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Qu'est-ce que l'open data ? Agence Sharing

Qu’est-ce que l’Open Data ?

Qu’est-ce que l’Open Data ? 2000 1500 Sharing

Terme courant dans le monde actuel du numérique, l’Open Data est utilisée dans de nombreux domaines d’activités. Néanmoins, le sens du mot n’est pas toujours clair pour tous. La plupart ne savent pas comment exploiter ces données. Pour faire le point sur le sujet, voici l’essentiel à savoir sur l’Open Data.

Définition

L’Open Data, ou données ouvertes, sont des données non personnelles que tout le monde peut trouver, utiliser, exploiter, réutiliser et partager. Elles ne sont soumises à aucune restriction d’un quelconque ordre que ce soit juridique, financière ou technique. Les données ouvertes sont interopérables avec d’autres ensembles de données. Pour qu’il y ait interopérabilité entre les données qui viennent de différentes sources, le W3C (World Wide Web Consortium) a mis en place les standards de l’Open Data. Les données sont mises à disposition via un langage de programmation commun. Un élément programmatique sert d’intermédiaire entre toutes les informations.

D’où vient l’open data ?

On parle surtout d’open data dans le secteur public. Il s’agit souvent de budget, de statistiques et de résultats d’études mis à disposition par le gouvernement et les organismes caritatifs. Cependant, elle peut venir de différentes sources. Elle touche tous les secteurs dont celui des produits, du design, des affaires et des entreprises. En effet, l’open data s’applique aussi aux données comme les images, les textes et la musique que les entreprises peuvent exploiter pour leurs activités. La mise en place de données sous licences ouvertes est permise à tous, afin que le public puisse s’en servir.

A quoi sert l’open data pour les entreprises

Pour les entreprises, les open data permettent essentiellement de réduire les coûts liés aux données. Grâce à elles, les études de marché sont facilitées. Les entreprises de toute taille ont plus de possibilité de saisir de nouvelles opportunités et de prendre les bonnes décisions. Les données ouvertes permettent aux entreprises de développer des applications pour partager des données sur le web.

Avoir des données ouvertes sur son site est aussi un très bon moyen d’attirer de nouveaux visiteurs. De ce point de vue, elles permettent aux entreprises d’améliorer leur notoriété. Néanmoins, il faut dire qu’elles ont aussi des inconvénients.

Les limites de l’Open Data

Certaines données ouvertes ont parfois un coût que les collectivités et les PME ne peuvent pas toujours assumer. Afin de pouvoir lire et utiliser la masse de données ouvertes sur internet, les entreprises ont en outre besoin d’un outil de data visualisation. L’utilisation de telles données nécessite également de jongler avec les principes du RGPD afin qu’aucune donnée personnelle ne soit exposée. Pour finir, il y a des risques que les données, étant une matière brute, soient mal interprétées par les utilisateurs et finissent par fausser les informations diffusées.

En résumé, les open data sont une source précieuse d’informations pour le public et les entreprises mais il faut tenir compte de ses limites. Les données ouvertes permettent aux entreprises de développer des ressources utiles à leurs communautés afin d’étendre leurs connaissances et leur savoir, mais il faut connaître les droits d’utilisation accordés par le propriétaire des données en question avant de les utiliser. 

Net Promoter Score - Agence de communication Sharing

Net Promoter Score

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Pour pouvoir avancer, toute entreprise a besoin d’avoir des feedbacks de ses clients. C’est tout l’intérêt du Net Promoter Score. Le NPS est en effet un indicateur utilisé par les marques afin de connaître la proportion de clients susceptibles de recommander leurs produits ou services à des tiers.

Comment obtenir le Net Promoter Score

Pour obtenir ce score, l’entreprise pose une seule question à ses clients : « Quelle est la probabilité que vous recommandiez ce produit/cette marque à un ami ? ».  Le client répond à la question en notant le produit ou la marque sur une échelle de 0 à 10. Selon leurs réponses, les clients sont classés dans 3 catégories :

– les détracteurs : ce sont les clients qui ont donné une note comprise entre 0 et 6. Ils ne sont donc pas très satisfaits de votre offre et pourraient même la déconseiller à leurs connaissances.

