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Pierre-Olivier Capéran

Facebook

Reconnaissance faciale : Facebook n’échappera pas au procès

Reconnaissance faciale : Facebook n’échappera pas au procès 2000 1500 Sharing

C’est à l’unanimité que la cour d’appel de San Francisco a rejeté l’appel de Facebook, visant à faire annuler une plainte en recours collectif déposée en 2015 par des millions d’utilisateurs de l’Illinois. Ils reprochent au réseau social d’avoir exploité leurs données biométriques à leur insu. Les scandales se suivent et se ressemblent pour le réseau social, qui pourrait bien avoir à payer une amende record — bien plus élevée que les 5 milliards du scandale Cambridge Analytica — pour son manque de transparence en matière de collecte de données.

Les faits

En 2015, des utilisateurs américains ont déposé une plainte après avoir découvert que Facebook ne respectait pas la loi Biometric Information Privacy Act (BIPA) de l’Illinois, imposant aux entreprises technologiques de détailler par écrit leur politique en matière de collecte et de stockage de données biométriques. L’outil de suggestions d’identification, qui propose automatiquement le profil des personnes présentes sur une photo grâce à la reconnaissance faciale, était activé par défaut, donc sans le consentement des utilisateurs.
Le réseau social a tout de même fait appel, affirmant que ce paramètre peut être désactivé à tout moment et qu’il n’a jamais été question de cacher l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale aux utilisateurs, un appel que la cour d’appel de San Francisco a rejeté.

Une amende record

Le mois dernier, et pour mettre fin au scandale Cambridge Analytica, Facebook a payé une amende record de 5 milliards de dollars. Il semblerait cette fois-ci que les frais soient bien plus élevés, puisqu’il s’agirait de payer les dommages et intérêts de potentiels millions d’individus : entre 7 et 35 milliards de dollars sont estimés. Selon l’Union américaine pour les libertés civiles, “cette décision est une grande victoire pour le droit à la vie privée, et elle admet les dangers posés par l’utilisation accrue des technologies de reconnaissance faciale”.

Google Analytics

Google va unifier le trafic web et l’usage des applications mobiles sur Google Analytics

Google va unifier le trafic web et l’usage des applications mobiles sur Google Analytics 2000 1500 Sharing

La manière de naviguer est différente d’un utilisateur à l’autre. Quand certains préfèrent les applications mobiles aux sites web (et inversement), d’autres naviguent entre les deux. Obtenir des informations précises sur ces parcours multi-plateformes paraît essentiel pour les entreprises, pourtant l’analyse du trafic web et l’analyse de l’usage des applications se font via deux plateformes différentes. Lors de la création d’un compte sur Google Analytics, il faut choisir une propriété entre site web (via Universal Analytics) et application mobile (via Firebase). Les professionnels qui analysent à la fois leur trafic web et l’usage de leurs applications mobiles sont donc contraints de créer deux propriétés différentes, et le croisement des résultats est laborieux. Pour simplifier les choses, Google a annoncé la création d’un nouveau type de propriété baptisé “Apps + Web”, qui permet de combiner des données d’une application et d’un site web pour une analyse unifiée.

Web + App

© Google

Pour faciliter l’analyse, Google permet d’activer des événements pour suivre le scroll, les clics sur les liens externes, les recherches on-site, les téléchargements, les lectures de vidéos, etc. Là encore, les données sont unifiées entre le site web et les applications.

Une analyse flexible

Le nouveau module d’analyse permet d’examiner les données sans être limité par des rapports prédéfinis. Il existe un certain nombre de techniques, notamment :

  • L’exploration : glisser-déposer plusieurs variables (les différents segments, dimensions et mesures que vous utilisez pour évaluer votre entreprise) sur un canevas afin d’afficher des visualisations instantanées des données.
  • Les entonnoirs : identifier les étapes importantes de la conversion, pour comprendre comment les utilisateurs naviguent entre celles-ci.
  • L’analyse de chemin : comprendre les actions que les utilisateurs effectuent entre les différentes étapes de l’entonnoir pour expliquer pourquoi les utilisateurs se convertissent ou non.

