Articles par :

Pierre-Olivier Capéran

facebook off activity

Facebook-Off Activity : vous pourrez bientôt effacer des données que Facebook possède sur vous

Facebook-Off Activity : vous pourrez bientôt effacer des données que Facebook possède sur vous 2000 1500 Sharing

Facebook collecte des informations sur ses utilisateurs de deux manières différentes : par le biais des renseignements que vous saisissez directement sur le réseau social, mais aussi en traquant les sites web que vous visitez lorsque vous n’êtes pas sur Facebook, une technique que l’on appelle le retargeting. C’est la raison pour laquelle vous pouvez trouver des publicités en rapport avec des sites web que vous avez visités dans votre fil d’actualité Facebook même si vous n’étiez pas connecté au réseau social au moment de votre navigation. Pour cela, Facebook suit votre historique de navigation via le bouton “Se connecter avec Facebook”, le bouton “J’aime”, les commentaires Facebook, mais surtout des petits bouts de code invisible que l’on appelle “pixel Facebook” intégrés sur de nombreux sites web. On estime d’ailleurs que près d’un tiers des sites web utilisent des trackers Facebook.

Facebook-Off Activity : un nouvel outil pour contrôler le transfert de données

Les utilisateurs de Facebook n’ont, jusqu’à présent, jamais été en mesure de consulter les données externes que Facebook recueille à leur insu. Cependant, l’entreprise va commencer à déployer la fonctionnalité “Off-Facebook Activity”, qui permettra à ses membres de gérer ces données de navigation. Cet outil affichera un historique de sites web qui ont partagé vos données avec le réseau social, et permettra de le déconnecter de votre compte Facebook. Il est important de noter que l’annonce de Facebook ne mentionne pas la possibilité de supprimer définitivement ces données : les informations de navigation ne seront en effet pas supprimées, seulement dissociées de votre compte Facebook. Autrement dit, Facebook conservera les données, mais les rendra anonymes plutôt que de les associer à votre profil.

Facebook-Off activity

© Facebook

L’outil Facebook-Off Activity sera d’abord déployé en Irlande, en Espagne et en Corée du Sud, puis dans tous les autres pays dans les mois à venir. Le réseau social, qui semble enfin avoir tiré une leçon des multiples scandales liés à la confidentialité auxquels il est lié, confirme que cette nouvelle fonctionnalité pourrait avoir un impact sur ses résultats financiers, puisqu’elle aura une incidence sur la façon dont les publicités seront ciblées à l’avenir.

blog

Pourquoi créer un blog en 2019 ?

Pourquoi créer un blog en 2019 ? 2000 1500 Sharing

Les internautes ont tendance à laisser le blog de côté au profit d’autres médias, notamment les réseaux sociaux, les podcasts ou les vidéos. Pourtant, ces trois médias ne remplacent pas totalement le blog. Si aujourd’hui beaucoup le pensent démodé, le blog a toute sa place dans une stratégie marketing. Plus encore, c’est un réel levier de croissance. Si vous n’êtes pas convaincus, voici 3 bonnes raisons de vous lancer.

Blog VS réseaux sociaux

Dès lors que vous publiez un article sur un réseau social, vous lui en cédez la propriété. Autrement dit, votre contenu appartient au réseau social sur lequel il a été publié. Vous n’êtes pas à l’abri de tout perdre du jour au lendemain si par exemple votre page est supprimée.
Par ailleurs, et les créateurs de contenu le savent, les algorithmes des réseaux sociaux ne sont pas toujours tendres quant à la visibilité qu’ils offrent à chaque publication. Les contenus d’une page très suivie peuvent passer à la trappe si l’algorithme “décide” de ne pas les mettre en avant. En ce sens, le blog reste la meilleure solution de rester maître de son contenu, d’autant plus qu’il centralise tous les articles en une seule et même plateforme.

Démontrer une réelle expertise

Créer et enrichir régulièrement un blog permet de créer une effervescence autours de votre marque. Bien qu’ils soient impossible à quantifier précisément, l’e-réputation et la notoriété sont des leviers de croissance très efficaces. Prendre la parole sur un blog permet de renforcer votre différenciation par rapport à vos concurrents. De plus, l’objectif d’un blog est de répondre à des question ou d’aider les internautes et prospects en leur apportant une réponse à forte valeur ajoutée. Les prospects sont plus enclin à avoir recours aux services d’une entreprise s’ils lui font confiance. Avec un blog alimenté régulièrement, votre entreprise apparaîtra comme experte et fiable.