– les passifs : Ils vous donnent 7 ou 8 comme note. Ce sont des clients qui apprécient votre marque ou votre produit, mais qui pourraient bien aller chez la concurrence si l’offre y est plus intéressante. Vous ne pouvez donc pas totalement compter sur eux pour recommander vos produits et services.

– les promoteurs : pour eux, votre offre mérite un 9 ou un 10. Ces clients diront du bien de votre entreprise, ce sont les ambassadeurs de votre marque.

Pour être fiable, l’enquête doit être réalisée auprès de 300 personnes au minimum. Ensuite, pour obtenir le score, il faut soustraire le nombre de détracteurs au nombre de promoteurs, on divise le résultat par le nombre de personnes interrogées puis on multiplie par 100. (Nb de promoteurs – Nb de détracteurs) / Nb de personnes interrogées x 100.

Une fois le résultat obtenu, il peut vous servir à différentes fins.

Pourquoi utiliser le NPS ?

Le premier avantage du Net Promoter Score est sa simplicité. Il est facile à réaliser et à évaluer. De plus, selon les réponses des clients, il est possible de poursuivre le sondage en posant des questions ouvertes. Vous pouvez par exemple demander à un client détracteur quels sont les aspects qui lui ont déplu. L’enquête vous permet ainsi de comprendre le désengagement de vos clients et de réorienter votre stratégie marketing avec des données concrètes. De même, vous pouvez demander à un client promoteur ce qu’il a particulièrement apprécié pour continuer dans ce sens. Par ailleurs, le NPS peut aussi servir à comparer les performances de vos boutiques et magasins puis à réagir en conséquence. Il est également possible d’utiliser le Net Promoter Score pour établir des scores sectoriels et pour faire du benchmarking. Constatez l’évolution de votre NPS chaque année et comparez-la avec celle de vos concurrents.

Les limites du NPS

Si le Net Promoter Score est facile à mettre en œuvre, il a aussi quelques inconvénients à tenir en compte. En effet, pour savoir si vous avez un bon score ou pas, il faut d’abord connaître le NPS moyen de votre secteur. Il est variable selon le type de produit et l’endroit où l’enquête est réalisée. Il faut aussi savoir que le NPS sera différent suivant l’âge des personnes interrogées. De même, vos collaborateurs et la différence de culture peuvent biaiser les informations si vous opérez au niveau international.

A noter que l’enquête peut être réalisée à chaud (juste après un achat) pour évaluer l’expérience client, à tiède (dans les 10 jours suivant l’achat) pour avoir un véritable feedback et à froid (par trimestre, par an) pour savoir si votre produit convient bien à vos clients dans son usage quotidien.

Onboarding Client - Agence Sharing

Onboarding Client

Onboarding Client 2000 1500 Sharing

L’onboarding client est un processus qui consiste à accompagner un nouveau client dans l’utilisation du produit ou du service dont il vient de faire l’acquisition. Son objectif est de créer une relation durable avec le client. Il vise à fidéliser et à transformer le client en ambassadeur de marque. L’onboarding client peut se faire de différentes manières. Selon la complexité du produit, il peut se faire via les plateformes numériques mais aussi par des appels téléphoniques ou même par des rendez-vous physiques. L’onboarding client est particulièrement utile pour les produits où une période d’essai est proposée aux clients. Il en est de même pour les produits technologiques difficiles à prendre en main et pour les services vendus en abonnement. Cette démarche permet au client de tirer immédiatement profit de son acquisition.

Quels sont les intérêts de l’onboarding client ?

L’onboarding client offre de nombreux avantages, non seulement au client qui vivra alors une belle expérience, mais aussi et surtout aux marques. En accompagnant les clients dès leur premier achat, celles-ci gagnent en notoriété. Elles créent une relation de confiance avec ses clients qui vont naturellement les recommander à d’autres. Grâce à cette réputation, elle constitue également une base de nouveaux leads sans avoir à fournir plus d’efforts. Par ailleurs, les démarches réalisées pendant le processus permettent aux entreprises de connaître les réels besoins de leurs clients. Elles pourront ajuster leur stratégie marketing par conséquent.

