la durée à partir de laquelle Twitter considère que l’utilisateur s’intéresse réellement à la publicité, une durée qui rappelle celle des “Bumper Ads”, le format publicitaire popularisé par YouTube. En offrant les six premières secondes, Twitter espère inciter plus d’annonceurs à produire plus de publicités pensées pour mobile. Le réseau social décrit ce nouveau format publicitaire comme une option « flexible”, native (“in-feed”) et optimisée pour l’affichage mobile.

facebook off activity

Facebook-Off Activity : vous pourrez bientôt effacer des données que Facebook possède sur vous

Facebook-Off Activity : vous pourrez bientôt effacer des données que Facebook possède sur vous 2000 1500 Sharing

Facebook collecte des informations sur ses utilisateurs de deux manières différentes : par le biais des renseignements que vous saisissez directement sur le réseau social, mais aussi en traquant les sites web que vous visitez lorsque vous n’êtes pas sur Facebook, une technique que l’on appelle le retargeting. C’est la raison pour laquelle vous pouvez trouver des publicités en rapport avec des sites web que vous avez visités dans votre fil d’actualité Facebook même si vous n’étiez pas connecté au réseau social au moment de votre navigation. Pour cela, Facebook suit votre historique de navigation via le bouton “Se connecter avec Facebook”, le bouton “J’aime”, les commentaires Facebook, mais surtout des petits bouts de code invisible que l’on appelle “pixel Facebook” intégrés sur de nombreux sites web. On estime d’ailleurs que près d’un tiers des sites web utilisent des trackers Facebook.

Facebook-Off Activity : un nouvel outil pour contrôler le transfert de données

Les utilisateurs de Facebook n’ont, jusqu’à présent, jamais été en mesure de consulter les données externes que Facebook recueille à leur insu. Cependant, l’entreprise va commencer à déployer la fonctionnalité “Off-Facebook Activity”, qui permettra à ses membres de gérer ces données de navigation. Cet outil affichera un historique de sites web qui ont partagé vos données avec le réseau social, et permettra de le déconnecter de votre compte Facebook. Il est important de noter que l’annonce de Facebook ne mentionne pas la possibilité de supprimer définitivement ces données : les informations de navigation ne seront en effet pas supprimées, seulement dissociées de votre compte Facebook. Autrement dit, Facebook conservera les données, mais les rendra anonymes plutôt que de les associer à votre profil.

Facebook-Off activity

© Facebook

L’outil Facebook-Off Activity sera d’abord déployé en Irlande, en Espagne et en Corée du Sud, puis dans tous les autres pays dans les mois à venir. Le réseau social, qui semble enfin avoir tiré une leçon des multiples scandales liés à la confidentialité auxquels il est lié, confirme que cette nouvelle fonctionnalité pourrait avoir un impact sur ses résultats financiers, puisqu’elle aura une incidence sur la façon dont les publicités seront ciblées à l’avenir.

blog

Pourquoi créer un blog en 2019 ?

Pourquoi créer un blog en 2019 ? 2000 1500 Sharing

Les internautes ont tendance à laisser le blog de côté au profit d’autres médias, notamment les réseaux sociaux, les podcasts ou les vidéos. Pourtant, ces trois médias ne remplacent pas totalement le blog. Si aujourd’hui beaucoup le pensent démodé, le blog a toute sa place dans une stratégie marketing. Plus encore, c’est un réel levier de croissance. Si vous n’êtes pas convaincus, voici 3 bonnes raisons de vous lancer.

Blog VS réseaux sociaux

Dès lors que vous publiez un article sur un réseau social, vous lui en cédez la propriété. Autrement dit, votre contenu appartient au réseau social sur lequel il a été publié. Vous n’êtes pas à l’abri de tout perdre du jour au lendemain si par exemple votre page est supprimée.
Par ailleurs, et les créateurs de contenu le savent, les algorithmes des réseaux sociaux ne sont pas toujours tendres quant à la visibilité qu’ils offrent à chaque publication. Les contenus d’une page très suivie peuvent passer à la trappe si l’algorithme “décide” de ne pas les mettre en avant. En ce sens, le blog reste la meilleure solution de rester maître de son contenu, d’autant plus qu’il centralise tous les articles en une seule et même plateforme.

