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Olympe Lespagnon

Instagram Business

Publicité Instagram : le mode d’emploi

Publicité Instagram : le mode d’emploi 2000 1500 Sharing

Instagram réunit plus d’un milliard d’utilisateurs actifs chaque mois, dont 500 millions qui se connectent chaque jour. Le potentiel du réseau social est immense : 75% des utilisateurs interagissent avec les publicités Instagram, en achetant un produit ou en se rendant sur un site web par exemple. Voici donc les quelques informations à connaître quant à la publicité sur Instagram.

Combien coûte une publicité Instagram ?

Le prix d’une publicité Instagram est variable d’une entreprise à l’autre, cependant on estime que le coût par clic moyen varie entre 0,70$ et 0,80$. Evidemment, le prix diffère selon de nombreux facteurs, comme l’âge de la cible choisie ou la période de l’année.

Les différents formats de publicité sur Instagram

Instagram propose cinq formats publicitaires différents : les stories, les photos, les vidéos, les carrousels et les collections. Chaque format se fond parfaitement dans le contenu, sans créer d’interruption ou gêner la navigation. Il est ensuite possible d’ajouter des appels à l’action sur chaque type de publicité (par exemple “acheter, “postuler maintenant’, “réserver”, “appeler”, “itinéraire” ou encore “télécharger”).

CTA itinéraire

Les stories

Les stories sont consultées par 500 millions d’utilisateurs chaque jour, ce format constitue donc l’un des meilleurs moyens de toucher une cible large et de rapidement gagner en notoriété. Comme les stories classiques, les stories publicitaires disparaissent au bout de 24 heures. Leur principal avantage est qu’elles sont engageantes et plus spontanées qu’une simple publication, notamment grâce aux filtres et stickers.

Les photos, vidéos et carrousels

Ces trois formats apparaissent dans le fil d’actualité (et depuis peu dans l’onglet Explore), tout comme une publication normale. Alors qu’une vidéo en story ne dure pas plus de quinze secondes, les vidéos du fil d’actualité peuvent durer jusqu’à une minute. Les carrousels permettent de présenter plusieurs produits à la fois, dans une seule et même publication.

Publicité photo

Les collections :

Les publicités de collection ne sont disponibles sur Instagram que depuis un an et offrent aux utilisateurs la possibilité d’effectuer un achat directement à partir de la publicité. Evidemment, ce format est le plus adapté si l’objectif de la campagne n’est que de générer des ventes, en revanche si l’objectif est de gagner en notoriété, d’autres formats comme la story sont bien plus appropriés.

Format collection

Comment créer des publicités Instagram ?

Pour créer des publicités sur Instagram, la première solution est de promouvoir du contenu déjà existant directement depuis l’application (grâce au bouton “promouvoir” placé sous chaque publication). Pour cela, la seule condition est de posséder un compte professionnel.

Promouvoir

Par ailleurs, le gestionnaire de publicités de Facebook permet de créer des publicités pour Facebook, mais aussi pour Instagram (à noter que la plateforme Instagram Business dédiée à la publicité sur Instagram redirige vers Facebook Business Manager). Pour pouvoir l’utiliser, il faut évidemment disposer d’un compte Instagram, mais il faut surtout que celui-ci soit lié à une page Facebook. Sur Facebook Business Manager, il suffit ensuite de se connecter, de lier sa page Instagram et de se rendre dans l’onglet de création de publicité. Deux options s’offrent alors : pour les novices, la création guidée, et la création rapide pour les plus expérimentés. Ces deux outils fournissent une analyse détaillée de l’audience et de l’impact de chaque campagne.

tendances digitales

Création digitale : 5 tendances digitales clés en 2019

Création digitale : 5 tendances digitales clés en 2019 2000 1500 Sharing

Le monde du digital est en constante évolution. Les algorithmes ne cessent de se consolider tandis que l’intelligence artificielle progresse à une vitesse fulgurante. De nouvelles pratiques sont susceptibles de bouleverser les codes du webmarketing dans les années à venir. Voici donc 5 tendances digitales à ne pas manquer.