La première version de cette nouvelle application sera disponible pour tous les comptes Analytics et Analytics 360 en version bêta dans les prochaines semaines. Pour ceux qui possèdent déjà un compte et qui souhaitent passer à cette version, aucune nouvelle balise n’est requise pour leur site web. Pour inclure les données d’une application, il faut inclure le SDK Firebase dans l’application.

Cyberhaine

Instagram prend des mesures contre la cyberhaine

Instagram prend des mesures contre la cyberhaine 2000 1500 Sharing

En mai dernier, Emmanuel Macron recevait Mark Zuckerberg à l’Elysée pour aborder le sujet de la cyberhaine sur Facebook. Aujourd’hui, c’est au tour d’Instagram de présenter ses mesures prises contre le harcèlement.

Une fonctionnalité de prévention pour réduire les contenus haineux

Instagram compte mettre en place un système de confirmation de publication, dans le but d’encourager les utilisateurs à interagir de manière positive. En fait, une intelligence artificielle détecte si un commentaire est haineux. Si c’est le cas, Instagram demande à l’utilisateur d’en confirmer la publication, lui rappelant qu’Instagram doit rester une plateforme d’échange et de soutien. Le but de ce système est de faire réfléchir l’auteur d’un commentaire quant aux conséquences qu’un commentaire malveillant pourrait avoir. D’après les tests menés par Instagram, cette fonctionnalité aurait déjà porté ses fruits, puisque de nombreux utilisateurs auraient renoncé à la publication d’un commentaire après avoir lu ce message.

Instagram

Restreindre pour limiter les conséquences

Instagram n’a pas la prétention de penser qu’un simple système de confirmation de commentaires puisse éradiquer complètement le problème du cyberharcèlement. C’est pourquoi le réseau social compte proposer aux utilisateurs sujets au harcèlement de restreindre la visibilité des utilisateurs haineux. Cette fonctionnalité permet de bloquer les utilisateurs malveillants, sans que ceux-ci n’en soient avertis. Les utilisateurs bloqués sont alors les seuls à pouvoir voir les commentaires laissés sur le compte qui les a bloqués. De plus, ils ne peuvent plus voir si l’utilisateur qui les a bloqués est connecté ou s’il a lu leurs messages. Bien souvent, les personnes harcelées sont réticentes à dénoncer un comportement malveillant de peur d’en subir des conséquences dans la vie réelle et d’aggraver la situation. Avec cette fonctionnalité, Instagram souhaite inverser la tendance et inciter les victimes de harcèlement à dénoncer tout comportement abusif sans avoir peur des répercussions.

Instagram

Ces fonctionnalités ne feront certainement pas disparaître totalement la cyberhaine. Cependant, il est important de noter que de nombreux réseaux sociaux, notamment ceux de l’écosystème Facebook, prennent de plus en plus de mesures pour le limiter et tiennent compte du ressenti de leurs utilisateurs.

Google Search

Nouvel affichage des résultats sur Google Images desktop

Nouvel affichage des résultats sur Google Images desktop 2000 1500 Sharing

Alors que depuis plusieurs années Google semblait attacher plus d’importance à sa version mobile pour ses dernières mises à jour, c’est cette fois-ci la version desktop (ordinateur de bureau) de Google Images qui s’est refait une beauté.

Désormais, lorsqu’on sélectionne une image, celle ci n’apparaît plus en dessous mais à droite de l’écran, toujours sur un fond noir. Dans ce cadre apparaissent des informations sur l’image ou le produit, par exemple la marque, le prix, la disponibilité ou des commentaires, ainsi que des images connexes, avec une brève légende sous chaque, afin que l’utilisateur sache où il va atterrir avant même de cliquer sur une image ou un lien. Ce cadre est indépendant du reste de la page et reste donc visible lorsqu’on scrolle.