Démontrer une réelle expertise

Créer et enrichir régulièrement un blog permet de créer une effervescence autours de votre marque. Bien qu’ils soient impossible à quantifier précisément, l’e-réputation et la notoriété sont des leviers de croissance très efficaces. Prendre la parole sur un blog permet de renforcer votre différenciation par rapport à vos concurrents. De plus, l’objectif d’un blog est de répondre à des question ou d’aider les internautes et prospects en leur apportant une réponse à forte valeur ajoutée. Les prospects sont plus enclin à avoir recours aux services d’une entreprise s’ils lui font confiance. Avec un blog alimenté régulièrement, votre entreprise apparaîtra comme experte et fiable.

Gagner en visibilité : les avantages SEO d’un blog

L’objectif à long terme d’une stratégie de référencement naturel est d’obtenir du trafic qualifié et durable, qui peut rapporter des leads voire des ventes. Le blog est certainement le meilleur moyen d’y parvenir : écrire des articles, c’est multiplier le nombre de “portes d’entrée” sur votre site et votre activité.
En général plus riche et plus long qu’une page web classique, un article de blog augmente les chances de se positionner sur un mot-clé principal ou sur des mots-clés secondaires. Enfin, si l’algorithme de Google valorise avant tout la qualité du contenu, tant dans le contenu que la forme, la fraîcheur de l’information a elle aussi son importance. Avec des articles à la fois actuels, qualitatifs et cohérents avec votre activité, votre trafic ne pourra qu’augmenter, et l’impact — positif — sur votre SEO sera considérable.

Réalité augmentée Instagram

Vous pouvez désormais créer votre propre filtre en réalité augmentée sur Instagram

Vous pouvez désormais créer votre propre filtre en réalité augmentée sur Instagram 2000 1500 Sharing

Instagram vient d’annoncer une nouvelle fonctionnalité permettant aux utilisateurs de créer et publier leur propres filtres en réalité augmentée via le logiciel Spark AR Studio.

Les filtres AR : une opportunité pour les créateurs de contenu

Avec les stories, Instagram souhaite proposer à ses utilisateurs un espace d’expression supplémentaire, afin qu’ils puissent partager instantanément chaque moment de leur vie.
En septembre 2018, les premiers filtres en réalité augmentée apparaissaient sur la plateforme. La popularité de ces filtres a explosé lorsque des créateurs de contenus se sont joint au test bêta de la fonctionnalité, créant ainsi leurs propres filtres. Ces filtres leur ont permis de renforcer leur communauté, puisque les effets ne pouvaient être ajoutés à la caméra d’un utilisateur que lorsque celui-ci suivait le compte du créateur.

Créer un filtre en réalité augmentée : une fonctionnalité désormais accessible à tous

À l’origine réservée aux créateurs de contenus authentifiés, l’outil de création de filtres Spark AR est aujourd’hui accessible à tous : il suffit de télécharger l’application pour laisser libre cours à sa créativité. De nombreux tutoriels sont mis à disposition, afin que même les “débutants” puissent créer leurs filtres.
Les filtres créés sont regroupés dans une galerie dédiée, disponible dans le menu de la caméra de création de story (“Parcourir les effets”). Aujourd’hui, Instagram revendique plus de 500 millions d’utilisateurs d’Instagram Stories, soit autant d’utilisateurs qui pourraient être séduits par cette nouvelle fonctionnalité.