L’onboarding client a aussi un impact direct sur le portefeuille de l’entreprise. Il lui permet d’économiser sur les coûts d’acquisition de nouveaux clients. L’onboarding client est d’autant plus important en B2B afin que perdure la collaboration entre une marque et ses partenaires malgré les subtilités de la concurrence.

Comment se déroule le processus ?

L’onboarding client se prépare, il faut avoir une stratégie pour intégrer le client et le fidéliser sur le long terme. Au préalable, vous aurez besoin de connaître les profils de vos clients. Il faut savoir quelles ont été leurs problématiques par rapport à vos produits et services. Pour cela, il est recommandé d’utiliser un CRM. Afin d’optimiser vos résultats, l’idéal est de dédier une équipe à l’onboarding client. Elle travaillera conjointement avec le service clientèle. Pour réussir sa mission, l’équipe d’onboarding suit quelques étapes :

– Souhaiter la bienvenue et remercier le nouveau client : le client a besoin de savoir qu’il est important. Il doit comprendre que la marque qu’il a choisie ne se contente pas de lui vendre des produits. C’est aussi l’occasion d’inviter le client à utiliser son produit (ajoutez un CTA) et de lui proposer un accompagnement.

– Envoyer des e-mails au fur et à mesure du parcours : le premier e-mail après l’e-mail de bienvenue explique la démarche que vous allez adopter pour l’accompagner. Informez-le qu’il y aura d’autres e-mails, des didacticiels, des vidéos interactives, des appels, etc. Le processus d’onboarding amène le client à suivre un cursus d’apprentissage au cours duquel vous serez toujours à ses côtés pour l’accompagner jusqu’à le rendre autonome.

– A la fin de l’apprentissage (la fin de la période d’essai du produit par exemple), il faut évaluer la satisfaction du client. Il ne s’agit pas de lui faire passer un examen mais de trouver une façon ludique de connaître ses impressions et son niveau de connaissance du produit. Vous pouvez par exemple créer un quizz qui sera évalué par un score.

– Féliciter le client : il s’agit de confirmer son choix ici. Encouragez-le à passer à l’achat s’il vient de terminer un essai. Si vous l’avez déjà converti en client et qu’il s’en est bien sorti avec votre quizz, vous pouvez l’inviter à faire partie de votre programme d’ambassadeur. Dans le cas où le client a encore éprouvé certaines difficultés, encouragez-le et soutenez-le en envoyant des contenus encore plus riches, plus détaillés.

Pour finir, il est important d’être réactif si l’on veut retenir un client. Ne manquez pas de féliciter le client à chaque fois qu’il passe une étape. Dans vos documents d’apprentissage, soyez le plus clair possible. Ajoutez des légendes sur les fonctionnalités, des copies d’écran, une FAQ… Pour être plus efficace, vous pouvez automatiser l’envoi de vos e-mails et notifications suivant chaque étape franchie par le client.

Qu'est-ce que le Churn - Agence Sharing

Churn

Churn 2000 1500 Sharing

Le churn qui signifie attrition en français désigne la perte de clients ou d’abonnés d’une entreprise. Il peut être total, c’est-à-dire que le client part directement chez un concurrent, ou relatif quand il reste fidèle à la marque mais opte pour un autre produit ou service. Le churn est un terme utilisé généralement dans tous les domaines où le développement de l’entreprise dépend du nombre de ses abonnés ou utilisateurs. Il sert à évaluer le taux de fidélité des clients et par conséquent leur taux de satisfaction. L’indicateur de performance utilisé pour mesurer l’attrition est le «churn rate».

Pourquoi et comment calculer le churn rate

Le churn rate est un KPI indispensable pour optimiser les résultats d’une stratégie de fidélisation de clients. Il s’agit du ratio entre le nombre d’abonnés et le nombre d’utilisateurs qui se sont désabonnés d’un service pendant une période donnée. En mesurant le taux d’attrition, il devient plus facile de déceler les failles du service clientèle ou marketing et de réorienter avec plus de précision sa stratégie de fidélisation. Le but étant d’adapter les offres de l’entreprise aux besoins de ses clients.