Avec cette mise à jour, Google souhaite rendre la comparaison et la découverte de produit plus simple pour les utilisateurs. D’ailleurs, le communiqué de Google au sujet de ce nouveau design précise que celui-ci vise à rendre l’expérience du shopping en ligne plus agréable. Grâce à ce design, les internautes sont plus susceptibles de consulter une page web pour obtenir des informations pouvant les aider dans l’exécution d’une tâche ou pour acheter un produit sur un site.

Google Images Desktop

©Google

Une mise à jour qui profite aussi aux développeurs et aux professionnels

Côté développeurs et professionnels, cette mise à jour maximise les chances de générer du trafic sur un site web ainsi que des ventes : plus que de simples images, les utilisateurs ont accès aux informations principales sur des produits, et sont susceptibles de vouloir les acheter, avant même d’avoir visité le site web sur lequel ils se trouvent.
Pour qu’un produit s’affiche correctement sur Google Images, l’utilisation de balises est essentielle. Le balisage permet l’affichage des produits sous forme de résultats enrichis, c’est-à-dire fournissant des informations telles que le prix du produit.

Siège Facebook

Actualités, streaming : Facebook se diversifie

Actualités, streaming : Facebook se diversifie 2000 1500 Sharing

Un nouvel onglet “Actualités”

Facebook s’apprête à lancer un nouvel onglet “Actualités”, visant à fournir des informations fiables, et provenant de sources reconnues. Selon le Wall Street Journal, Facebook chercherait à développer un partenariat avec de grands titres de presse et aurait approché plusieurs éditeurs tels qu’ABC News, le Washington Post et Bloomberg au sujet d’une éventuelle collaboration contre une rémunération. La proposition de Facebook s’élèverait à plusieurs millions de dollars, pour des partenariat de trois ans. Cet onglet, qui devrait faire son apparition aux États-Unis à l’Automne, ne comportera donc que des articles publiés par les médias partenaires de Facebook, qui auront le choix entre n’afficher qu’un titre et un aperçu de leurs articles avec un renvoi vers leurs sites respectifs, ou faire figurer leurs articles en entier sur Facebook.

Facebook est accusé de détenir un monopole sur les revenus publicitaires en ligne, au détriment d’une industrie du journalisme en manque d’argent. Par ailleurs, Facebook est toujours le théâtre d’un déferlement de fake news malgré de nombreuses mesures pour les limiter. Le réseau social souhaite donc redorer son blason et devenir une plateforme d’information, délivrant un contenu qualitatif et fiable. Pour la première fois, Facebook pourrait opter pour une éditorialisation humaine et non algorithmique.

Un service de streaming payant

Après Disney, HBO ou même France Télévision, c’est Facebook qui souhaite se faire une place sur le marché du streaming payant. Contrairement à Netflix, Facebook ne compte pas créer ses propres productions, et ne s’est pas rattachée à de gros producteurs comme le fait Apple pour son service TV+. En revanche, le réseau social a signé des partenariats avec des fournisseurs plus petits, notamment Tastemade, qui propose des vidéos liées à l’alimentation et aux voyages, ou CollegeHumor, dont le contenu est humoristique. Certaines rumeurs annoncent un partenariat entre Facebook et des géants tels que HBO, qui pourraient bien positionner le réseau social en réel concurrent de Netflix.
Le prix exact de l’abonnement n’a pas été dévoilé, mais on sait que Facebook conservera 30% des revenus générés, le reste allant aux producteurs. Pour l’heure, cette fonctionnalité n’est qu’en phase de test aux États-Unis.