Gagner en visibilité : les avantages SEO d’un blog

L’objectif à long terme d’une stratégie de référencement naturel est d’obtenir du trafic qualifié et durable, qui peut rapporter des leads voire des ventes. Le blog est certainement le meilleur moyen d’y parvenir : écrire des articles, c’est multiplier le nombre de “portes d’entrée” sur votre site et votre activité.
En général plus riche et plus long qu’une page web classique, un article de blog augmente les chances de se positionner sur un mot-clé principal ou sur des mots-clés secondaires. Enfin, si l’algorithme de Google valorise avant tout la qualité du contenu, tant dans le contenu que la forme, la fraîcheur de l’information a elle aussi son importance. Avec des articles à la fois actuels, qualitatifs et cohérents avec votre activité, votre trafic ne pourra qu’augmenter, et l’impact — positif — sur votre SEO sera considérable.

Réalité augmentée Instagram

Vous pouvez désormais créer votre propre filtre en réalité augmentée sur Instagram

Vous pouvez désormais créer votre propre filtre en réalité augmentée sur Instagram 2000 1500 Sharing

Instagram vient d’annoncer une nouvelle fonctionnalité permettant aux utilisateurs de créer et publier leur propres filtres en réalité augmentée via le logiciel Spark AR Studio.

Les filtres AR : une opportunité pour les créateurs de contenu

Avec les stories, Instagram souhaite proposer à ses utilisateurs un espace d’expression supplémentaire, afin qu’ils puissent partager instantanément chaque moment de leur vie.
En septembre 2018, les premiers filtres en réalité augmentée apparaissaient sur la plateforme. La popularité de ces filtres a explosé lorsque des créateurs de contenus se sont joint au test bêta de la fonctionnalité, créant ainsi leurs propres filtres. Ces filtres leur ont permis de renforcer leur communauté, puisque les effets ne pouvaient être ajoutés à la caméra d’un utilisateur que lorsque celui-ci suivait le compte du créateur.

Créer un filtre en réalité augmentée : une fonctionnalité désormais accessible à tous

À l’origine réservée aux créateurs de contenus authentifiés, l’outil de création de filtres Spark AR est aujourd’hui accessible à tous : il suffit de télécharger l’application pour laisser libre cours à sa créativité. De nombreux tutoriels sont mis à disposition, afin que même les “débutants” puissent créer leurs filtres.
Les filtres créés sont regroupés dans une galerie dédiée, disponible dans le menu de la caméra de création de story (“Parcourir les effets”). Aujourd’hui, Instagram revendique plus de 500 millions d’utilisateurs d’Instagram Stories, soit autant d’utilisateurs qui pourraient être séduits par cette nouvelle fonctionnalité.

Un milliard d’utilisateurs de filtres AR

Popularisés par Snapchat, les stories et la réalité virtuelle prennent de plus en plus de place au sein de l’écosystème Facebook. La société estime d’ailleurs que plus d’un milliard de personnes ont utilisé les effets de réalitée augmentée créés via la plateforme Spark AR sur Facebook, Instagram, Messenger et Portal. L’ouverture de l’outil de création de filtres au grand public représente un potentiel immense : ce chiffre pourrait s’envoler durant les mois à venir.

storytelling

L’art du storytelling

L’art du storytelling 2000 1500 Sharing

Dans un contexte marketing, le storytelling, parfois traduit “communication narrative”, est le fait de raconter une histoire à des fins de communication. En fait, il s’agit de mettre en avant une histoire plutôt que les arguments de vente classique, comme par exemple les caractéristiques d’un produit. L’objectif de cette démarche est de capter l’attention des consommateur et de susciter de l’émotion chez eux. Si souvent les marques l’utilisent de manière isolée et ponctuelle au sein d’un spot publicitaire, la technique du storytelling est parfois au coeur de la stratégie marketing et participe fortement à l’image de marque. Le storytelling est particulièrement utilisé dans le domaine du luxe : chaque publicité est le récit d’une histoire autours du produit plutôt que l’énumération des bienfaits du produit en question.