Des formats à la fois visuels et variés

Le succès d’une campagne de content marketing réside dans la diversité du contenu. Aujourd’hui, le temps moyen d’attention est de moins de dix secondes. Autrement dit, les formats les plus percutants sont les formats courts et visuels, comme les infographies ou les vidéos.

Depuis quelques années, la vidéo en direct connait un réel succès, notamment suite au rachat de Périscope par Twitter en 2015. Aujourd’hui, le direct est l’un des outils les plus plébiscités par les marques : diffusées via Twitter, Facebook, Youtube ou Instagram, les vidéos en direct sont un moyen de se rapprocher de leur communauté tout en stimulant leur engagement avec du contenu diversifié.

Enfin, Snapchat et Instagram ont instauré un nouveau mode de consommation de l’information : avec des formats courts et éphémères, les stories sont un excellent moyen de communiquer puisqu’elles permettent aux spectateurs d’interagir, poser des questions, répondre à des sondages, ou tout simplement de suivre le quotidien d’une marque.

Le marketing d’influence

Qu’il s’agisse de Youtubeurs, d’Instagrameurs ou de blogueurs, le marketing d’influence est toujours d’actualité, à condition de miser sur l’authenticité et la transparence : le choix d’un influenceur pertinent peut apporter une visibilité considérable à une entreprise.

“Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness.”

Aujourd’hui, les algorithmes de Google, mais aussi ceux des réseaux sociaux, valorisent la qualité du contenu dans le référencement. Pour voir son contenu valorisé par ces algorithmes, il faut être expert dans son domaine. Tout contenu peut être jugé comme pertinent dans la mesure où il est véridique et utile pour les utilisateurs. L’autorité d’une page, quant à elle, s’acquiert en fonction de l’expérience de l’auteur. Si le contenu est qualitatif, il est alors jugé comme digne de confiance.
Les trois critères “E-A-T” démontrent finalement de l’expertise générale d’un site, et sont aujourd’hui parmi les plus importants pour le SEO (référencement naturel).

Mobile first

En 2018, 58% des internautes se sont connectés à partir d’un mobile, et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, il est impensable de développer un site non responsive, c’est-à-dire un site qui ne s’adapte pas à tous les supports. L’ergonomie d’un site, que ce soit sur desktop ou mobile, est un élément clé de l’expérience utilisateur.

L’intégration des nouvelles technologies dans l’UX design

L’arrivée des assistants vocaux est en train de bouleverser les usages, et construire sa stratégie SEO en tenant compte de ces changements est l’un des enjeux des années à venir. Alors que les mots clés ont toujours été au coeur d’une recherche sur le web, les requêtes se font désormais sous forme de questions. Les utilisateurs recherchent une réponse claire et rapide, que l’on pourrait même qualifier de plus humaine, des spécificités assez différentes des critères de SEO traditionnel.
Par ailleurs, dans un monde où les consommateurs recherchent constamment une personnalisation maximum, il est certain que l’intelligence artificielle va prendre énormément d’ampleur, et notamment dans le webmarketing.

Plus d’informations sur la nouvelle technologie dans l’UX ici

Impact environnemental

Quel est l’impact environnemental de notre consommation digitale ?

Quel est l’impact environnemental de notre consommation digitale ? 2000 1500 Sharing

Si internet était un pays, ce serait le troisième plus grand consommateur d’énergie au monde : la pollution numérique est invisible, pourtant elle est belle et bien présente.