Union Européenne

Helios, le réseau social concurrent de Facebook financé par l’Europe

Helios, le réseau social concurrent de Facebook financé par l’Europe 2000 1500 Sharing

Atos, leader international de la transformation digitale, travaille activement sur le projet HELIOS, un projet de recherche et d’innovation d’une durée de 3 ans financé par la Commission Européenne dans le cadre du Programme H2020.
L’objectif est la création d’un réseau social nouvelle génération, éthique et respectueux de la vie privée des utilisateurs. HELIOS se pose comme alternative à Facebook, dans un contexte où les scandales liés à la confidentialité et la sécurité des utilisateurs ne cessent de se multiplier. Le projet a pour ambition d’offrir aux utilisateurs un contrôle complet sur leurs informations et contenus. Aujourd’hui, ces garanties sont inexistantes lorsque l’on utilise les réseaux sociaux traditionnels.

Un modèle “peer-to-peer”

Pour développer une telle plateforme, le projet HELIOS sera fédéré par un modèle peer-to-peer, en open source et basé sur une architecture de type blockchain. Le but est de faciliter la démocratisation de la production de contenu par l’utilisateur et sa monétisation conformément aux exigences légales et éthiques. Par ailleurs, HELIOS permettra aux développeurs de créer et d’intégrer facilement de nouvelles fonctionnalités pour la plateforme tout en réduisant les coûts de développement et la complexité liée au développement du réseau.
Côté fonctionnalités, Atos est responsable de la conception, la production, l’intégration et la distribution d’un système de vidéo à 360° qui sera intégré au streaming du réseau social. Sa distribution suivra également un modèle peer-to-peer : les utilisateurs, qui contrôlent 100% du contenu qu’ils développent, pourront partager leurs vidéos avec les utilisateurs choisis et obtenir une compensation financière.

En collaboration avec 15 partenaires internationaux, notamment des universités et des centres de recherche européens, Atos met à contribution son expertise en transformation digitale et prend également part au développement des activités techniques – telles que la gestion des besoins, le développement de systèmes modulaires, l’intégration et l’exploitation du système – pour assurer la réussite du déploiement final du réseau social en Europe.

HYP3R

Nouvelle polémique pour le groupe Facebook : la collecte de millions de données par HYP3R

Nouvelle polémique pour le groupe Facebook : la collecte de millions de données par HYP3R 2000 1500 Sharing

Alors que Facebook payait le mois dernier une amende record de 5 milliards de dollars suite au scandale de Cambridge Analytica, le groupe est aujourd’hui au coeur d’un nouvelle polémique, cette fois-ci au sujet d’Instagram. HYP3R, un partenaire publicitaire d’Instagram, aurait collecté sans leur accord les données de millions d’utilisateurs.

Qu’est-ce que HYP3R ?

HYP3R est une plateforme de marketing géolocalisée basée à San Francisco. Elle permet aux entreprises de “déverrouiller des données géosociales pour acquérir et engager des clients à haute valeur ajoutée.” Autrement dit, l’entreprise collecte des données de localisation sur les réseaux sociaux et s’en sert à des fins de ciblage publicitaire.
Par exemple, si quelqu’un poste une photo depuis un hôtel, HYP3R peut collecter cette donnée grâce à la localisation. Cette personne pourra alors, par la suite, être ciblée par l’un des concurrents de l’hôtel.

HYP3R à l’origine d’un scandale concernant les données des utilisateurs d’Instagram

Comme de nombreuses plateformes, Instagram dispose d’une API (Interface de Programmation d’Applications), qui permet aux développeurs d’intégrer des fonctionnalités propres à Instagram dans d’autres applications. À l’origine, cet API rendait la recherche de publications publiques pour un lieu donné possible. Cependant, suite au scandale Cambridge Analytica, Instagram a restreint les fonctionnalités de son API, surtout en ce qui concerne les outils de localisation, causant alors un chaos pour des entreprises comme HYP3R. Aujourd’hui, l’API officielle permet uniquement l’accès aux comptes professionnels, soit une part infime des utilisateurs Instagram et ne donne en aucun cas accès à des données de localisation.
Si HYP3R a publiquement salué le choix d’Instagram de protéger ses utilisateurs, l’envers du décor est un peu plus sombre : l’entreprise a profité de son statut privilégié auprès du groupe Facebook pour mettre en place un système de collecte de données contraire à la politique d’Instagram. Les stories — des publications qui sont supposés disparaître après 24 heures — n’ont jamais été disponibles via l’API d’Instagram, mais HYP3R a créé un outil pour les collecter, ainsi que les métadonnées qui y sont associées. Par ailleurs, l’entreprise s’est permise de collecter des informations telles que les bios d’utilisateur et leur followers, des posts localisés et tout type de données publiques (les comptes privés n’ont pas été touchés).

