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AI Act- ce qu'il faut savoir - Agence Sharing

Ce qu’il faut savoir sur l’AI Act

Ce qu’il faut savoir sur l’AI Act 2000 1500 Sharing

Le règlement européen sur les systèmes d’IA ou AI Act a pour objectif d’encadrer et d’optimiser l’utilisation et la commercialisation des systèmes d’IA au sein de l’Union européenne.

Midjourney, Canva, ChatGPT, Dall-E, Browse AI… l’intelligence artificielle fait beaucoup parler d’elle ces derniers mois. Grâce à ses innombrables atouts, de plus en plus d’entreprises s’en servent à des fins différentes. Elles l’utilisent pour communiquer en ligne avec leurs clients, pour prospecter, pour automatiser certains processus ou tâches complexes et répétitives. C’est un véritable levier d’optimisation des performances et de la productivité. Les systèmes d’IA ne sont pourtant pas dépourvus de risques. C’est pourquoi l’Union Européenne met en place l’AI Act, un projet de loi encadrant l’usage de l’IA. Tout ce qu’il faut savoir sur la réglementation européenne concernant cette innovation technologique très en vogue.

AI Act : pour un usage éthique, sûr et conforme aux droits fondamentaux européens de l’IA

L’intelligence artificielle vole au secours de nombreux professionnels spécialisés dans différents domaines. On s’en sert dans la médecine, la science, l’industrie, le tourisme, le numérique, le commerce… Mais son évolution rapide amène l’Union Européenne à établir un règlement pour encadrer son utilisation et sa commercialisation. L’AI Act vise avant tout à rendre conforme l’exploitation de l’intelligence artificielle aux valeurs de l’UE et aux droits fondamentaux des citoyens. L’usage de ces systèmes cause, en plus, des incertitudes juridiques. C’est justement pour garantir la sécurité juridique des utilisateurs que l’UE a décidé de mettre en place ce projet de loi sur l’IA.

L’AI Act permet donc d’assurer le développement d’un marché fiable pour l’IA. Il sert à favoriser l’évolution du secteur dans un environnement pérenne et sûr. Une fois adoptée par le Parlement européen, cette loi viendra renforcer la réglementation déjà existante sur les droits fondamentaux et les normes de sécurité en vigueur sur les systèmes d’IA. La nouvelle réglementation s’applique également à tout type d’intelligence artificielle comme le machine learning, l’IA symbolique traditionnelle et les systèmes hybrides.

Une réglementation fondée sur 4 niveaux de risques

L’AI Act concerne différentes entités, notamment, les fournisseurs et distributeurs des systèmes d’IA au sein du marché de l’Union européenne, qu’ils soient dans l’Union ou dans un pays tiers. Elle s’applique également aux utilisateurs tels les fondations, entreprises, laboratoires de recherche ou associations ayant leur siège social dans l’Union européenne. Ces entités sont liées à des obligations légales qui varient selon le niveau de risque du système d’IA exploité. Le règlement met en place 4 niveaux de risques :

–      L’AI Act stipule plusieurs types de risques inacceptables dont ceux allant à l’encontre des droits fondamentaux et des valeurs de l’UE : la manipulation subliminale qui provoque un préjudice physique ou psychologique, l’exploitation d’enfants ou de personnes handicapées mentales…

–  Au troisième niveau, il existe des applications d’IA à hauts risques qui exigent une pré-évaluation avant leur utilisation. Elles sont, en plus, soumises aux obligations de marquage CE et d’enregistrement dans une base de données européenne. C’est le cas des systèmes d’IA concernant le recrutement et les dispositifs médicaux.

 –   Le second niveau de risque moins dangereux demande des obligations de transparence et d’information spécifique. Même si l’usage de ce type de système d’IA est autorisé, ses fournisseurs, ses distributeurs et ses utilisateurs sont tenus de donner des informations claires et transparentes. Ce niveau inclut l’application des IA dans les chabots et les conversations téléphoniques de type numéro vert. 

– Enfin, les systèmes présentant un niveau de risque minimal ou absent ne requièrent aucune pré-évaluation. Ce niveau de risque regroupe les applications d’IA utilisées dans certains appareils utilisés dans le quotidien

Qu’en est-il du délai d’application et des sanctions relatives à l’AI Act ?