3 marques qui maîtrisent le storytelling

Innocent

La marque de jus de fruits Innocent s’est donné la mission de briser les moments d’ennui et de stress avec des prises de parole sous forme de clin d’oeil. Avec un ton décalé et spontané, Innocent s’affiche notamment dans le métro et les arrêts de bus et utilise le storytelling pour rendre le trajet des consommateurs plus agréable. Sur le site web d’Innocent, on peut lire l’histoire de la création de la marque, un récit naturel et spontané, qui laisse penser qu’Innocent maîtrise parfaitement l’art du storytelling :

« Tout a commencé en 1999 lors d’un festival de musique. 3 garçons les cheveux au vent, fraîchement diplômés, achètent 100 kg de fruits frais. Ils élaborent leurs 1er smoothies avec un panneau : « Devons-nous quitter nos jobs pour lancer des boissons saines ? » et installent 2 poubelles : OUI et NON. Les visiteurs devaient jeter leurs gobelets dans une des 2 poubelles. A la fin du festival, la poubelle OUI était pleine. Le lendemain était le premier jour du reste de notre vie… »

Apple, un storytelling plus subtil

Vous savez certainement qu’Apple a été créé dans le garage de Steve Jobs. En revanche, vous n’avez aucune idée de comment a été créé Samsung. C’est tout à fait normal, et cela fait partie du “mythe” autours d’Apple. La marque met en scène le lancement de chaque nouveau produit avec de véritables cérémonies d’ouverture, les Keynotes, à l’origine présentées par le charismatique Steve Jobs, qui maîtrise à la perfection l’art du storytelling. Apple ne vend pas seulement des téléphones ou des ordinateurs : Apple vend du rêve, des émotions, des histoires.

La dernière publicité d’Apple, filmée à l’iPhone, ne montre à aucun moment un iPhone et raconte une histoire qui à priori n’a aucun rapport avec la marque. Pourtant, grâce à cette histoire, le spectateur voit ce qu’il est possible de réaliser avec un iPhone, à savoir un film d’une qualité professionnelle.

Coca-Cola

Dans les années 1930, les dirigeants de Coca-Cola ont constaté une chute de leurs ventes à chaque hiver. La marque a donc décidé de s’approprier l’image du Père Noël, devenu alors une sorte d’égérie. Aujourd’hui, l’image du Père Noël est toujours associée à Coca-Cola. La légende dit d’ailleurs que le manteau du Père Noël était à l’origine vert, et qu’on devrait la couleur rouge à la marque de sodas. Il semblerait que cette légende soit fausse, puisque des illustrations du 19e siècle le représentent rouge. Quoi qu’il en soit, c’est une mission réussie pour Coca-Cola qui depuis ne connaît plus de baisse des ventes en hiver, et cela grâce au storytelling.

Machine Learning

Pourquoi le machine learning va exploser et comment s’y préparer ?

Pourquoi le machine learning va exploser et comment s’y préparer ? 2000 1500 Sharing

Le machine learning, ou apprentissage automatique, s’appuie sur l’intelligence artificielle pour analyser des données et mettre en place des procédés systématiques. En fait, l’intelligence artificielle évolue grâce au machine learning.

Autrefois de l’ordre de la science fiction, l’intelligence artificielle fait désormais partie de notre quotidien. Les utilisateurs de Netflix y sont habitués : une intelligence artificielle détermine quels sont les films susceptibles de leur plaire. Qu’il s’agisse de publicité sur les réseaux sociaux, de comparateurs de billets d’avion ou d’un site d’écoute de musique, le principe est le même : l’algorithme est capable de suggérer des résultats cohérents avec les attentes du consommateur grâce au machine learning. L’intelligence artificielle est au coeur de bon nombre de stratégies marketing et explosera à coup sûr dans les années à venir, voici comment s’y préparer.