De cette collecte massive résulte la création d’une base de données sophistiquée sur les utilisateurs d’Instagram, leurs intérêts et leurs déplacements, qu’HYP3R vante ouvertement auprès de ses clients comme l’un de ses principaux arguments de vente, bien que cela soit tout à fait contraire à la politique d’Instagram.

HYP3R n’a jamais caché la nature de ses activités, mais ses multiples violations de la politique d’Instagram, révélées hier par Business Insider, lui ont valu une exclusion définitive de la liste des partenaires marketing de Facebook. L’entreprise s’est défendue en rappelant que les données collectées sont déjà publiques, et on ne peut effectivement pas qualifier son comportement d’illégal. Néanmoins, il semblerait que Facebook ait appris de ses erreurs et accorde désormais une réelle importance à la protection de ses utilisateurs. Evidemment, Instagram a pris les mesures nécessaires pour sécuriser son interface.

instagram

SEO Instagram : les bonnes pratiques

SEO Instagram : les bonnes pratiques 2000 1500 Sharing

La barre de recherche Instagram

De la même manière qu’un moteur de recherche classique, le moteur de recherche d’Instagram, placé dans la section “Explorer” du réseau social, analyse chaque profil et les classe dans un ordre particulier dans les résultats d’une recherche. En fait, il faut voir les résultats d’une recherche Instagram comme les résultats d’une recherche Google.

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Sur Instagram, l’ordre des résultats de recherche s’appuie sur une multitude de facteurs. Le réseau social tient compte du comportement de navigation de l’utilisateur, ses interactions, les comptes avec lesquels il est connecté et les synthétise pour proposer des résultats de recherche personnalisés et pertinents. En fait, le réseau prédit ce qui est susceptible d’intéresser l’utilisateur. Est-il possible de devancer l’algorithme et d’optimiser son référencement naturel sur Instagram ? La réponse est oui.

Optimiser son nom avec des mots clés

Les bonnes pratiques en termes de référencement Instagram sont semblables à celle du SEO classique : il faut choisir un mot clé principal sur lequel se positionner, et l’intégrer dans le nom du profil (qui serait l’équivalent d’une balise H1 — ou titre de premier niveau — sur un site web). Dans l’exemple ci-dessous, on constate que le nom de ces agences de communication n’est autre que “agence de communication”. Evidemment, il s’agit d’un mot clé très utilisé, et apparaître premier n’est pas chose facile. Néanmoins, cela augmente considérablement les chances d’être mieux référencé pour une activité donnée. Du côté de l’utilisateur, celui-ci peut vous identifier avant même d’avoir cliqué sur votre profil.

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Ajouter un lieu sur chaque publication ou story

Sur Instagram, il est possible de faire une recherche par lieu. Le réseau social affiche alors des publications populaires avec l’étiquette du lieu en question ou des stories prises sur ce même lieu. Cette fonctionnalité est très efficace pour gagner en visibilité localement, mais permet surtout de maximiser ses chances d’apparaître dans les résultats d’une recherche. Par ailleurs, si votre entreprise dispose d’une adresse physique, il peut être intéressant de créer votre propre lieu professionnel sur Instagram.