Calculer le taux d’attrition permet aussi aux entreprises de mesurer leurs performances sur les réseaux sociaux et dans leurs campagnes d’e-mailing. Le taux d’attrition permet en outre d’évaluer la durée de vie de ses clients et de conclure le « revenue churn » ou la perte de revenu. Pour calculer le churn rate, il faut diviser le nombre de désabonnements par le nombre total des abonnés sur la période concernée. L’évaluation du churn rate doit se faire périodiquement pour avoir une bonne visibilité sur son évolution.

Comment le réduire ?

Afin de limiter la perte de clients, n’hésitez pas à leur donner la parole et prenez le temps de les écouter. Pour cela, vous pouvez déjà commencer par échanger avec vos clients sur les messageries instantanées des réseaux sociaux et à ajouter des avis clients sur votre site. Vous pouvez aussi réaliser des sondages pour connaître leurs ressentis. Pour les prospects et nouveaux utilisateurs, élaborez une stratégie d’onboarding client afin de les fidéliser.

Apprenez à prévenir le départ de vos clients en observant leur comportement. S’ils diminuent par exemple le nombre des produits qu’ils achètent, cela pourrait-être un signal pour vous. Approchez-les afin de connaître la cause du changement et de savoir comment vous pouvez y remédier. N’oubliez pas que retenir un client coûte bien moins cher qu’en acquérir un nouveau ! Récompenser les clients fidèles est aussi un excellent moyen pour les retenir et de les protéger des nombreuses offres de la concurrence.

Pour finir, si vous voulez avoir un churn rate fiable et connaître les vrais sentiments de vos clients par rapport à vos produits et services, n’essayez pas de l’augmenter de façon artificielle : en forçant le renouvellement de contrat, en imposant des frais de résiliation de contrat très élevés, en multipliant les procédures compliquées, etc. En laissant vos clients agir comme ils le sentent, ils vous apportent une véritable aide pour améliorer vos prestations et par conséquent conquérir et fidéliser davantage de personnes.

Qu'est-ce qu'un moodboard - Agence Sharing

Moodboard

Moodboard 2000 1500 Sharing

Littéralement traduit par « tableau d’humeur » par les uns et défini comme étant une planche des tendances par les autres, le moodboard est un outil créatif dont se servent les designers pour définir les bases de leurs concepts. Il s’agit d’un montage de différents éléments graphiques qui inspirent le créateur et qu’il va synthétiser dans un document. Le moodboard peut être constitué par des images trouvées sur internet et de cartes postales mais aussi par des éléments plus concrets comme les œuvres d’art, les plantes, les tissus ou autres objets. Le moodboard représente les sources d’inspiration de son créateur pour l’aider à définir l’univers dans lequel il va développer son projet.

Pourquoi faire un moodboard ?

Pour créer son œuvre, un artiste ou un designer a besoin d’inspiration et le moodboard est un excellent outil pour la développer. En partant d’un thème, le créateur rassemble dans son document tous les éléments qui l’inspirent et il pourra aisément faire le tri par la suite. Il en sortira alors une ligne directrice pour son nouveau projet, une identité visuelle cohérente. Mais ce n’est pas la seule utilité du moodboard. Il sert aussi d’outil de référence. Le moodboard évite ainsi la confusion et la perte de temps pour l’équipe créative et aussi vis-à-vis du client. Pour ces raisons, le moodboard est utile pour tout type de projet créatif allant du graphisme à l’organisation d’événement, en passant par le webdesign, la décoration ou encore pour la création d’une nouvelle collection de produits.

Comment s’y prendre ?

Pour créer un moodboard, commencez par chercher les images en rapport avec votre thème, un site web de produits de luxe par exemple. Rassemblez des images du web, de magazines, intéressez-vous à la typographie mais n’hésitez pas non plus à photographier des affiches, des mobiliers, des étoffes et tout ce qui peut vous aider à créer une identité visuelle unique et mémorable.

Le moodboard peut ressembler à un simple collage à première vue mais après un premier tri, les idées deviennent rapidement plus claires. Éliminez les éléments qui n’ont aucun rapport avec les autres et donnez un titre (un mot-clé) aux séries de visuels qui vous semblent cohérentes. L’idéal est de retenir quelques couleurs principales (2 ou 3), autant de typographies et une dizaine d’images qui ont vraiment du sens pour votre projet et qui vous permettent de le décrire.