L’IA pour booster ses ventes

L’intelligence artificielle permet de personnaliser le parcours client, donc de proposer une expérience client optimisée puisque basée sur les besoins réels des utilisateurs. De manière générale, l’intelligence artificielle permet une plus grande réactivité de la part des entreprises, qui peuvent reconnaître plus rapidement des changements dans les comportements des clients. Une étude de Forbes publiée en 2018 affirme que la demande d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle est en constante hausse avec plus de 80% des organisations marketing qui souhaitent mettre en œuvre ou développer leur intelligence artificielle et leur apprentissage automatique. Bien qu’il soit élevé, ce nombre est logique puisqu’on estime que 75% des entreprises qui ont déjà implémenté ces méthodes ont vu la satisfaction de leur clients augmenter de plus de 10%.
Sous peu, et compte tenu des avancées du machine learning, de nombreuses améliorations en machine learning vont permettre aux entreprises d’augmenter leurs ventes grâce à une génération améliorée de prospects qualifiés (SQL).

Comment se préparer au machine learning ?

Les outils d’apprentissage automatique aident à automatiser les processus et utiliser les données plus efficacement. À mesure que l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle se généralisent, les marketeurs en deviennent de plus en plus dépendants pour améliorer leur ROI et plus généralement leurs résultats. Écrire du contenu pertinent et apprendre à connaître son audience pour s’y adapter, améliorer l’efficacité des chatbots, optimiser son SEO ou ses stratégies SEA : on pourrait rapidement retrouver l’usage du machine learning dans la plupart des procédés marketing.

Créer un bon logo : les 5 principes clés

Créer un bon logo : les 5 principes clés 2000 1500 Sharing

L’objectif d’un logo est que celui-ci représente parfaitement une marque tout en la différenciant des autres. Lorsqu’une personne est face à un logo, elle est en mesure de déterminer si elle pourrait potentiellement acheter un produit : bien plus qu’un simple dessin, le logo est un argument de vente. La création d’un logo est un processus complexe reposant sur quelques principes fondamentaux. Une fois que vous avez déterminé qui est votre client, et surtout le message que vous souhaitez lui faire passer, voici les 5 principes auxquels vous devez penser pour être sûr de ne pas vous tromper.

La simplicité

Un logo doit être visible et accessible, tout en reflétant l’ADN de la marque. La simplicité rend un logo facilement reconnaissable, polyvalent et mémorable. Nike l’a bien compris, avec son emblématique “Swoosh” monochrome. Pour autant, simple ne veut pas dire facile. Du choix des éléments actifs, au choix des typographies, des couleurs et des effets de style : il faut trouver un juste milieu afin d’obtenir un résultat à la fois esthétique, cohérent et mémorable.

logo Nike

© Nike

La flexibilité

Ce principe suit de près celui de la simplicité. Lors de la création d’un logo, il faut penser à tous les supports sur lesquels celui-ci pourra se retrouver : il doit être applicable sur le web comme en impression, sur un fond clair comme sur un fond sombre, en petit comme en grand, sur des supports publicitaires, sur un site web, une signature de mail… Bref, il doit être lisible partout, et plus encore, il doit être aussi efficace en couleurs qu’en noir et blanc.

L’équilibre

L’esprit humain perçoit un design harmonieux et équilibré comme naturellement attrayant. Pour atteindre une telle harmonie, le logo doit être le résultat d’une réelle réflexion quant à l’équilibre entre le graphisme, les couleurs, et les typographies, mais aussi quant aux proportions et à l’espace qu’occupe chaque élément.

La durabilité

Le logo est une signature : c’est l’élément qui permet aux consommateurs de reconnaître une marque, et cela sur le long terme. Il est donc important de ne pas se fier qu’aux tendances actuelles et de réfléchir en termes de longévité. Si beaucoup d’entreprises procèdent à une refonte (modernisation) de leur logo au bout de quelques années, rares sont celles qui le changent complètement.

L’originalité

Un logo est unique, et c’est s’il se démarque des autres qu’il attire l’attention. Il faut cependant garder à l’esprit que les textures, les typographies, les couleurs ou les formes peuvent transmettre des émotions (parfois inconsciemment), et que bien qu’original, un logo doit transmettre un message cohérent avec l’ADN de la marque.

fundo

Fundo, la nouvelle fonctionnalité de Youtube pour aider les influenceurs

Fundo, la nouvelle fonctionnalité de Youtube pour aider les influenceurs 2000 1500 Sharing

YouTube souhaite offrir de nouvelles sources de revenus aux influenceurs avec un nouveau format payant baptisé Fundo. Il s’agit d’un service de crowdfunding (financement participatif), qui permet aux youtubeurs d’organiser des événements virtuels pour les abonnés qui peuvent payer pour y accéder.
Parmi les possibilités de Fundo, on trouve le “Virtual Photobooth” (Photomaton Virtuel), donc le principe est semblable à un photomaton classique, à la seule différence que la photo se fait en ligne, à distance et via un téléphone ou un ordinateur. L’outil Fundo propose aussi des “Virtual Meet & Greet” (Rencontres virtuelles), c’est-à-dire des lives auxquels seuls les abonnés ayant payé et obtenu une place peuvent participer.

