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Olympe Lespagnon

neuromarketing

Le neuromarketing : la science au service du marketing

Le neuromarketing : la science au service du marketing 2000 1500 Sharing

Le neuromarketing est une méthode qui vise à définir les facteurs émotionnels et sensoriels qui influencent le consommateur à l’acte d’achat. Il s’agit en fait de comprendre les mécanismes cérébraux qui dictent le comportement des consommateurs.

Les origines du neuromarketing

Le terme neuromarketing est apparu au début des années 2000 et résulte des recherche du docteur Read Montague, un neurologue de l’université de Baylor au Texas.

Pour analyser les réactions du cerveau humain face à l’influence des marques, il a placé des consommateurs dans un scanner IRM, leur faisant alors passer deux tests. Le premier consistait en une dégustation à l’aveugle de deux produits, l’un d’une marque emblématique, Coca-Cola, et l’autre d’une marque concurrente et nettement moins populaire, Pepsi. Puis il leur révélait le nom des deux marques et leur faisait repasser le même test. Il a alors constaté que Coca-Cola avait bien plus de succès lors du second test, alors que beaucoup préféraient le Pepsi lors de la dégustation à l’aveugle. Cette réaction a amené le docteur Read Montague à la conclusion suivante : le nom et l’image d’une marque ont une influence sur la perception des consommateurs.

pepsi

D’un point de vue scientifique et neurologique, il a observé grâce à l’IRM que lors du premier test, c’est-à-dire lorsque le consommateur n’a aucune information sur les produits, la partie du cerveau en alerte est le putamen, responsable des plaisirs immédiats et instinctifs. Lors du second test, cette partie a tendance à se désactiver, laissant alors le cortex préfrontal et l’hippocampe s’exprimer.

Le neuromarketing aujourd’hui

De nos jours, les techniques traditionnelles d’étude de marché sont souvent inefficaces : il y a généralement un décalage entre les réponses données dans un questionnaire, un sondage ou un groupe de discussion et le comportement réel des consommateurs. D’ailleurs, 76% des produits commercialisés sur le marché rencontrent un échec au cours de la première année, et cela malgré une bonne stratégie de lancement. Le neuromarketing a recours à différentes techniques d’imagerie médicale qui permettent d’analyser les réactions du cerveau d’un individu, donnant ainsi un aperçu fidèle de ses émotions.

IRM

Parmi ces techniques, on retrouve l’IRM (Image par Rayonnement Magnétique) qui offre une visibilité de la totalité du cerveau, les électro-encéphalogrammes qui mesurent des champs électriques à la surface du cerveau grâce à des casques et des électrodes, ou encore l’eye tracking qui permet de se mettre à la place des yeux du consommateur afin de voir quels critères précis attirent son regard.

Malgré tout, le cerveau humain renferme encore de nombreux secrets, et il serait faux de dire qu’il est possible de savoir précisément comment pousser quelqu’un à acheter un produit juste en analysant son activité cérébrale. S’il met en avant certains comportements et constitue une réelle aide, le neuromarketing n’est pas prédictif, de même que ce qui stimule l’activité d’un cerveau n’a pas forcément les mêmes effets sur un autre.
Par ailleurs, l’analyse scientifique du cerveau avec des scanners et IRM d’hôpitaux est interdite en France, mais reste légale si elle est faite avec d’autres machines, souvent bien moins précises. Avec le développement des techniques d’imagerie, le neuromarketing promet de grandes avancées dans les années à venir, mais reste un outil à manipuler avec précaution.

achat de followers

L’achat de followers, bonne ou mauvaise idée ?

L’achat de followers, bonne ou mauvaise idée ? 2000 1500 Sharing

Le nombre de fans sur les réseaux sociaux est une réelle publicité pour les nouveaux visiteurs : plus il est élevé, plus la volonté des nouveaux visiteurs de suivre le compte à leur tour est grand. Finalement, un nombre d’abonnés élevé donne une image professionnelle, authentique et de confiance. De nombreuses entreprises telles que Buyfollowers, ont saisi cette opportunité, proposant d’augmenter le nombre d’abonnés, de likes, de vues ou de commentaires d’un profil ou d’une publication en un clic. Bien que ce phénomène soit particulièrement présent sur Instagram, il touche aussi tous les autres réseaux sociaux.