Une fois le tri effectué, procédez à la création du moodboard. Si vous créez un moodboard physique, imprimez les images que vous avez trouvées sur internet pour les disposer avec les autres éléments que vous avez recueillis sur votre planche d’inspiration. S’il s’agit d’un moodboard digital, vous pouvez facilement manipuler tous les éléments grâce à des outils simples comme Powerpoint, Canva ou aussi Pinterest. Votre objectif est ici de créer des liens entre les éléments tout en restant cohérent. Mélangez donc les palettes de couleurs, les typographies et les visuels pour créer l’identité visuelle du site à concevoir.

Sans perdre de vue le délai imparti pour la réalisation de votre projet, vous pouvez afficher votre moodboard au vu de toute votre équipe afin que chacun puisse le faire évoluer avant de boucler sa version définitive.

Objectif SMART

Objectif SMART 2000 1500 Sharing

On parle beaucoup d’objectif SMART dans l’inbound marketing. Mais qu’est-ce exactement ? A quoi sert-il et comment le définir ?

Qu’est-ce qu’un objectif SMART ?

SMART, en plus de signifier « intelligent » en anglais est l’acronyme de Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini. Un objectif SMART est donc un objectif qui respecte ces 5 critères. A lui seul, l’objectif SMART trace les grandes lignes de la stratégie marketing à suivre par ceux qui le définissent. Si le sens de l’acronyme semble être assez clair, il n’est pas toujours évident de définir un tel objectif. Il faut préciser la manière dont chacun de ces critères doit être rempli pour le formuler.

Spécifique

Un objectif spécifique est clair, précis. Il ne permet pas d’interprétation. Par exemple, « augmenter la satisfaction client » n’est pas un objectif spécifique. Satisfaire les clients peut se faire de différentes manières.

Mesurable

Pour qu’un objectif soit réalisé, il faut d’abord définir la valeur, la quantité ou le seuil qu’il faut atteindre. Ces métriques servent à la fois de mesure et de points de repères pour tous ceux qui contribuent à l’atteinte de l’objectif. On parle donc de KPIs ici. Cela peut être un taux de conversion, le nombre de visites, le nombre de fans, etc. En reprenant l’exemple de la satisfaction client, cet objectif n’est donc pas mesurable non plus. Il aurait fallu définir le  nombre d’avis clients positifs souhaité, par exemple.

Atteignable

Ici, il faut se concentrer davantage sur ce que l’on peut faire et non sur ce que l’on veut faire. Il faut évaluer tous les moyens à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif. Votre budget est-il suffisant ? Votre personnel a-t-il la compétence et la disponibilité nécessaires pour votre projet ? Quels matériels faut-il prévoir ?

Réaliste

Tout marketeur souhaiterait décupler son ROI et tous les entrepreneurs voudraient exploser leurs derniers chiffres d’affaires mais il faut être réaliste. La question à poser est : quelles sont vos possibilités de dépasser vos derniers résultats ? Par rapport aux moyens dont vous disposez actuellement, pouvez-vous avoir un meilleur retour sur investissement et à quel niveau ?

Temporellement défini

Le temps est aussi un facteur essentiel dans la définition d’un objectif SMART. Spécifier une échéance pour l’atteinte de l’objectif sert à vous motiver et à motiver votre équipe dans chaque action à entreprendre. Pour le définir, il faut prendre en compte toutes les étapes à franchir pour arriver au but.

Un exemple d’objectif SMART

Voici comment on peut formuler un objectif SMART :

« Augmenter de 2% la portée des publications Facebook dans les 3 prochains mois »

Cet objectif est spécifique : « augmenter la portée des publications Facebook » est précis et ne peut induire aucune autre interprétation. Il est mesurable : les 2% de croissance seront constatés par les statistiques du business manager même de Facebook. Il est aussi atteignable, réaliste et temporellement défini : après observation de l’évolution actuelle des activités sur le réseau, les chiffres permettent d’envisager ce taux de croissance en 3 mois.