Il existe deux types de pollutions générées par le numérique. La première concerne la production d’équipements informatiques. Selon une étude de WWF, il faut en moyenne 22kg de produits chimiques, 240 kg de combustibles et 1,5 tonnes d’eau pour construire un ordinateur. Selon cette même étude, en fin de vie, entre 70 et 90 % des déchets d’équipements électriques et électroniques ne suivent pas les filières de recyclage réglementées au niveau international. Il est assez difficile d’agir contre cette pollution autrement qu’en retardant au maximum l’achat de nouveaux équipements ou en se tournant vers des fabricants éco-responsables, par exemple Fairphone, l’une des premières entreprises à proposer des téléphones éthiques dont les matériaux sont recyclables. Entre la production et la fin de vie de nos équipements, il existe un autre type de pollution générée par notre usage quotidien du numérique, responsable de 2% des émissions totales de CO2 (soit autant que les transports aériens mondiaux). La raison principale à cela est que nos données sont stockées dans des data centers, contenant des milliers d’ordinateurs reliés à internet, qui tournent en permanence et qui nécessitent une alimentation électrique ainsi qu’un système de refroidissement adéquats.

Comment limiter notre impact environnemental numérique ?

Environ dix milliards de mails sont envoyés dans le monde chaque heure. Cet acte, bien qu’il soit anodin, utilise des quantités astronomique d’énergie. Un e-mail parcourt environ 15 000 kilomètres de câbles pour arriver à destination, et cela en passant par les fameux data centers.
On estime qu’un mail de 1 Mo correspond à 15 grammes de CO2. Imaginons que vous envoyez une trentaine de mails chaque jour pendant un an : la quantité de CO2 générée dépasse alors les 300 kg, soit l’équivalent de plusieurs milliers de km d’essence utilisés en voiture, un chiffre d’autant plus alarmant que 80% des mails ne sont jamais ouverts. D’ailleurs, et bien qu’ils soient le premier coupable, les mails ne sont malheureusement pas la seule raison de notre impact environnemental numérique. En fait, chaque action en ligne consomme de l’énergie, de la simple visite d’un site web à l’envoi d’un message.
Evidemment, il serait impossible de demander à tout le monde d’arrêter d’envoyer des mails. Néanmoins, chacun est en mesure d’agir avec des gestes simples, comme installer un filtre anti-spam, se désinscrire des newsletters sans intérêt, vider régulièrement sa corbeille ou boîte de spams, surfer sur le web via des navigateurs éco responsables comme Ecosia, ou encore penser à éteindre ses appareils lorsqu’ils ne sont pas utilisés.

Seulement 27 % des Français connaissent la notion d’écologie digitale, mais il est encore temps de changer la donne. D’ailleurs, nombreuses sont les entreprises qui commencent à sensibiliser leurs employés à ces gestes. Du côté de la Silicon Valley par exemple, les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) se sont engagés à utiliser des énergies 100 % renouvelables pour alimenter leurs serveurs, c’est-à-dire des énergies issues de panneaux solaires, d’éoliennes ou de barrages hydroélectriques. Et vous ?

Facebook

Reconnaissance faciale : Facebook n’échappera pas au procès

Reconnaissance faciale : Facebook n’échappera pas au procès 2000 1500 Sharing

C’est à l’unanimité que la cour d’appel de San Francisco a rejeté l’appel de Facebook, visant à faire annuler une plainte en recours collectif déposée en 2015 par des millions d’utilisateurs de l’Illinois. Ils reprochent au réseau social d’avoir exploité leurs données biométriques à leur insu. Les scandales se suivent et se ressemblent pour le réseau social, qui pourrait bien avoir à payer une amende record — bien plus élevée que les 5 milliards du scandale Cambridge Analytica — pour son manque de transparence en matière de collecte de données.

Les faits

En 2015, des utilisateurs américains ont déposé une plainte après avoir découvert que Facebook ne respectait pas la loi Biometric Information Privacy Act (BIPA) de l’Illinois, imposant aux entreprises technologiques de détailler par écrit leur politique en matière de collecte et de stockage de données biométriques. L’outil de suggestions d’identification, qui propose automatiquement le profil des personnes présentes sur une photo grâce à la reconnaissance faciale, était activé par défaut, donc sans le consentement des utilisateurs.
Le réseau social a tout de même fait appel, affirmant que ce paramètre peut être désactivé à tout moment et qu’il n’a jamais été question de cacher l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale aux utilisateurs, un appel que la cour d’appel de San Francisco a rejeté.