Les faux followers pour les faux influenceurs

Il faut beaucoup de temps, de travail et de créativité pour développer une communauté conséquente sur les réseaux sociaux. Plus un compte Instagram a d’abonnés, plus il est susceptible d’attirer les marques pour de potentiels partenariats, et c’est certainement la motivation principale des utilisateurs qui achètent des followers. Cependant, les followers achetés sont pour la plupart totalement inactifs : ils n’interagissent pas et ne sont pas engagés. Une publication peut donc ne générer aucune visibilité, même si le compte possède des milliers de followers. Ce phénomène de “faux influenceurs” est un fléau pour les marques, puisqu’il représente 11% des sommes investies dans le marketing d’influence.

Par ailleurs, les entreprises qui se lancent sur les réseaux sociaux ont tendance à penser qu’il faut commencer avec beaucoup d’abonnés pour paraître crédible, et donc que l’achat de followers peut être une alternative intéressante. Cependant, nombre d’abonnés élevé ne donne de la crédibilité que dans la mesure où ces abonnés sont engagés. Là encore, des profils “zombies” ne font que détériorer la crédibilité d’une marque, surtout lorsqu’elle débute sur les réseaux sociaux.

L’achat de followers, bonne ou mauvaise idée ?

L’e-réputation est une préoccupation pour beaucoup, mais il est clair que l’achat de followers ne fait que la démolir. Si un nombre d’abonnés conséquent peut flatter l’égo, le retour sur investissement est faible voire inexistant. D’ailleurs, ce comportement est très mal perçu par les algorithmes des réseaux sociaux, qui suppriment automatiquement les comptes inactifs. Une communauté engagée sur les réseaux sociaux ne s’achète pas, néanmoins, il existe de nombreux moyen de gagner en visibilité sans perdre en crédibilité, notamment les publicités.

marketing olfactif

Le marketing olfactif : l’odeur comme argument de vente

Le marketing olfactif : l’odeur comme argument de vente 2000 1500 Sharing

L’invention du marketing sensoriel remonte aux années 1870, avec l’apparition des grands magasins tels que le Bon Marché à Paris. De la diffusion de musique à la création d’une atmosphère visuelle, le marketing qui sollicite les cinq sens est devenu une norme dans le secteur du retail. Pourtant, et malgré son fort potentiel, le marketing olfactif est celui qui a été le moins développé jusqu’à présent.

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L’odorat se différencie des autres sens du fait qu’il soit directement relié à des zones du cerveau impliquées dans la mémoire, l’affectivité et les émotions. Le simple fait de sentir une odeur peut déclencher — consciemment comme inconsciemment — un souvenir ou une émotion, d’ailleurs on estime que 80% de la perception est liée à l’odorat. L’influence de certaines odeurs sur le comportement est prouvée : certaines sont apaisantes, d’autres sont au contraire répulsives. On constate par exemple qu’une odeur de propre dans les lieux publics fait considérablement baisser le nombre d’incivilités et de dégradations, de la même manière qu’une odeur peut rassurer un patient dans un bloc opératoire.

Le marketing olfactif, une tendance qui se démocratise

D’abord plébiscité par les secteurs de l’hôtellerie et du luxe, le marketing olfactif se développe aujourd’hui dans des secteurs variés, tels que l’automobile, la culture, la banque ou encore la santé. Beaucoup de marques l’ont compris : les odeurs créent de l’émotion, et peuvent être un réel levier pour ancrer l’expérience d’achat du client dans sa mémoire. Si vous êtes déjà rentré dans une boutique Abercrombie & Fitch, Lush ou Nature et Découvertes, vous en avez certainement l’odeur en tête rien qu’en lisant cet article, et c’est exactement le but recherché : tout comme l’identité visuelle, l’identité olfactive est une vraie signature.

S’il a souvent été utilisé pour pousser à l’achat, notamment dans le secteur alimentaire avec la diffusion d’odeurs alléchantes, le but du marketing olfactif est aujourd’hui assez différent : il s’agit de créer une atmosphère agréable et rassurante, et de séduire les clients en améliorant leur expérience.

UGC

UGC (User Generated Content)

UGC (User Generated Content) 2000 1500 Sharing

L’acronyme UGC (pour “User Generated Content” ou “contenu créé par les utilisateurs”) désigne le contenu créé ou directement influencé par les utilisateurs.
Wikipédia est certainement le média le plus populaire utilisant cette méthode : chaque utilisateur peut partager son savoir et contribuer librement à cette encyclopédie coopérative.