Growth marketing - Agence Sharing

Growth marketing

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Les nouvelles techniques du marketing digital n’arrêtent pas d’évoluer et le growth marketing en est une. A la différence du growth hacking qui consiste à acquérir rapidement un maximum de clients avec un budget réduit, le growth marketing vise à assurer la viabilité de l’entreprise sur le long terme. Son objectif final est d’allonger la durée de vie des clients. Pour cela, il se concentre sur leurs préférences et leurs motivations. Le growth marketing tient donc compte de l’ensemble du parcours client depuis l’acquisition jusqu’à la fidélisation.

Les principes du growth marketing

Comme le growth hacking, le growth marketing utilise aussi la matrice AARRR (Acquisition, Activation, Rétention, Recommandation, Revenu). Cependant, les 2 stratégies sont différentes. La première cherche une croissance rapide et peu coûteuse au moyen d’actions ponctuelles (comme offrir un cadeau en échange de la promotion d’un produit par exemple) alors que le growth marketing consiste à tisser une relation durable avec le client. L’objectif du growth marketing est de faire des consommateurs des ambassadeurs de marque afin de pérenniser l’activité de l’entreprise. Pour ce faire, il s’appuie sur des campagnes organiques, certes, plus lentes mais plus durables. C’est ce qui fait sa différence avec le growth hacking qui passe le plus souvent par des canaux d’acquisition payants. Le growth marketing demande des analyses de données au préalable. Il oblige les entreprises à constater les secteurs qui contribuent réellement à leur croissance et à s’adapter aux changements de comportement des consommateurs.

Comment l’appliquer ?

Pour convertir les prospects et fidéliser les clients, le growth marketing repose sur la compréhension du client via la matrice AARRR. Voyons comment optimiser vos résultats à chaque étape de votre entonnoir de vente :

L’acquisition : pour un résultat efficace et durable, il faut analyser non seulement le volume des visiteurs de votre site ou blog mais aussi le canal qu’ils ont utilisé pour y atterrir. Quel canal apporte un trafic qualifié ? Et que font les visiteurs une fois arrivés sur vos pages ? Le but est de se concentrer davantage sur les meilleurs canaux.

L’activation : quand le client arrive sur votre site et découvre votre produit, il faut l’encourager à passer à l’étape suivante. Pour ce faire, proposez par exemple des vidéos, des tutoriels pour l’aider à utiliser le produit de son choix. Certaines marques optent aussi pour le retargeting pour pousser les clients à aller au bout de leur parcours d’achat. 

La rétention : une fois le client acquis, votre mission suivante est de faire en sorte qu’il revienne. En tenant compte de son historique d’achat, vous pouvez par exemple lui envoyer un e-mail lui proposant des produits complémentaires, l’informer sur vos offres promotionnelles, etc.

La recommandation : il s’agit ici d’inciter les clients satisfaits à devenir des ambassadeurs de votre marque et la recommander aux consommateurs. Pour ce faire, vous pouvez offrir des cadeaux ou des réductions aux clients qui vous recommandent. Vous pouvez aussi partager des contenus utilisateurs sur vos réseaux sociaux, leur demander de vous recommander par e-mail etc

Les revenus : à cette étape, vous observez les manières d’optimiser votre ROI à travers le CLV, le revenu qu’un client vous a apporté pendant tout son cycle de vie et le CAC, le coût d’acquisition du client.

Grâce à ces études, vous saurez quelle démarche adopter, quels canaux privilégier et lesquels abandonner. Afin d’optimiser les résultats, l’utilisation des avis clients et la production de contenus sont aussi des stratégies gagnantes pour convertir et retenir à la fois les clients.

Les DNVB ou les nouvelles entreprises de l’ère du digital

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Favorisé par la multiplication des réseaux sociaux et propulsé par la crise sanitaire de ces dernières années, le e-commerce connaît un succès sans précédent. L’essor de cette activité est en effet prouvé par le développement d’un nouveau type d’entreprises : les DNVB. Les sommes investies dans ces entreprises sont en effet passées de 2 millions d’Euros en 2008 à 1,6 milliards en 2018.

Qu’est-ce que les DNVB ?

DNVB est l’acronyme de Digital Native Vertical Brands. Il s’agit de marques qui sont nées et qui travaillent uniquement en ligne. Elles se concentrent sur les marchés de niche et œuvrent dans différents domaines tels que l’habillement, l’alimentation, le sport, la mode, le bien-être et d’autres secteurs où la fréquence d’achat est importante. Les DNVB ne disposent pas de magasins physiques, notamment à leurs débuts. Cependant, il leur arrive de collaborer avec les grands noms de la distribution pour amplifier leurs ventes.