Une amende record

Le mois dernier, et pour mettre fin au scandale Cambridge Analytica, Facebook a payé une amende record de 5 milliards de dollars. Il semblerait cette fois-ci que les frais soient bien plus élevés, puisqu’il s’agirait de payer les dommages et intérêts de potentiels millions d’individus : entre 7 et 35 milliards de dollars sont estimés. Selon l’Union américaine pour les libertés civiles, “cette décision est une grande victoire pour le droit à la vie privée, et elle admet les dangers posés par l’utilisation accrue des technologies de reconnaissance faciale”.

Google Analytics

Google va unifier le trafic web et l’usage des applications mobiles sur Google Analytics

Google va unifier le trafic web et l’usage des applications mobiles sur Google Analytics 2000 1500 Sharing

La manière de naviguer est différente d’un utilisateur à l’autre. Quand certains préfèrent les applications mobiles aux sites web (et inversement), d’autres naviguent entre les deux. Obtenir des informations précises sur ces parcours multi-plateformes paraît essentiel pour les entreprises, pourtant l’analyse du trafic web et l’analyse de l’usage des applications se font via deux plateformes différentes. Lors de la création d’un compte sur Google Analytics, il faut choisir une propriété entre site web (via Universal Analytics) et application mobile (via Firebase). Les professionnels qui analysent à la fois leur trafic web et l’usage de leurs applications mobiles sont donc contraints de créer deux propriétés différentes, et le croisement des résultats est laborieux. Pour simplifier les choses, Google a annoncé la création d’un nouveau type de propriété baptisé “Apps + Web”, qui permet de combiner des données d’une application et d’un site web pour une analyse unifiée.

Web + App

© Google

Pour faciliter l’analyse, Google permet d’activer des événements pour suivre le scroll, les clics sur les liens externes, les recherches on-site, les téléchargements, les lectures de vidéos, etc. Là encore, les données sont unifiées entre le site web et les applications.

Une analyse flexible

Le nouveau module d’analyse permet d’examiner les données sans être limité par des rapports prédéfinis. Il existe un certain nombre de techniques, notamment :

  • L’exploration : glisser-déposer plusieurs variables (les différents segments, dimensions et mesures que vous utilisez pour évaluer votre entreprise) sur un canevas afin d’afficher des visualisations instantanées des données.
  • Les entonnoirs : identifier les étapes importantes de la conversion, pour comprendre comment les utilisateurs naviguent entre celles-ci.
  • L’analyse de chemin : comprendre les actions que les utilisateurs effectuent entre les différentes étapes de l’entonnoir pour expliquer pourquoi les utilisateurs se convertissent ou non.

La première version de cette nouvelle application sera disponible pour tous les comptes Analytics et Analytics 360 en version bêta dans les prochaines semaines. Pour ceux qui possèdent déjà un compte et qui souhaitent passer à cette version, aucune nouvelle balise n’est requise pour leur site web. Pour inclure les données d’une application, il faut inclure le SDK Firebase dans l’application.

Cyberhaine

Instagram prend des mesures contre la cyberhaine

Instagram prend des mesures contre la cyberhaine 2000 1500 Sharing

En mai dernier, Emmanuel Macron recevait Mark Zuckerberg à l’Elysée pour aborder le sujet de la cyberhaine sur Facebook. Aujourd’hui, c’est au tour d’Instagram de présenter ses mesures prises contre le harcèlement.

Une fonctionnalité de prévention pour réduire les contenus haineux

Instagram compte mettre en place un système de confirmation de publication, dans le but d’encourager les utilisateurs à interagir de manière positive. En fait, une intelligence artificielle détecte si un commentaire est haineux. Si c’est le cas, Instagram demande à l’utilisateur d’en confirmer la publication, lui rappelant qu’Instagram doit rester une plateforme d’échange et de soutien. Le but de ce système est de faire réfléchir l’auteur d’un commentaire quant aux conséquences qu’un commentaire malveillant pourrait avoir. D’après les tests menés par Instagram, cette fonctionnalité aurait déjà porté ses fruits, puisque de nombreux utilisateurs auraient renoncé à la publication d’un commentaire après avoir lu ce message.