Fundo : payer pour rencontrer ses youtubeurs préférés

Si cette fonctionnalité n’est pour le moment qu’en phase de test, plusieurs youtubeurs canadiens et américains l’ont déjà utilisée. Ainsi, le youtubeur américain KreekCraft a facturé 10 dollars l’accès à une rencontre en ligne, Hannah Forcier a organisé un virtual photobooth, facturé à 40 dollars les trois photos. Enfin, le youtubeur mexicain Key Riqué a utilisé la plateforme pour vendre des dédicaces en ligne à 4 dollars l’unité.

Si beaucoup voient d’un mauvais oeil le fait de devoir payer pour rencontrer ses youtubeurs préférés, Fundo répond dans sa FAQ que les créateurs de contenus passent l’essentiel de leur temps à créer des vidéos destinées à leurs abonnés, et que les revenus générés grâce à Fundo ne sont qu’un moyen de les supporter et d’encourager leur créativité.

Une fonctionnalité qui a vu le jour dans l’incubateur Google

Pour l’heure, cette fonctionnalité n’est qu’en phase de test. Le projet Fundo a vu le jour chez Area 120, l’incubateur interne de Google. Celui-ci permet aux employés de Google de soumettre leurs idées de projets, qu’il s’agisse d’entreprises, d’applications ou de nouvelles fonctionnalités. Si ces idées sont approuvées, les employés se voient alors accorder le droit d’y consacrer du temps, pendant leur temps de travail.

Google n’a donné aucun détail quant au lancement à l’international de Fundo, mais le géant a récemment déposé la marque Fundo : les choses devraient donc s’accélérer sous peu. 

Instagram Business

Publicité Instagram : le mode d’emploi

Publicité Instagram : le mode d’emploi 2000 1500 Sharing

Instagram réunit plus d’un milliard d’utilisateurs actifs chaque mois, dont 500 millions qui se connectent chaque jour. Le potentiel du réseau social est immense : 75% des utilisateurs interagissent avec les publicités Instagram, en achetant un produit ou en se rendant sur un site web par exemple. Voici donc les quelques informations à connaître quant à la publicité sur Instagram.

Combien coûte une publicité Instagram ?

Le prix d’une publicité Instagram est variable d’une entreprise à l’autre, cependant on estime que le coût par clic moyen varie entre 0,70$ et 0,80$. Evidemment, le prix diffère selon de nombreux facteurs, comme l’âge de la cible choisie ou la période de l’année.

Les différents formats de publicité sur Instagram

Instagram propose cinq formats publicitaires différents : les stories, les photos, les vidéos, les carrousels et les collections. Chaque format se fond parfaitement dans le contenu, sans créer d’interruption ou gêner la navigation. Il est ensuite possible d’ajouter des appels à l’action sur chaque type de publicité (par exemple “acheter, “postuler maintenant’, “réserver”, “appeler”, “itinéraire” ou encore “télécharger”).

CTA itinéraire

Les stories

Les stories sont consultées par 500 millions d’utilisateurs chaque jour, ce format constitue donc l’un des meilleurs moyens de toucher une cible large et de rapidement gagner en notoriété. Comme les stories classiques, les stories publicitaires disparaissent au bout de 24 heures. Leur principal avantage est qu’elles sont engageantes et plus spontanées qu’une simple publication, notamment grâce aux filtres et stickers.

Les photos, vidéos et carrousels

Ces trois formats apparaissent dans le fil d’actualité (et depuis peu dans l’onglet Explore), tout comme une publication normale. Alors qu’une vidéo en story ne dure pas plus de quinze secondes, les vidéos du fil d’actualité peuvent durer jusqu’à une minute. Les carrousels permettent de présenter plusieurs produits à la fois, dans une seule et même publication.