Pourquoi les DNVB ont du succès ?

Le mode de consommation a beaucoup changé depuis l’existence d’internet et la multiplication des réseaux sociaux. La majorité des achats se fait en ligne et c’est un canal de communication qui permet aux marques de mieux connaître et de communiquer avec leurs clients. Comme chaque DNVB se concentre généralement sur une gamme de produits définie et s’adresse au Digital Natives de sa niche, il peut envoyer des messages bien ciblés à son audience. De plus, cette audience utilise déjà le même canal de communication que lui. La communication digitale (notamment sur les réseaux sociaux) offre en effet plusieurs possibilités en termes de gestion de données, de ciblage, de messagerie et de service clientèle. Ces nouvelles marques connaissent donc mieux leurs clients. Elles peuvent les approcher directement et les fidéliser plus facilement. Par conséquent, les DNVB bénéficient aussi d’un coût d’acquisition de clients moins élevé : c’est son principal atout.

Collaborer avec les Digital Native Vertical Brands

Plusieurs marques collaborent aujourd’hui avec les DNVB au vu de leurs succès. En effet, pour acquérir de nouveaux clients dans une région donnée, ce type de collaboration peut être très bénéfique pour les grandes marques. Elles pourront même envisager un rachat au besoin. Néanmoins, les DNVB ne s’adaptent pas toujours à toutes les situations, elles ont aussi leurs limites. Pour étendre leurs activités dans d’autres zones, elles sont parfois obligées de recourir à d’autres canaux de communication. Elles augmentent ainsi leurs coûts d’acquisition. Il en est de même pour un éventuel développement à l’international où il y a aussi des acteurs similaires. Les DNVB françaises sont regroupées dans une association nommée France DNVB.

Qu'est-ce que l'advocacy marketing - Agence Sharing

Advocacy marketing

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La façon de faire du marketing a bien évolué depuis que le monde est entré dans l’ère du digital. Au cœur de ces changements est né l’advocacy marketing et il est aujourd’hui devenu l’une des meilleures façons de trouver des clients.

Qu’est-ce que l’advocacy marketing ?

L’advocacy marketing est une technique qui consiste à transformer les consommateurs, les partenaires (y compris les influenceurs) ou les employés d’une marque en ambassadeurs. Compte tenu de l’importance qu’ont pris les avis clients pour les consommateurs aujourd’hui, l’advocacy marketing a de forts potentiels pour promouvoir l’image d’une marque, ses produits et services. Un message a en effet beaucoup plus d’impact (jusqu’à 20 fois plus) quand ce n’est pas la marque elle-même qui le promeut.

Identifier les ambassadeurs de marque

Les consommateurs, fournisseurs ou employés d’une marque parlent positivement d’elle pour différentes raisons et peuvent s’exprimer sur différentes plateformes. Vous serez donc amenés en premier lieu à découvrir les mentions que ces personnes ont fait sur votre marque, qui ils sont, où et pourquoi ils l’ont fait. Pour ce faire, utilisez les outils de social listening comme Buzzsumo, Mention, Brandwatch, Talkwalker etc et servez-vous des termes « je recommande » et ses synonymes. En organisant toutes les informations, vous allez découvrir qui sont vos ambassadeurs. Vous saurez qui peut le mieux s’adresser à vos cibles. Un ambassadeur de marque est généralement une personne influente. Il et déjà engagé avec la marque en question en tant que consommateur. Il n’est pas rémunéré mais en vue d’une relation durable avec lui, la marque peut le récompenser de diverses manières.

Comment faire de l’advocacy marketing ?