Le projet de loi sur l’IA est encore en cours d’adoption au sein du Parlement européen. Néanmoins, la réglementation met bien en exergue des conditions d’application telles que les délais de mise en conformité et des sanctions liées à l’infraction des obligations mises en place. À titre d’exemple, les interdictions relatives aux risques inacceptables doivent être appliquées au plus tard 6 mois suivant l’entrée en vigueur de l’AI Act. Ce délai est fixé jusqu’à 36 mois pour l’application des systèmes d’IA à haut risque.

Quant aux sanctions, elles vont d’une sanction civile à la sanction administrative ou pécuniaire, selon le degré d’entrave à la réglementation de l’intelligence artificielle ACT. La commercialisation d’un produit sans marquage CE est, par exemple, passible d’une sanction civile et/ou administrative. Il est possible d’encourir une sanction plus sévère comme l’emprisonnement pendant quelques années en fonction du dommage causé et du type de système commercialisé. Mais, la sanction prononcée pourra juste être une amende de quelques centaines d’euros. Pour les autres infractions aux obligations légales concernant l’IA, les sanctions stipulées dans la réglementation RGPD s’appliquent. Il peut s’agir d’amendes de plusieurs millions d’euros ou d’un pourcentage du chiffre d’affaires de l’entreprise concernée.

Depuis que l’intelligence artificielle s’invite dans nos quotidiens professionnels, elle révolutionne la façon de gérer, de produire et de travailler au sein des entreprises. Ses avantages commerciaux et techniques sont importants, tout comme les risques qu’elle présente. Pour permettre au marché de l’IA de se développer dignement dans le total respect des droits fondamentaux et des valeurs de l’UE, la réglementation « AI Act » est en cours d’adoption au sein du Parlement européen. Elle consiste à sécuriser l’application des systèmes d’IA. Elle vise aussi  à renforcer la réglementation existante, avec des obligations claires. Ces dernières varient selon le niveau de risque présenté par chaque application et des sanctions strictes.

Loi sur le métier d'influenceur : adoptée par l'Assemblée Nationale

La loi sur le métier d’influenceur adoptée par l’Assemblée Nationale

La loi sur le métier d’influenceur adoptée par l’Assemblée Nationale 2000 1500 Sharing

Le métier d’influenceur sera désormais encadré par une loi bien définie. Elle bénéficiera à la fois aux marques et aux consommateurs. Pour certains influenceurs, il faudra adopter de nouvelles pratiques pour continuer à exercer leur profession.

Au mois de janvier dernier, le ministre français de l’économie et des finances a lancé une consultation publique sur le métier d’influenceur. Celle-ci avait pour but de recueillir des témoignages en vue d’encadrer cette profession. Elle sert à protéger aussi bien les influenceurs que les consommateurs. Sur cette initiative, une proposition de loi a été soumise à l’Assemblée Nationale le 28 mars dernier. Elle a été adoptée à l’unanimité par les 49 députés présents. Voici les essentiels sur le contenu de cette loi. 

Le contenu de la loi adoptée par l’Assemblée Nationale

Les députés ont voté en première lecture la loi encadrant le métier d’influenceur. Elle est soutenue par Bercy et la ministre des PME. Cette nouvelle loi met l’accent sur la pratique commerciale des influenceurs. Désormais, ils ne sont plus autorisés à promouvoir la chirurgie esthétique sur les réseaux sociaux. Il en est de même pour tous les « remèdes fallacieux » qui peuvent représenter un danger pour la santé des utilisateurs. La consultation publique réalisée préalablement a en effet permis de constater que certains influenceurs font l’objet de plaintes pour abus de confiance et escroquerie. 

Toujours dans le but de préserver la santé des internautes pour qui, certains influenceurs sont de vraies stars, la loi sur le métier d’influenceur interdit aux moins de 16 ans la promotion de nourriture et de boissons comportant trop de produits de synthèse, trop de sucre ou de sel. Cette spécification s’adresse spécialement aux influenceurs qui mettent en avant ces produits par l’intermédiaire de leurs enfants. Désormais, la mise en avant de boissons alcoolisées par les influenceurs est aussi soumise à la loi Evin. 

Concernant la promotion de placements financiers à risque comme les cryptomonnaies, des restrictions ont également été mises en place par cette nouvelle loi. Il n’est plus permis de mettre en avant les jeux d’argent et de hasard sur les plateformes sociales si celles-ci ne permettent pas d’en interdire l’accès aux mineurs. 

