Clickbait

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Le clickbait (en français piège ou appât à clics, vulgairement appelé “putaclic”) est un terme qui désigne les liens uniquement destinés à générer une augmentation démesurée du taux de clics sur une page web. Pour cela, le clickbait s’appuie sur l’une des caractéristiques fondamentales de l’être humain : sa curiosité. Avec des titres et images racoleurs, aguicheurs et souvent mensongers, appâter l’utilisateur est d’une simplicité innée. À l’origine, cette technique était majoritairement utilisée dans des bandeaux publicitaires. Aujourd’hui, et devant son efficacité, même les médias les plus sérieux n’hésitent pas à en user pour créer un effet de buzz, sur les réseaux sociaux notamment.

Comment ça marche ?

Les liens clickbait sont omniprésents sur le web et n’ont comme seul objectif celui de faire gonfler le montant des revenus publicitaires, au détriment de la qualité du contenu. Généralement, le titre d’un lien clickbait ne fournit que peu d’informations sur le contenu en lui même, mais attise la curiosité de l’internaute avec des éléments émotionnels.
Le succès des liens clickbait réside en sa simplicité à être mis en place dans une stratégie éditoriale. En effet, le contenu ne nécessite ni recherche de fond ou expertise, seulement un titre aguicheur. La satisfaction du lecteur quant à l’article n’est pas importante, puisqu’une augmentation massive du taux de clics est le seul effet attendu.
Cependant, il s’agit d’un effet à court terme. Le contenu étant déceptif pour le lecteur, celui-ci quitte rapidement la page. Ainsi, le taux de rebond augmente, ce qui, dans une stratégie de SEO est un fléau. Quand un article qualitatif peut être réutilisé et générer de la fréquentation récurrente sur le long terme, les articles clickbait ne génèrent aucune interaction, décrédibilisant le média en question.

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Depuis 2010, l’utilisation de liens clickbait est tellement récurrente que les lecteurs la voient comme polluante. Facebook a d’ailleurs récemment pris des mesures pour éviter cette pratique : désormais, l’algorithme du réseau social prend en compte le temps passé à lire chaque article pour en déterminer la qualité, une mauvaise nouvelle pour les adeptes du “putaclic”.