Une fois vos ambassadeurs identifiés, vous pouvez vous concentrer sur les sujets pour lesquels vous avez besoin d’ambassadeurs de marque. Mettez au point votre ligne éditoriale et votre planning et bien entendu, les contenus que vous allez diffuser. Comme programme, vous pouvez par exemple envoyer des produits gratuits à tester à vos ambassadeurs. Laissez-leur le temps de les tester avant de collecter leurs retours. Invitez ensuite les plus enthousiastes à partager leurs avis sur leurs profils sociaux. Pour collaborer avec vos ambassadeurs, commencez par leur témoigner votre reconnaissance et communiquez sur votre stratégie d’Advocacy Marketing. Les ambassadeurs de marque ont besoin d’être accompagnés, motivés et remerciés. Leur offrir des objets, des avantages ou les mettre en avant sur vos plateformes selon leurs aspirations sont de bons moyens de maintenir une bonne relation avec eux.

L’advocacy marketing permet aux marques d’accroître leur visibilité et d’asseoir leur notoriété. Pour les entreprises, l’employee advocacy contribue aussi à améliorer la marque employeur et à motiver les salariés. La promotion faite par les ambassadeurs rend les marques plus crédibles aux yeux des consommateurs et de leurs employés. Bref, l’advocacy marketing se révèle être une technique efficace pour développer les entreprises.

Qu'est-ce qu'une pillar page ? Agence Sharing

Pillar page

Pillar page 2000 1500 Sharing

L’algorithme de Google évolue et les techniques SEO également. Le géant d’internet aligne sa technologie aux besoins des internautes et c’est désormais ce qui rythme ses mises à jour. Les éditeurs de site et toute personne désirant avoir de la visibilité sur Google doit donc s’adapter à ce changement et l’utilisation d’une pillar page en fait partie.

Qu’est-ce qu’une pillar page ?

Une pillar page – ou page pilier en français – est une page travaillée spécialement pour attirer l’attention de Google. Son contenu est dense (environ 1500 mots) et elle traite d’un sujet majeur (Core Topic) qui peut être décomposé en plusieurs sous-thèmes dans d’autres articles. La pillar page renverra donc vers ces dits articles qui approfondissent son propos et inversement, les articles vont comporter des liens redirigeant vers la page pilier. Il ne s’agit cependant pas de s’éparpiller dans des sujets connexes mais d’approfondir dans des articles dédiés des thèmes abordés de façon plus généralisée dans la pillar page. En d’autres termes, une pillar page couvre un groupement de thèmes pouvant être développés dans des articles à part et favorise en même temps le maillage du contenu d’un site ou blog.

A quoi sert la page pilier ?

La pillar page est essentielle pour le référencement en 2021 et probablement pour les années futures aussi. Si le premier moteur de recherche du monde basait en grande partie le classement des SERP sur les mots-clés auparavant, il accorde plus d’importance à la sémantique aujourd’hui. Développer un sujet principal par le moyen de thèmes secondaires ne peut donc qu’avoir un impact positif sur la vision de Google.

Par ailleurs, il accorde aussi une grande importance à l’expérience utilisateur. Utiliser une pillar page facilite énormément la navigation et la compréhension des internautes du sujet que vous traitez. Ils se serviront de cette page comme d’un guide pour trouver et comprendre les informations qu’ils recherchent. Elle améliore par la même occasion le maillage interne du blog ou du site. Google verra donc de la pertinence dans vos contenus, ce qui n’est pas sans impact sur votre référencement. Les internautes, eux, n’hésiteront plus à visiter et à revenir sur votre site.

Il faut également savoir que l’algorithme de Google veut éviter aux internautes de passer au crible de nombreux résultats génériques, il privilégie les pages qui répondent avec pertinence aux requêtes des internautes. Ces derniers utilisent de plus en plus le langage conversationnel via la recherche vocale.

Comment créer une bonne page pilier?

Mis à part le fait de bien étudier vos core topics de façon à ce qu’ils correspondent aux besoins de votre public, une pillar page ressemble à un guide complet et offre ainsi aux moteurs de recherche plusieurs sujets à parcourir. Comme elle offre un long contenu, il est indispensable de le sectionner en chapitres avec des intitulés bien clairs. L’indexation et la compréhension du contenu par les moteurs de recherche en seront facilitées. Les lecteurs doivent également pouvoir aller directement à la partie qui les intéressent en un clic dans la page pilier. Les obliger à parcourir tout le contenu pourrait les décourager. Pour assurer l’impact de votre contenu, permettez aussi aux lecteurs de télécharger votre contenu.