Utiliser les bons hashtags

Ce n’est pas une surprise : les hashtags sont essentiels pour favoriser la découverte d’un profil. De la même manière que pour les lieux, lors d’une recherche par hashtag, il sera possible de consulter les publications les plus populaires ou les plus récentes, ainsi la Story correspondante, une occasion en or d’apparaître dans les résultats d’une recherche et d’être découvert par de nouveaux utilisateurs.

Optimiser le SEO d’un compte Instagram dans les recherches Google

Des utilisateurs peuvent découvrir votre compte Instagram directement depuis Google : ce canal constitue une autre porte d’entrée sur votre profil à ne surtout pas négliger. Le compte Instagram apparaît alors exactement de la même manière que n’importe quel site web.

Optimiser le méta-titre

Le méta-titre (c’est-à-dire le nom de la page web tel qu’il apparaît dans les résultats des moteurs de recherche) d’un compte Instagram est personnalisable, et cela passe par le nom de l’utilisateur. L’optimisation de son nom avec un mot clé lié à son activité a donc toute son importance, tant pour le moteur de recherche d’Instagram que pour les moteurs de recherche comme Google.

recherche google

Optimiser la méta-description

Lorsqu’une publication apparaît dans les résultats d’une recherche Google, sa méta-description (c’est-à-dire la description placée sous le méta-titre) n’est autre que la description de la publication sur Instagram. Il est donc important, lorsqu’on poste une publication de se positionner sur les bons mots clés afin de maximiser ses chances d’apparaître dans les résultats d’une recherche Google.

featured snippets

Google rend les Featured Snippets plus « humains » avec sa nouvelle mise à jour

Google rend les Featured Snippets plus « humains » avec sa nouvelle mise à jour 2000 1500 Sharing

Les “featured snippets” sont les cadres qui s’affichent en position zéro dans les résultats d’une recherche Google, en réponse à une question posée par l’utilisateur. Ils sont supposés faciliter la rechercher d’un utilisateur, en fournissant une réponse claire et concise à sa question. Cependant, les featured snippets ne tenaient, jusqu’à présent, pas compte des requêtes dont la réponse dépendait d’une dimension temporelle, c’est-à-dire pour lesquels la date de publication de l’article est importante, les sujets d’actualité notamment.

Vers un algorithme plus “humain”

Ce problème vient du fait qu’en ayant l’impression de formuler une question limpide et compréhensible, un internaute a tendance à oublier qu’un algorithme de moteur de recherche et un cerveau humain ne fonctionnent pas de la même manière. Alors que pour une question d’actualité, le cerveau humain comprend grâce au contexte que les informations attendues sont les dernières en date, l’algorithme éprouve quant à lui plus de difficultés à “comprendre” un sous-entendu, bien qu’il paraisse évident.
Dans son communiqué, Google donne l’exemple des tranches d’imposition. Lorsqu’un utilisateur formule une requête pour connaître les tranches d’imposition, il recherche à priori les derniers chiffres en date et non des chiffres des années passées. Pourtant, cet aspect temporel n’est pas clairement exprimé dans sa requête (par exemple “Quelles sont les tranches d’imposition?”) qui devient donc difficilement compréhensible par un algorithme.

Dans un souci de pertinence des featured snippets, Google a mis à jour son algorithme la semaine dernière. Celui-ci est désormais supposé faire la différence entre des sujets pour lesquels la date de publication d’un article n’a pas d’importance, et les sujets “chauds”, c’est-à-dire les sujets d’actualité, et cela sans que l’utilisateur n’ait précisé la nature de sa recherche.
Aujourd’hui, la recherche vocale, notamment via des assistants vocaux, ne cesse de prendre de l’ampleur. De manière générale, on constate que les internautes recherchent une expérience plus “humaine” en ligne, et cette mise-à-jour n’est qu’une étape de plus dans ce processus.