Publicité photo

Les collections :

Les publicités de collection ne sont disponibles sur Instagram que depuis un an et offrent aux utilisateurs la possibilité d’effectuer un achat directement à partir de la publicité. Evidemment, ce format est le plus adapté si l’objectif de la campagne n’est que de générer des ventes, en revanche si l’objectif est de gagner en notoriété, d’autres formats comme la story sont bien plus appropriés.

Format collection

Comment créer des publicités Instagram ?

Pour créer des publicités sur Instagram, la première solution est de promouvoir du contenu déjà existant directement depuis l’application (grâce au bouton “promouvoir” placé sous chaque publication). Pour cela, la seule condition est de posséder un compte professionnel.

Promouvoir

Par ailleurs, le gestionnaire de publicités de Facebook permet de créer des publicités pour Facebook, mais aussi pour Instagram (à noter que la plateforme Instagram Business dédiée à la publicité sur Instagram redirige vers Facebook Business Manager). Pour pouvoir l’utiliser, il faut évidemment disposer d’un compte Instagram, mais il faut surtout que celui-ci soit lié à une page Facebook. Sur Facebook Business Manager, il suffit ensuite de se connecter, de lier sa page Instagram et de se rendre dans l’onglet de création de publicité. Deux options s’offrent alors : pour les novices, la création guidée, et la création rapide pour les plus expérimentés. Ces deux outils fournissent une analyse détaillée de l’audience et de l’impact de chaque campagne.

tendances digitales

Création digitale : 5 tendances digitales clés en 2019

Création digitale : 5 tendances digitales clés en 2019 2000 1500 Sharing

Le monde du digital est en constante évolution. Les algorithmes ne cessent de se consolider tandis que l’intelligence artificielle progresse à une vitesse fulgurante. De nouvelles pratiques sont susceptibles de bouleverser les codes du webmarketing dans les années à venir. Voici donc 5 tendances digitales à ne pas manquer.

Des formats à la fois visuels et variés

Le succès d’une campagne de content marketing réside dans la diversité du contenu. Aujourd’hui, le temps moyen d’attention est de moins de dix secondes. Autrement dit, les formats les plus percutants sont les formats courts et visuels, comme les infographies ou les vidéos.

Depuis quelques années, la vidéo en direct connait un réel succès, notamment suite au rachat de Périscope par Twitter en 2015. Aujourd’hui, le direct est l’un des outils les plus plébiscités par les marques : diffusées via Twitter, Facebook, Youtube ou Instagram, les vidéos en direct sont un moyen de se rapprocher de leur communauté tout en stimulant leur engagement avec du contenu diversifié.

Enfin, Snapchat et Instagram ont instauré un nouveau mode de consommation de l’information : avec des formats courts et éphémères, les stories sont un excellent moyen de communiquer puisqu’elles permettent aux spectateurs d’interagir, poser des questions, répondre à des sondages, ou tout simplement de suivre le quotidien d’une marque.

Le marketing d’influence

Qu’il s’agisse de Youtubeurs, d’Instagrameurs ou de blogueurs, le marketing d’influence est toujours d’actualité, à condition de miser sur l’authenticité et la transparence : le choix d’un influenceur pertinent peut apporter une visibilité considérable à une entreprise.

“Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness.”

Aujourd’hui, les algorithmes de Google, mais aussi ceux des réseaux sociaux, valorisent la qualité du contenu dans le référencement. Pour voir son contenu valorisé par ces algorithmes, il faut être expert dans son domaine. Tout contenu peut être jugé comme pertinent dans la mesure où il est véridique et utile pour les utilisateurs. L’autorité d’une page, quant à elle, s’acquiert en fonction de l’expérience de l’auteur. Si le contenu est qualitatif, il est alors jugé comme digne de confiance.
Les trois critères “E-A-T” démontrent finalement de l’expertise générale d’un site, et sont aujourd’hui parmi les plus importants pour le SEO (référencement naturel).

Mobile first

En 2018, 58% des internautes se sont connectés à partir d’un mobile, et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, il est impensable de développer un site non responsive, c’est-à-dire un site qui ne s’adapte pas à tous les supports. L’ergonomie d’un site, que ce soit sur desktop ou mobile, est un élément clé de l’expérience utilisateur.