Instagram

Restreindre pour limiter les conséquences

Instagram n’a pas la prétention de penser qu’un simple système de confirmation de commentaires puisse éradiquer complètement le problème du cyberharcèlement. C’est pourquoi le réseau social compte proposer aux utilisateurs sujets au harcèlement de restreindre la visibilité des utilisateurs haineux. Cette fonctionnalité permet de bloquer les utilisateurs malveillants, sans que ceux-ci n’en soient avertis. Les utilisateurs bloqués sont alors les seuls à pouvoir voir les commentaires laissés sur le compte qui les a bloqués. De plus, ils ne peuvent plus voir si l’utilisateur qui les a bloqués est connecté ou s’il a lu leurs messages. Bien souvent, les personnes harcelées sont réticentes à dénoncer un comportement malveillant de peur d’en subir des conséquences dans la vie réelle et d’aggraver la situation. Avec cette fonctionnalité, Instagram souhaite inverser la tendance et inciter les victimes de harcèlement à dénoncer tout comportement abusif sans avoir peur des répercussions.

Instagram

Ces fonctionnalités ne feront certainement pas disparaître totalement la cyberhaine. Cependant, il est important de noter que de nombreux réseaux sociaux, notamment ceux de l’écosystème Facebook, prennent de plus en plus de mesures pour le limiter et tiennent compte du ressenti de leurs utilisateurs.

Google Search

Nouvel affichage des résultats sur Google Images desktop

Nouvel affichage des résultats sur Google Images desktop 2000 1500 Sharing

Alors que depuis plusieurs années Google semblait attacher plus d’importance à sa version mobile pour ses dernières mises à jour, c’est cette fois-ci la version desktop (ordinateur de bureau) de Google Images qui s’est refait une beauté.

Désormais, lorsqu’on sélectionne une image, celle ci n’apparaît plus en dessous mais à droite de l’écran, toujours sur un fond noir. Dans ce cadre apparaissent des informations sur l’image ou le produit, par exemple la marque, le prix, la disponibilité ou des commentaires, ainsi que des images connexes, avec une brève légende sous chaque, afin que l’utilisateur sache où il va atterrir avant même de cliquer sur une image ou un lien. Ce cadre est indépendant du reste de la page et reste donc visible lorsqu’on scrolle.

Avec cette mise à jour, Google souhaite rendre la comparaison et la découverte de produit plus simple pour les utilisateurs. D’ailleurs, le communiqué de Google au sujet de ce nouveau design précise que celui-ci vise à rendre l’expérience du shopping en ligne plus agréable. Grâce à ce design, les internautes sont plus susceptibles de consulter une page web pour obtenir des informations pouvant les aider dans l’exécution d’une tâche ou pour acheter un produit sur un site.

Google Images Desktop

©Google

Une mise à jour qui profite aussi aux développeurs et aux professionnels

Côté développeurs et professionnels, cette mise à jour maximise les chances de générer du trafic sur un site web ainsi que des ventes : plus que de simples images, les utilisateurs ont accès aux informations principales sur des produits, et sont susceptibles de vouloir les acheter, avant même d’avoir visité le site web sur lequel ils se trouvent.
Pour qu’un produit s’affiche correctement sur Google Images, l’utilisation de balises est essentielle. Le balisage permet l’affichage des produits sous forme de résultats enrichis, c’est-à-dire fournissant des informations telles que le prix du produit.