Une méthode qui s’inscrit parfaitement dans une démarche d’Inbound Marketing

Cette méthode s’inscrit dans une démarche d’inbound marketing, puisqu’elle place l’utilisateur au coeur de la stratégie. Celui s’impose comme un ambassadeur, un prescripteur qui recommande à sa communauté de faire confiance à une marque. Commentaires, avis, posts sur des forums ou des réseaux sociaux, podcasts vidéos, photographies, articles de blog, tweets, l’User Generated Content peut prendre de nombreuses formes et présente des avantages considérables dans le cadre d’une stratégie marketing.

Une solution rentable

L’avantage principal du contenu généré par les utilisateurs est son coût, ou plutôt sa gratuité : l’utilisateur publie du contenu de son plein gré, et sans attendre de contrepartie. Lorsqu’un utilisateur publie du contenu en rapport avec une activité, il s’agit d’une publicité gratuite.
Selon Hubspot, 90% des prospects consultent les avis en ligne. Aujourd’hui les consommateurs ont tendance à faire confiance au bouche à oreille plutôt qu’à la publicité traditionnelle, c’est pourquoi l’UGC est sans aucun doute l’une des meilleures méthodes pour accroître la confiance accordée à sa marque.
Parallèlement, recevoir des avis, favorables ou non, permet d’adapter une offre aux attentes réelles des clients. Une prise en compte du feedback des consommateurs dans l’élaboration de nouveaux produits ne peut être que bénéfique dans la relation client : les clients se sentent écoutés, et participent réellement à la création d’une image de marque voire d’une communauté.
Enfin, et c’est le cas de Wikipédia notamment, l’UGC peut permettre de proposer un contenu riche est varié. D’autres marques telles que GoPro ont d’ailleurs axé la majeure partie de leur stratégie publicitaire sur du contenu généré par les utilisateurs. Le leader mondial du marché des caméras vidéo amateurs ne publie pratiquement que des vidéos filmées par des clients réels pour promouvoir ses produits, une approche communautaire du marketing qui a fait ses preuves.

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4 tendances UX à suivre

4 tendances UX à suivre 2000 1500 Sharing

L’UX design vise à optimiser l’interaction d’un utilisateur avec une interface. Satisfaire l’utilisateur par un meilleur confort a toujours été une priorité, et cela dans tous les domaines. En matière d’UX, l’innovation est aussi un objectif prioritaire.
Voici donc les 4 tendances à suivre en matière d’expérience utilisateur en ligne.

La reconnaissance vocale

Les recherches vocales sur Google ont été multipliées par 35 entre 2008 et 2016. Les assistants virtuels tels que Siri, Alexa ou Google ont participé à démocratiser l’usage de la reconnaissance vocale : la voix est est un marché en plein essor. Cette pratique, qui rend l’expérience utilisateur plus fluide et pratique, et aujourd’hui surtout utilisée pour écouter de la musique ou faire une recherche internet. Néanmoins, il est plus que probable que d’autres usages tels que le shopping se développeront petit à petit.

Les interfaces personnalisées

Netflix l’a bien compris, la recette du succès est de proposer une expérience personnalisée selon chaque utilisateur. L’interface réagit et évolue en fonction des intérêts de l’utilisateur, ses précédentes recherches, ses interactions ou encore ses préférences. Finalement, l’expérience vécue est totalement personnalisée et correspond exactement à ce que recherche l’utilisateur, le graal pour un UX designer.

La réalité augmentée

Si les réseaux sociaux, notamment Instagram et Snapchat, utilisent la réalitée augmentée depuis quelques années déjà à des fins ludiques, les plateformes de e-commerce y voient aujourd’hui une réelle opportunité. D’ailleurs, le géant suédois Ikea l’utilise déjà : depuis l’application mobile Ikea, les utilisateurs peuvent visualiser la manière dont un meuble s’intègre à leur intérieur en réalité virtuelle.