Un milliard d’utilisateurs de filtres AR

Popularisés par Snapchat, les stories et la réalité virtuelle prennent de plus en plus de place au sein de l’écosystème Facebook. La société estime d’ailleurs que plus d’un milliard de personnes ont utilisé les effets de réalitée augmentée créés via la plateforme Spark AR sur Facebook, Instagram, Messenger et Portal. L’ouverture de l’outil de création de filtres au grand public représente un potentiel immense : ce chiffre pourrait s’envoler durant les mois à venir.

storytelling

L’art du storytelling

L’art du storytelling 2000 1500 Sharing

Dans un contexte marketing, le storytelling, parfois traduit “communication narrative”, est le fait de raconter une histoire à des fins de communication. En fait, il s’agit de mettre en avant une histoire plutôt que les arguments de vente classique, comme par exemple les caractéristiques d’un produit. L’objectif de cette démarche est de capter l’attention des consommateur et de susciter de l’émotion chez eux. Si souvent les marques l’utilisent de manière isolée et ponctuelle au sein d’un spot publicitaire, la technique du storytelling est parfois au coeur de la stratégie marketing et participe fortement à l’image de marque. Le storytelling est particulièrement utilisé dans le domaine du luxe : chaque publicité est le récit d’une histoire autours du produit plutôt que l’énumération des bienfaits du produit en question.

3 marques qui maîtrisent le storytelling

Innocent

La marque de jus de fruits Innocent s’est donné la mission de briser les moments d’ennui et de stress avec des prises de parole sous forme de clin d’oeil. Avec un ton décalé et spontané, Innocent s’affiche notamment dans le métro et les arrêts de bus et utilise le storytelling pour rendre le trajet des consommateurs plus agréable. Sur le site web d’Innocent, on peut lire l’histoire de la création de la marque, un récit naturel et spontané, qui laisse penser qu’Innocent maîtrise parfaitement l’art du storytelling :

« Tout a commencé en 1999 lors d’un festival de musique. 3 garçons les cheveux au vent, fraîchement diplômés, achètent 100 kg de fruits frais. Ils élaborent leurs 1er smoothies avec un panneau : « Devons-nous quitter nos jobs pour lancer des boissons saines ? » et installent 2 poubelles : OUI et NON. Les visiteurs devaient jeter leurs gobelets dans une des 2 poubelles. A la fin du festival, la poubelle OUI était pleine. Le lendemain était le premier jour du reste de notre vie… »

Apple, un storytelling plus subtil

Vous savez certainement qu’Apple a été créé dans le garage de Steve Jobs. En revanche, vous n’avez aucune idée de comment a été créé Samsung. C’est tout à fait normal, et cela fait partie du “mythe” autours d’Apple. La marque met en scène le lancement de chaque nouveau produit avec de véritables cérémonies d’ouverture, les Keynotes, à l’origine présentées par le charismatique Steve Jobs, qui maîtrise à la perfection l’art du storytelling. Apple ne vend pas seulement des téléphones ou des ordinateurs : Apple vend du rêve, des émotions, des histoires.

La dernière publicité d’Apple, filmée à l’iPhone, ne montre à aucun moment un iPhone et raconte une histoire qui à priori n’a aucun rapport avec la marque. Pourtant, grâce à cette histoire, le spectateur voit ce qu’il est possible de réaliser avec un iPhone, à savoir un film d’une qualité professionnelle.

Coca-Cola

Dans les années 1930, les dirigeants de Coca-Cola ont constaté une chute de leurs ventes à chaque hiver. La marque a donc décidé de s’approprier l’image du Père Noël, devenu alors une sorte d’égérie. Aujourd’hui, l’image du Père Noël est toujours associée à Coca-Cola. La légende dit d’ailleurs que le manteau du Père Noël était à l’origine vert, et qu’on devrait la couleur rouge à la marque de sodas. Il semblerait que cette légende soit fausse, puisque des illustrations du 19e siècle le représentent rouge. Quoi qu’il en soit, c’est une mission réussie pour Coca-Cola qui depuis ne connaît plus de baisse des ventes en hiver, et cela grâce au storytelling.