Siège Facebook

Actualités, streaming : Facebook se diversifie

Actualités, streaming : Facebook se diversifie 2000 1500 Sharing

Un nouvel onglet “Actualités”

Facebook s’apprête à lancer un nouvel onglet “Actualités”, visant à fournir des informations fiables, et provenant de sources reconnues. Selon le Wall Street Journal, Facebook chercherait à développer un partenariat avec de grands titres de presse et aurait approché plusieurs éditeurs tels qu’ABC News, le Washington Post et Bloomberg au sujet d’une éventuelle collaboration contre une rémunération. La proposition de Facebook s’élèverait à plusieurs millions de dollars, pour des partenariat de trois ans. Cet onglet, qui devrait faire son apparition aux États-Unis à l’Automne, ne comportera donc que des articles publiés par les médias partenaires de Facebook, qui auront le choix entre n’afficher qu’un titre et un aperçu de leurs articles avec un renvoi vers leurs sites respectifs, ou faire figurer leurs articles en entier sur Facebook.

Facebook est accusé de détenir un monopole sur les revenus publicitaires en ligne, au détriment d’une industrie du journalisme en manque d’argent. Par ailleurs, Facebook est toujours le théâtre d’un déferlement de fake news malgré de nombreuses mesures pour les limiter. Le réseau social souhaite donc redorer son blason et devenir une plateforme d’information, délivrant un contenu qualitatif et fiable. Pour la première fois, Facebook pourrait opter pour une éditorialisation humaine et non algorithmique.

Un service de streaming payant

Après Disney, HBO ou même France Télévision, c’est Facebook qui souhaite se faire une place sur le marché du streaming payant. Contrairement à Netflix, Facebook ne compte pas créer ses propres productions, et ne s’est pas rattachée à de gros producteurs comme le fait Apple pour son service TV+. En revanche, le réseau social a signé des partenariats avec des fournisseurs plus petits, notamment Tastemade, qui propose des vidéos liées à l’alimentation et aux voyages, ou CollegeHumor, dont le contenu est humoristique. Certaines rumeurs annoncent un partenariat entre Facebook et des géants tels que HBO, qui pourraient bien positionner le réseau social en réel concurrent de Netflix.
Le prix exact de l’abonnement n’a pas été dévoilé, mais on sait que Facebook conservera 30% des revenus générés, le reste allant aux producteurs. Pour l’heure, cette fonctionnalité n’est qu’en phase de test aux États-Unis.

Union Européenne

Helios, le réseau social concurrent de Facebook financé par l’Europe

Helios, le réseau social concurrent de Facebook financé par l’Europe 2000 1500 Sharing

Atos, leader international de la transformation digitale, travaille activement sur le projet HELIOS, un projet de recherche et d’innovation d’une durée de 3 ans financé par la Commission Européenne dans le cadre du Programme H2020.
L’objectif est la création d’un réseau social nouvelle génération, éthique et respectueux de la vie privée des utilisateurs. HELIOS se pose comme alternative à Facebook, dans un contexte où les scandales liés à la confidentialité et la sécurité des utilisateurs ne cessent de se multiplier. Le projet a pour ambition d’offrir aux utilisateurs un contrôle complet sur leurs informations et contenus. Aujourd’hui, ces garanties sont inexistantes lorsque l’on utilise les réseaux sociaux traditionnels.

Un modèle “peer-to-peer”

Pour développer une telle plateforme, le projet HELIOS sera fédéré par un modèle peer-to-peer, en open source et basé sur une architecture de type blockchain. Le but est de faciliter la démocratisation de la production de contenu par l’utilisateur et sa monétisation conformément aux exigences légales et éthiques. Par ailleurs, HELIOS permettra aux développeurs de créer et d’intégrer facilement de nouvelles fonctionnalités pour la plateforme tout en réduisant les coûts de développement et la complexité liée au développement du réseau.
Côté fonctionnalités, Atos est responsable de la conception, la production, l’intégration et la distribution d’un système de vidéo à 360° qui sera intégré au streaming du réseau social. Sa distribution suivra également un modèle peer-to-peer : les utilisateurs, qui contrôlent 100% du contenu qu’ils développent, pourront partager leurs vidéos avec les utilisateurs choisis et obtenir une compensation financière.