L’authentification biométrique

Les menaces numériques ont augmenté, et dans un monde où la protection des données est au coeur des préoccupations, les entreprises et leurs clients doivent renforcer leur sécurité en ligne. Les technologies biométriques, notamment la reconnaissance faciale et les empreintes digitales, sont certainement la meilleure des solutions à ce besoin. D’ailleurs, elles sont déjà utilisées pour sécuriser les banques en ligne, par exemple. À l’avenir, la possibilité de se connecter biométriquement sur différents réseaux sociaux ou interfaces sera certainement une banalité, mais surtout un gage de sécurité pour les utilisateurs (d’autant plus que cela règle aussi le problème des multiples mots de passe à retenir).

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4 fonctionnalités méconnues de Facebook pour booster vos leads

4 fonctionnalités méconnues de Facebook pour booster vos leads 2000 1500 Sharing

La majorité des entreprises possèdent une page Facebook. Pourtant, nombreuses sont celles qui ne voient en Facebook qu’un outil pour partager quelques photos et statuts. Aujourd’hui, le réseau social propose de nombreuses fonctionnalités additionnelles permettant d’attirer des leads.

Et si on vous disait qu’il est possible de gagner en visibilité et booster ses ventes grâce à Facebook sans même investir dans la publicité ?

Les réponses automatiques

Facebook Messenger est une fonctionnalité intéressante à intégrer dans une stratégie marketing puisqu’elle permet une proximité avec la communauté, à condition bien évidemment d’y être attentif. Il n’y a rien de pire pour un internaute que de ne pas recevoir de réponse à sa requête. D’ailleurs, lorsqu’ils se rendent sur une page, les utilisateurs peuvent voir le temps de réponse moyen ainsi que le taux moyen de réponse de cette page. Facebook attribue un badge “très réactif aux messages” aux pages présentant de bons résultats.
Pour les optimiser, rien de tel qu’une réponse automatique : chaque personne qui rentre en contact via Messenger avec une page reçoit instantanément une réponse, lui expliquant par exemple que l’entreprise n’est pas disponible pour le moment mais qu’elle répondra à la requête dans les meilleurs délais.
Pour activer cette fonctionnalité, il faut d’abord s’assurer que la case qui autorise les visiteurs à envoyer des messages privés est cochée dans les paramètres de la page (Paramètre > Général).
Ensuite, dans l’onglet “messagerie” des paramètres, puis dans “assistant de réponse”, et enfin dans “accéder aux réponses automatiques”, il suffit de cocher “réponse automatique” puis de configurer une réponse.

Découper les vidéos Facebook Live pour la rediffusion

Lors d’un Facebook Live, il faut un certain temps avant d’avoir beaucoup de spectateurs, et les premières secondes (voire minutes) sont souvent chaotiques. Heureusement — et c’est une toute nouvelle fonctionnalité — il est possible de rogner la vidéo après sa diffusion pour améliorer l’expérience des futurs spectateurs. Pour cela, il suffit de se rendre dans “modifier la publication” puis “découpage vidéo”. Le résultat alors obtenu est plus attrayant puisqu’il y a de nombreux spectateurs dès les premières secondes.

Ajouter un widget “Messenger” sur un site web

Un Live Chat sur un site web est en général assez apprécié puisqu’ils permet aux utilisateurs d’obtenir une réponse personnalisée en quelques secondes. Cependant, les chatbots et autres assistants virtuels sont difficiles à mettre en place, et surtout payants. Heureusement, Facebook propose d’intégrer une fenêtre de Live Chat reliée à Messenger au code d’un site web, et cela de manière extrêmement simple et bien sûr gratuite. Dans les paramètres, dans l’onglet “plateforme Messenger”, puis dans “Plugin de discussion client”, et après quelques configurations et personnalisations, Facebook génère un code HTML à intégrer directement sur le site web.

Activer la prise de rendez-vous directement depuis Facebook

Comme Instagram, Facebook propose d’afficher des boutons d’appel à l’action personnalisés sur les pages professionnelles, et notamment le bouton “réserver”. Deux options de redirection s’offrent alors : l’une sur un site web et l’autre directement sur Facebook. En choisissant “Rendez-vous sur Facebook”, plusieurs options de configuration sont disponibles, par exemple la possibilité de confirmer ou non les rendez-vous, ou de les synchroniser avec un calendrier Google.

Facebook business manager

Facebook Business Manager

Facebook Business Manager 2000 1500 Sharing

Nombreux sont les propriétaires d’une page Facebook ou d’un compte de publicité sur le réseau social. Pour pouvoir les gérer simplement, il existe une solution : le Business Manager.

Qu’est ce que le Facebook Business Manager ?