A propos des agents et des influenceurs expatriés

Les agents d’influenceurs sont aussi concernés par la nouvelle loi. Un seuil a été défini pour établir un contrat écrit obligatoire entre l’agent et l’influenceur. Ce contrat doit stipuler la soumission au droit français, au code de consommation et au code de la propriété intellectuelle. Pour les influenceurs à l’étranger, ils ne seront pas tenus d’avoir un représentant légal dans l’Union Européenne. Toutefois, ils doivent y souscrire à une assurance civile afin d’indemniser d’éventuelles victimes.

Les agents ou influenceurs qui enfreignent cette loi sont passibles d’une peine allant jusqu’à six mois d’emprisonnement et d’une amende de 300 000 euros. La proposition de loi va maintenant passer devant le Sénat. En attendant, les influenceurs, notamment ceux qui ne sont pas du même avis que l’Umicc pour soutenir cette loi, ont le temps de s’habituer à ces nouvelles pratiques.

Concurrence entre Goole et Bing - les usages de l'intelligence artificielle - Agence Sharing

IA et publicité : la concurrence s’accentue entre Google et Bing

IA et publicité : la concurrence s’accentue entre Google et Bing 2000 1500 Sharing

Alphabet et Microsoft se lancent tous les deux dans l’usage de l’IA sur leurs moteurs de recherche. La concurrence entre Google et Bing est sur le point de changer le fonctionnement de ces moteurs au profit des utilisateurs.

Cela fait 3 ans que Microsoft collabore avec OpenAI pour développer l’usage d’internet par l’intelligence artificielle. Cette année, la firme de Redmond a de nouveau consolidé ce partenariat en investissant 10 milliards de dollars dans OpenAI. Pour cause, ChatGPT, son dernier produit a eu un tel succès que Microsoft a décidé de l’intégrer à son moteur de recherche. Naturellement, cette décision ne peut pas laisser Google indifférent et la réponse a été rapide. La firme de Mountain View annonce aussi le lancement de son agent conversationnel. Pour les utilisateurs de Google et de Microsoft, il s’agirait de savoir ce que ces nouvelles technologies pourraient apporter pour eux.

ChatGPT Vs Bard  

GPT-3.5 est le modèle sur lequel est basé ChatGPT, l’IA conversationnelle de Microsoft créé par OpenAI. Cette technologie est déjà utilisée sur la version payante de Microsoft Teams et par l’application Viva Sales. Récemment, Microsoft a également intégré cette IA à Bing, son moteur de recherche et à son navigateur Edge. Doté d’une IA conversationnelle, ce moteur de recherche sera en mesure de donner des réponses précises à des requêtes complexes. C’est un atout qui lui permettra d’avoir un avantage significatif sur Google qui, pour le moment, a le monopole total dans le domaine. Face à cette concurrence qui le touche directement, la réponse de Google ne s’est pas faite attendre. Il révèle aussi l’existence de son agent conversationnel.

Pour la firme de Mountain View, l’intelligence artificielle qui sera déployée sur Google Search porte le nom de Bard. Il repose sur le modèle de langage étendu appelé LaMDA. Comme GPT-3.5, il se présente également sous forme de chat. Sa vocation est d’affiner les résultats des recherches sur Google Search. D’après Google, Bard va « décupler » les capacités de son moteur de recherche. Outre les réponses précises et complètes, l’IA de Google mettra aussi en valeur les NORA (No One Right Answer). Autrement dit, si une question a plusieurs réponses possibles, les résultats de recherche donneront des explications sur chaque point de vue.

Néanmoins, Microsoft semble avoir pris l’avantage sur Google pour le moment. En effet, l’IA conversationnelle de Microsoft est en phase de test. Des millions d’utilisateurs sur liste d’attente l’ont déjà sollicitée. Quant à Bard, la phase de test serait lancée de manière très limitée d’après le vice-président de Google, les retours étant indispensables pour pouvoir l’améliorer. Mais la concurrence entre Google et Bing ne concerne pas seulement la performance des recherches. Elle touche aussi leurs sources de revenus.

Une révolution pour la publicité sur les moteurs de recherche

Microsoft compte bien profiter de l’essor de ChatGPT pour générer des revenus via son moteur de recherche. En effet, la nouvelle version de Bing a déjà été présentée à une importante agence publicitaire et les liens payants seront autorisés dans les SERP. Par ailleurs, la firme de Redmond a aussi prévu d’autres formats publicitaires. Elle envisage d’insérer directement les publicités traditionnelles dans les réponses générées par le chatbot. Microsoft pourrait également créer un format dédié à certains domaines comme ceux du tourisme et de l’hôtellerie.