En collaboration avec 15 partenaires internationaux, notamment des universités et des centres de recherche européens, Atos met à contribution son expertise en transformation digitale et prend également part au développement des activités techniques – telles que la gestion des besoins, le développement de systèmes modulaires, l’intégration et l’exploitation du système – pour assurer la réussite du déploiement final du réseau social en Europe.

HYP3R

Nouvelle polémique pour le groupe Facebook : la collecte de millions de données par HYP3R

Nouvelle polémique pour le groupe Facebook : la collecte de millions de données par HYP3R 2000 1500 Sharing

Alors que Facebook payait le mois dernier une amende record de 5 milliards de dollars suite au scandale de Cambridge Analytica, le groupe est aujourd’hui au coeur d’un nouvelle polémique, cette fois-ci au sujet d’Instagram. HYP3R, un partenaire publicitaire d’Instagram, aurait collecté sans leur accord les données de millions d’utilisateurs.

Qu’est-ce que HYP3R ?

HYP3R est une plateforme de marketing géolocalisée basée à San Francisco. Elle permet aux entreprises de “déverrouiller des données géosociales pour acquérir et engager des clients à haute valeur ajoutée.” Autrement dit, l’entreprise collecte des données de localisation sur les réseaux sociaux et s’en sert à des fins de ciblage publicitaire.
Par exemple, si quelqu’un poste une photo depuis un hôtel, HYP3R peut collecter cette donnée grâce à la localisation. Cette personne pourra alors, par la suite, être ciblée par l’un des concurrents de l’hôtel.

HYP3R à l’origine d’un scandale concernant les données des utilisateurs d’Instagram

Comme de nombreuses plateformes, Instagram dispose d’une API (Interface de Programmation d’Applications), qui permet aux développeurs d’intégrer des fonctionnalités propres à Instagram dans d’autres applications. À l’origine, cet API rendait la recherche de publications publiques pour un lieu donné possible. Cependant, suite au scandale Cambridge Analytica, Instagram a restreint les fonctionnalités de son API, surtout en ce qui concerne les outils de localisation, causant alors un chaos pour des entreprises comme HYP3R. Aujourd’hui, l’API officielle permet uniquement l’accès aux comptes professionnels, soit une part infime des utilisateurs Instagram et ne donne en aucun cas accès à des données de localisation.
Si HYP3R a publiquement salué le choix d’Instagram de protéger ses utilisateurs, l’envers du décor est un peu plus sombre : l’entreprise a profité de son statut privilégié auprès du groupe Facebook pour mettre en place un système de collecte de données contraire à la politique d’Instagram. Les stories — des publications qui sont supposés disparaître après 24 heures — n’ont jamais été disponibles via l’API d’Instagram, mais HYP3R a créé un outil pour les collecter, ainsi que les métadonnées qui y sont associées. Par ailleurs, l’entreprise s’est permise de collecter des informations telles que les bios d’utilisateur et leur followers, des posts localisés et tout type de données publiques (les comptes privés n’ont pas été touchés).

De cette collecte massive résulte la création d’une base de données sophistiquée sur les utilisateurs d’Instagram, leurs intérêts et leurs déplacements, qu’HYP3R vante ouvertement auprès de ses clients comme l’un de ses principaux arguments de vente, bien que cela soit tout à fait contraire à la politique d’Instagram.

HYP3R n’a jamais caché la nature de ses activités, mais ses multiples violations de la politique d’Instagram, révélées hier par Business Insider, lui ont valu une exclusion définitive de la liste des partenaires marketing de Facebook. L’entreprise s’est défendue en rappelant que les données collectées sont déjà publiques, et on ne peut effectivement pas qualifier son comportement d’illégal. Néanmoins, il semblerait que Facebook ait appris de ses erreurs et accorde désormais une réelle importance à la protection de ses utilisateurs. Evidemment, Instagram a pris les mesures nécessaires pour sécuriser son interface.