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emailing

6 indicateurs clés pour mesurer la performance d’une campagne emailing

6 indicateurs clés pour mesurer la performance d’une campagne emailing 2000 1500 Sharing

Les campagnes d’emailing sont un outil puissant pour faire la promotion d’un produit ou d’un service en touchant directement les utilisateurs via leur adresse email. Des outils tels que Mailchimp permettent la création d’emails ainsi qu’une analyse de chaque campagne emailing grâce à de nombreux indicateurs.
Du taux d’ouverture au taux de clic en passant par le taux de rebond, nous vous livrons les 6 indicateurs clés pour mesurer la performance d’une campagne d’emailing.

1. Taux de délivrabilité et d’aboutissement

En théorie, le taux de délivrabilité correspond au nombre d’emails arrivés en boîte de réception par rapport au nombre total d’emails envoyés et dépend principalement de la qualité de la base de contacts. Cet indicateur est en réalité difficilement mesurable : si un email est accepté par un serveur de messagerie, il n’existe cependant aucun moyen fiable de déterminer avec précision son taux d’arrivée en boîte de réception. Le taux de délivrabilité est souvent confondu avec le taux d’aboutissement. Ce dernier prend aussi en compte le nombre de bounces (ou rebonds) générés par un envoi.

2. Taux de rebond (bounce rate)

Le taux de rebond correspond aux nombre de mails qui n’ont pas pu être livrés à leurs destinataires pour différentes raisons, notamment une adresse mail qui n’existe pas ou plus ou une boîte de réception pleine. Un taux de rebond trop élevé a un impact considérable sur la réputation de l’expéditeur et nuit donc à la délivrabilité des futurs envois. Pour éviter cela, il est indispensable de nettoyer sa base de contacts afin que celle-ci ne comporte que des utilisateurs actifs.

3. Taux d’ouverture

Le taux d’ouverture correspond au nombre de personnes qui ont ouvert un mail par rapport à l’ensemble des emails envoyés. En B2C, le taux d’ouverture moyen avoisine les 25%. Il dépend du nom de l’expéditeur, de l’originalité de l’objet et des premières lignes du mail, les trois seuls éléments visibles avant l’ouverture du mail.

4. Taux de clic

Le taux de clic correspond au nombre de destinataires qui ont cliqué sur au moins un lien dans le mail après l’avoir ouvert. Le design général d’un mail et la position des CTA a évidemment une influence considérable sur ce ratio. Un taux de clic élevé traduit un réel engagement et un intérêt de la part des destinataires.

5. Taux de conversion

Si généralement le succès d’une campagne d’emailing se résume aux taux d’ouverture et de clics, son objectif est souvent d’inciter le lecteur à effectuer une action définie, l’achat d’un produit par exemple. Les taux d’ouverture et de clics permettent de comprendre les étapes qui mènent l’utilisateur à cette action, mais l’objectif réel de la campagne ne peut être mesuré que grâce au taux de conversion. Pour cela, l’utilisation de Google Analytics est certainement la meilleure méthode. Le lien entre la campagne et Google Analytics s’effectue grâce à des liens de trackings intégrés dans les liens de l’email.

6. Taux de désinscription et de plaintes

Le taux de désinscription correspond au nombre de destinataires qui se sont désabonnés de la liste d’envoi. Evidemment, cet indicateur doit être le plus faible possible. Néanmoins, analyser les raisons pour lesquelles les abonnés se désinscrivent est un bon moyen d’optimiser les mails futurs.
Le nombre de plaintes correspond quant à lui au nombre de destinataires qui ont marqué l’email comme un spam ou l’ont déplacé dans les courriers indésirables. Il est essentiel que ce nombre soit le plus faible possible, puisqu’il a une influence directe sur les filtres anti-spam des fournisseurs de messagerie, donc sur la délivrabilité des campagnes futures. En général, les destinataires ne signalent pas de mails s’ils ont clairement donné leur consentement pour les recevoir. Par ailleurs, il est primordial d’ajouter dans chaque mail un lien de désabonnement, visible et simple à trouver.