L’intégration des nouvelles technologies dans l’UX design

L’arrivée des assistants vocaux est en train de bouleverser les usages, et construire sa stratégie SEO en tenant compte de ces changements est l’un des enjeux des années à venir. Alors que les mots clés ont toujours été au coeur d’une recherche sur le web, les requêtes se font désormais sous forme de questions. Les utilisateurs recherchent une réponse claire et rapide, que l’on pourrait même qualifier de plus humaine, des spécificités assez différentes des critères de SEO traditionnel.
Par ailleurs, dans un monde où les consommateurs recherchent constamment une personnalisation maximum, il est certain que l’intelligence artificielle va prendre énormément d’ampleur, et notamment dans le webmarketing.

Plus d’informations sur la nouvelle technologie dans l’UX ici

Impact environnemental

Quel est l’impact environnemental de notre consommation digitale ?

Quel est l’impact environnemental de notre consommation digitale ? 2000 1500 Sharing

Si internet était un pays, ce serait le troisième plus grand consommateur d’énergie au monde : la pollution numérique est invisible, pourtant elle est belle et bien présente.

Il existe deux types de pollutions générées par le numérique. La première concerne la production d’équipements informatiques. Selon une étude de WWF, il faut en moyenne 22kg de produits chimiques, 240 kg de combustibles et 1,5 tonnes d’eau pour construire un ordinateur. Selon cette même étude, en fin de vie, entre 70 et 90 % des déchets d’équipements électriques et électroniques ne suivent pas les filières de recyclage réglementées au niveau international. Il est assez difficile d’agir contre cette pollution autrement qu’en retardant au maximum l’achat de nouveaux équipements ou en se tournant vers des fabricants éco-responsables, par exemple Fairphone, l’une des premières entreprises à proposer des téléphones éthiques dont les matériaux sont recyclables. Entre la production et la fin de vie de nos équipements, il existe un autre type de pollution générée par notre usage quotidien du numérique, responsable de 2% des émissions totales de CO2 (soit autant que les transports aériens mondiaux). La raison principale à cela est que nos données sont stockées dans des data centers, contenant des milliers d’ordinateurs reliés à internet, qui tournent en permanence et qui nécessitent une alimentation électrique ainsi qu’un système de refroidissement adéquats.

Comment limiter notre impact environnemental numérique ?

Environ dix milliards de mails sont envoyés dans le monde chaque heure. Cet acte, bien qu’il soit anodin, utilise des quantités astronomique d’énergie. Un e-mail parcourt environ 15 000 kilomètres de câbles pour arriver à destination, et cela en passant par les fameux data centers.
On estime qu’un mail de 1 Mo correspond à 15 grammes de CO2. Imaginons que vous envoyez une trentaine de mails chaque jour pendant un an : la quantité de CO2 générée dépasse alors les 300 kg, soit l’équivalent de plusieurs milliers de km d’essence utilisés en voiture, un chiffre d’autant plus alarmant que 80% des mails ne sont jamais ouverts. D’ailleurs, et bien qu’ils soient le premier coupable, les mails ne sont malheureusement pas la seule raison de notre impact environnemental numérique. En fait, chaque action en ligne consomme de l’énergie, de la simple visite d’un site web à l’envoi d’un message.
Evidemment, il serait impossible de demander à tout le monde d’arrêter d’envoyer des mails. Néanmoins, chacun est en mesure d’agir avec des gestes simples, comme installer un filtre anti-spam, se désinscrire des newsletters sans intérêt, vider régulièrement sa corbeille ou boîte de spams, surfer sur le web via des navigateurs éco responsables comme Ecosia, ou encore penser à éteindre ses appareils lorsqu’ils ne sont pas utilisés.

Seulement 27 % des Français connaissent la notion d’écologie digitale, mais il est encore temps de changer la donne. D’ailleurs, nombreuses sont les entreprises qui commencent à sensibiliser leurs employés à ces gestes. Du côté de la Silicon Valley par exemple, les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) se sont engagés à utiliser des énergies 100 % renouvelables pour alimenter leurs serveurs, c’est-à-dire des énergies issues de panneaux solaires, d’éoliennes ou de barrages hydroélectriques. Et vous ?