On peut définir le Business Manager comme un outil permettant une gestion simplifiée de l’accès à l’administration et aux performances d’une page.
À l’origine, les équipes Social Media étaient dans l’obligation de se connecter depuis leur compte personnel pour avoir accès à l’administration d’une page. De la gestion des différents accès aux confusions entre comptes personnels et comptes administrateurs, cette solution était finalement assez risquée. Pour pallier ces problèmes, Facebook a introduit Business Manager, une plateforme qui permet de gérer les rôles des pages et comptes publicitaires d’un seul et même endroit.

Pourquoi utiliser Business Manager ?

L’intérêt principale du Business Manager est qu’il rassemble en une seule et même interface l’administration des pages facebook ainsi qu’un suivi de leurs performances et statistiques.
Par ailleurs, il est assez fréquent qu’un utilisateur pense commenter la publication d’un de ses amis en son nom, mais qu’il commente en réalité au nom de la page dont il est administrateur. Il s’agit d’une situation plutôt inconfortable, et Facebook Business Manager est certainement la meilleure solution pour l’éviter. Bien que les administrateurs se connectent via leur compte personnel, le design d’une page Business Manager se distingue du design d’une page personnelle. Par ailleurs, pour donner l’accès à Business Manager à quelqu’un, nul besoin d’être ami avec lui : la plateforme permet de distinguer le personnel du professionnel.
Le principal intérêt de Facebook Business Manager est qu’il peut centraliser l’administration d’un grand nombre de pages sur une seule interface. Pour une agence, Business Manager est un outil idéal puisqu’il permet de créer des comptes publicitaires séparés pour chaque client et de payer les publicités avec différents moyens de paiement, ainsi que de donner accès à ses clients à toute ou une partie de l’administration d’une page (entre autres).
Et bonne nouvelle, cet outil est totalement gratuit !

WYSIWYG

WYSIWYG

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L’acronyme WYSIWYG (“What You See Is What You Get”, en français “ce que vous voyez est ce que vous obtenez”) désigne une interface utilisateur permettant de composer virtuellement le résultat voulu. Les logiciels de traitement de texte tels que Word sont des éditeurs WYSIWIG : ils permettent à l’utilisateur de voir son document tel qu’il sera publié et d’effectuer sa mise en forme sans avoir à mémoriser et à utiliser des commandes complexes.

L’utilisation d’éditeurs WYSIWYG dans la création de sites web

Dans la création de sites web, un éditeur WYSIWYG (WordPress par exemple) permet aux utilisateurs de pouvoir créer un site web sans connaissances approfondies du langage HTML. En fait, l’éditeur interprète les actions de l’utilisateur pour les convertir en code HTML en arrière plan. L’utilisateur, quant à lui, voit un résultat semblable au résultat final, place et met en forme ses éléments visuellement, sans entrer aucune formule complexe ni code.
Finalement, l’utilisation de ce type d’éditeurs correspond tout à fait aux utilisateurs souhaitant avant tout se concentrer sur le design.

Les limites de ces éditeurs

Aussi simple que soit le principe du WYSIWYG, les éditeurs restent limités et génèrent souvent des erreurs dont la source est parfois inconnue. S’ils apparaissent comme la solution parfaite pour tout utilisateur lambda désireux de créer son site web sans aucunes connaissances, ces éditeurs nécessitent tout de même des notions dans différents langages informatiques (HTML, CSS, JavaScript et PHP notamment). Certains éditeurs n’offrent pas énormément de possibilités de personnalisation. Les thèmes utilisés sont standards, et c’est en rentrant dans le code qu’un utilisateur peut obtenir un résultat unique et entièrement personnalisé. Par ailleurs, un éditeur “what you see is what you get” est supposé, par définition, donner un aperçu fidèle du résultat final. Cependant, des problèmes spécifiques à Internet subsistent. Les différents systèmes et navigateurs produisent en effet des résultats différents, puisque les spécificités d’affichage sont propres à chacun.

instagram insights

Instagram lance les comptes “créateur”

Instagram lance les comptes “créateur” 2000 1500 Sharing

Force est d’admettre que la manière d’utiliser Instagram a bien changé depuis sa création : les influenceurs y ont migré, délaissant alors Facebook et Youtube. Après la possibilité de créer un compte professionnel sur Instagram et face au nombre croissant d’influenceurs, le réseau social propose depuis quelques jours un troisième type de compte : le compte créateur.