Machine Learning

Pourquoi le machine learning va exploser et comment s’y préparer ?

Pourquoi le machine learning va exploser et comment s’y préparer ? 2000 1500 Sharing

Le machine learning, ou apprentissage automatique, s’appuie sur l’intelligence artificielle pour analyser des données et mettre en place des procédés systématiques. En fait, l’intelligence artificielle évolue grâce au machine learning.

Autrefois de l’ordre de la science fiction, l’intelligence artificielle fait désormais partie de notre quotidien. Les utilisateurs de Netflix y sont habitués : une intelligence artificielle détermine quels sont les films susceptibles de leur plaire. Qu’il s’agisse de publicité sur les réseaux sociaux, de comparateurs de billets d’avion ou d’un site d’écoute de musique, le principe est le même : l’algorithme est capable de suggérer des résultats cohérents avec les attentes du consommateur grâce au machine learning. L’intelligence artificielle est au coeur de bon nombre de stratégies marketing et explosera à coup sûr dans les années à venir, voici comment s’y préparer.

L’IA pour booster ses ventes

L’intelligence artificielle permet de personnaliser le parcours client, donc de proposer une expérience client optimisée puisque basée sur les besoins réels des utilisateurs. De manière générale, l’intelligence artificielle permet une plus grande réactivité de la part des entreprises, qui peuvent reconnaître plus rapidement des changements dans les comportements des clients. Une étude de Forbes publiée en 2018 affirme que la demande d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle est en constante hausse avec plus de 80% des organisations marketing qui souhaitent mettre en œuvre ou développer leur intelligence artificielle et leur apprentissage automatique. Bien qu’il soit élevé, ce nombre est logique puisqu’on estime que 75% des entreprises qui ont déjà implémenté ces méthodes ont vu la satisfaction de leur clients augmenter de plus de 10%.
Sous peu, et compte tenu des avancées du machine learning, de nombreuses améliorations en machine learning vont permettre aux entreprises d’augmenter leurs ventes grâce à une génération améliorée de prospects qualifiés (SQL).

Comment se préparer au machine learning ?

Les outils d’apprentissage automatique aident à automatiser les processus et utiliser les données plus efficacement. À mesure que l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle se généralisent, les marketeurs en deviennent de plus en plus dépendants pour améliorer leur ROI et plus généralement leurs résultats. Écrire du contenu pertinent et apprendre à connaître son audience pour s’y adapter, améliorer l’efficacité des chatbots, optimiser son SEO ou ses stratégies SEA : on pourrait rapidement retrouver l’usage du machine learning dans la plupart des procédés marketing.

Créer un bon logo : les 5 principes clés

Créer un bon logo : les 5 principes clés 2000 1500 Sharing

L’objectif d’un logo est que celui-ci représente parfaitement une marque tout en la différenciant des autres. Lorsqu’une personne est face à un logo, elle est en mesure de déterminer si elle pourrait potentiellement acheter un produit : bien plus qu’un simple dessin, le logo est un argument de vente. La création d’un logo est un processus complexe reposant sur quelques principes fondamentaux. Une fois que vous avez déterminé qui est votre client, et surtout le message que vous souhaitez lui faire passer, voici les 5 principes auxquels vous devez penser pour être sûr de ne pas vous tromper.

La simplicité

Un logo doit être visible et accessible, tout en reflétant l’ADN de la marque. La simplicité rend un logo facilement reconnaissable, polyvalent et mémorable. Nike l’a bien compris, avec son emblématique “Swoosh” monochrome. Pour autant, simple ne veut pas dire facile. Du choix des éléments actifs, au choix des typographies, des couleurs et des effets de style : il faut trouver un juste milieu afin d’obtenir un résultat à la fois esthétique, cohérent et mémorable.

logo Nike

© Nike

La flexibilité

Ce principe suit de près celui de la simplicité. Lors de la création d’un logo, il faut penser à tous les supports sur lesquels celui-ci pourra se retrouver : il doit être applicable sur le web comme en impression, sur un fond clair comme sur un fond sombre, en petit comme en grand, sur des supports publicitaires, sur un site web, une signature de mail… Bref, il doit être lisible partout, et plus encore, il doit être aussi efficace en couleurs qu’en noir et blanc.