Une fonctionnalitée spécialement conçue pour les influenceurs

Si les comptes professionnels s’adressent plutôt aux détaillants, aux entreprises locales, aux organisations et aux prestataires de services, Instagram décrit les comptes créateurs comme adaptés aux personnalités publiques, aux producteurs de contenu, aux artistes et aux influenceurs.

instagram créateur

Une nouvelle messagerie

Avec le compte créateur, la boîte de réception comporte deux onglets, l’onglet principal et l’onglet général, qui permettent une séparation nette entre les amis proches, les entreprises et les fans. Cela inclut notamment la possibilité de déplacer des messages entre les dossiers.

Des statistiques plus précises

L’onglet statistiques d’un compte créateur est assez semblable à celui d’un compte professionnel. L’utilisateur a accès à des informations telles que le sexe, la tranche d’âge et la localisation de ses abonnés, les publications et stories que le public voit et lesquelles l’intéressent le plus. Le compte créateur fournit cependant des informations supplémentaires et plus précises, comme une analyse graphique du nombre d’abonnés gagnés et perdus jour après jour par exemple.

Des changements du côté des coordonnées et étiquettes de catégorie

Alors que sur les comptes professionnels, l’appellation la plus proche du métier d’influenceur était “personnalité publique”, les catégories sont bien plus nombreuses et précises avec un compte créateur : on y trouve entre autres les catégories “blogueur”, “webdesigner”, “conférencier”, “DJ”, “gamer” ou encore “mannequin”. Les coordonnées et étiquettes de catégorie peuvent par ailleurs être activées ou désactivées. Autrement dit, les coordonnées d’un influenceur n’apparaissent plus forcément sur son compte, une option que n’offrent pas les comptes professionnels.

Passer à un compte Instagram créateur : le mode d’emploi

Les comptes créateur sont accessibles à tous, peu importe le nombre d’abonnés. Pour passer d’un compte personnel à un compte créateur, il suffit de se rendre dans les paramètres d’Instagram puis dans l’onglet “compte”. Il est ensuite proposé de passer à un compte professionnel ou à un compte créateur. Il n’est pas obligatoire d’y lier une page facebook, et cette fonctionnalité est bien évidemment gratuite.

saas

SaaS

SaaS 2000 1500 Sharing

Un SaaS (Software as a Service, ou Logiciel en tant que Service) est un logiciel hébergé sur le serveur d’un prestataire, accessible à distance (par exemple via un navigateur web), et dont la facturation s’effectue sous forme d’abonnement, ou proportionnellement à l’utilisation de certaines ressources. Le terme SaaS est souvent remplacé par le terme “cloud” ou “web-based software”.
Parmi les outils d’emailing, on en trouve de nombreux, dont le plus connu est Mailchimp. Généralement, la facturation se fait proportionnellement au nombre de mails envoyés. Les logiciels de CRM (gestion de la relation client), tels que Salesforce ou Sugar CRM, et de plus en plus de logiciels de conception graphique comme Piktochart (permettant de créer des infographies) sont des SaaS.

Les avantages des SaaS

Leur principal intérêt est qu’ils sont accessibles de partout : Il suffit de posséder un appareil connecté pour pouvoir en profiter. De plus, toute la maintenance d’un SaaS est effectuée par le prestataire directement. L’utilisateur n’a donc aucune mises à jour à effectuer. Par ailleurs, le logiciel est évolutif, c’est-à-dire que le prestataire y ajoute de nouvelles fonctions régulièrement. Enfin, contrairement à des logiciels achetés sous licence et maintenus en interne, les logiciels hébergés offrent une certaine flexibilité, puisque les conséquences d’un changement d’outil sont moindres.

Les inconvénients des SaaS

Leur principal inconvénient est qu’ils sont régulièrement la cible d’attaques de hackers. Si elles réussissent, ces attaques donnent accès aux données de milliers d’utilisateurs d’un coup, puisque celles ci sont réunies en une seule et même plateforme. Néanmoins, les SaaS sont en théorie plus sécurisés qu’un logiciel en interne.
L’une des raisons de la réticence des entreprises à utiliser des SaaS est qu’elles ne peuvent pas réellement contrôler les données, ce qui représente une menace lorsqu’il s’agit de données privées ou sensibles, par exemple les données client d’un CRM.