L’équilibre

L’esprit humain perçoit un design harmonieux et équilibré comme naturellement attrayant. Pour atteindre une telle harmonie, le logo doit être le résultat d’une réelle réflexion quant à l’équilibre entre le graphisme, les couleurs, et les typographies, mais aussi quant aux proportions et à l’espace qu’occupe chaque élément.

La durabilité

Le logo est une signature : c’est l’élément qui permet aux consommateurs de reconnaître une marque, et cela sur le long terme. Il est donc important de ne pas se fier qu’aux tendances actuelles et de réfléchir en termes de longévité. Si beaucoup d’entreprises procèdent à une refonte (modernisation) de leur logo au bout de quelques années, rares sont celles qui le changent complètement.

L’originalité

Un logo est unique, et c’est s’il se démarque des autres qu’il attire l’attention. Il faut cependant garder à l’esprit que les textures, les typographies, les couleurs ou les formes peuvent transmettre des émotions (parfois inconsciemment), et que bien qu’original, un logo doit transmettre un message cohérent avec l’ADN de la marque.

fundo

Fundo, la nouvelle fonctionnalité de Youtube pour aider les influenceurs

Fundo, la nouvelle fonctionnalité de Youtube pour aider les influenceurs 2000 1500 Sharing

YouTube souhaite offrir de nouvelles sources de revenus aux influenceurs avec un nouveau format payant baptisé Fundo. Il s’agit d’un service de crowdfunding (financement participatif), qui permet aux youtubeurs d’organiser des événements virtuels pour les abonnés qui peuvent payer pour y accéder.
Parmi les possibilités de Fundo, on trouve le “Virtual Photobooth” (Photomaton Virtuel), donc le principe est semblable à un photomaton classique, à la seule différence que la photo se fait en ligne, à distance et via un téléphone ou un ordinateur. L’outil Fundo propose aussi des “Virtual Meet & Greet” (Rencontres virtuelles), c’est-à-dire des lives auxquels seuls les abonnés ayant payé et obtenu une place peuvent participer.

Fundo : payer pour rencontrer ses youtubeurs préférés

Si cette fonctionnalité n’est pour le moment qu’en phase de test, plusieurs youtubeurs canadiens et américains l’ont déjà utilisée. Ainsi, le youtubeur américain KreekCraft a facturé 10 dollars l’accès à une rencontre en ligne, Hannah Forcier a organisé un virtual photobooth, facturé à 40 dollars les trois photos. Enfin, le youtubeur mexicain Key Riqué a utilisé la plateforme pour vendre des dédicaces en ligne à 4 dollars l’unité.

Si beaucoup voient d’un mauvais oeil le fait de devoir payer pour rencontrer ses youtubeurs préférés, Fundo répond dans sa FAQ que les créateurs de contenus passent l’essentiel de leur temps à créer des vidéos destinées à leurs abonnés, et que les revenus générés grâce à Fundo ne sont qu’un moyen de les supporter et d’encourager leur créativité.

Une fonctionnalité qui a vu le jour dans l’incubateur Google

Pour l’heure, cette fonctionnalité n’est qu’en phase de test. Le projet Fundo a vu le jour chez Area 120, l’incubateur interne de Google. Celui-ci permet aux employés de Google de soumettre leurs idées de projets, qu’il s’agisse d’entreprises, d’applications ou de nouvelles fonctionnalités. Si ces idées sont approuvées, les employés se voient alors accorder le droit d’y consacrer du temps, pendant leur temps de travail.

Google n’a donné aucun détail quant au lancement à l’international de Fundo, mais le géant a récemment déposé la marque Fundo : les choses devraient donc s’accélérer sous peu.