Du côté de Google, l’heure n’est pas encore à la quête d’annonceurs. Il est toutefois certain que des formats similaires seront aussi déployés sur Google Search. Néanmoins, même si le nombre d’utilisateurs actuels de Google est largement au-dessus de celui de Bing, Microsoft a le temps de tirer profit de l’avance qu’il a sur Google grâce à sa collaboration avec OpenAI.

En résumé, le fonctionnement des moteurs de recherche est sur le point de changer radicalement. Pour les utilisateurs, la concurrence entre Google et Bing ne peut qu’être bénéfique, les résultats de recherche étant plus pertinents et complets. Bing prendra probablement de l’importance et les annonceurs se verront dotés de nouvelles possibilités et de nouveaux formats. Pour les professionnels de SEO et du SEA, l’existence des agents conversationnels sera à considérer dans la façon de créer et d’optimiser les contenus.

DMA et DSA : approbation définitive par le parlement européen - Agence Sharing

DMA et DSA : approbation définitive par le parlement européen

DMA et DSA : approbation définitive par le parlement européen 2000 1500 Sharing

Adopté au mois de mars dernier par les institutions européennes, le DMA ou Digital Markets Act devait encore passer devant le parlement. Les votes se sont tenus récemment et comme prévu à l’issue de la précédente réunion, le résultat est sans appel. Le parlement européen a adopté de façon définive le DMA et le DSA. Si nous avons dédié un article sur le Digital Markets Act précédemment, les termes du DSA qui ont été définis un peu plus tard ainsi que les détails des votes du parlement seront abordés dans cet article.

Le Digital Services Act pour protéger les internautes

Le DSA ou Digital Services Act met l’accent sur les contenus illicites et les droits fondamentaux des utilisateurs. Il interdit les contenus publicitaires qui visent des enfants. Il en est de même pour les contenus basés sur des données personnelles sensibles (religion, opinions politiques…). Le DSA demande une totale transparence sur l’algorithme utilisé par les plateformes et proscrit l’utilisation des « dark patterns ». Le Digital Services Act exige aussi aux géants d’internet de faciliter la compréhension et l’accès des utilisateurs aux conditions d’utilisation. Par ailleurs, ces derniers devront aussi pouvoir s’exprimer avec leur propre langue quand ils portent plainte. Les entreprises concernées devront donc prévoir les ressources nécessaires à la modération de leurs contenus selon la langue de leurs utilisateurs. Le DSA stipule également de nouvelles règles sur la diffusion de contenus et la vente de produits illégaux. 

Le manquement au DSA est passible d’une amende pouvant atteindre les 6% du chiffre d’affaires global de l’entreprise concernée. En cas de multiple récidives, elle ne pourra plus opérer dans l’Union Européenne. Le Digital Services Act vient donc compléter le DMA. Ils vont assurer un marché du numérique plus transparent, plus équitable et plus sécurisé pour tous les utilisateurs. C’est cet ensemble de réglementations que la Commission et le Conseil Européens ont soumis récemment au Parlement pour approbation.

Le DMA et le DSA approuvés par la grande majorité des eurodéputés

Au vu de l’issue des votes, les pays membres de l’Union Européenne semblent avoir attendu depuis longtemps l’adoption du DMA et du DSA. 588 députés ont approuvé le texte du Digital Markets Act. Seuls 11 ont voté contre et 31 se sont abstenus. Quant au DSA, le texte a été validé par 539 voix pour, 54 voix contre et 30 abstentions. Après une prochaine adoption officielle par le Conseil de l’Union Européenne, les projets de loi seront publiés dans le Journal Officiel. Ils entreront en vigueur au plus tard le 1er janvier 2024.  Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence, affirme que les institutions de l’UE se sont déjà préparées à la mise en œuvre du DMA et du DSA. Elles ont procédé à des recrutements. Il faut en effet avouer que l’application et la surveillance de plateformes puissantes comme Google, Apple, Meta, Amazon et Microsoft nécessitent beaucoup de ressources sur tous les plans. D’ici 2024, les géants d’Internet ont donc le temps d’ajuster leurs plateformes et leurs stratégies. C’est seulement ainsi qu’ils pourront continuer à opérer sereinement dans les pays membres de l’Union Européenne.

Digital Markets Act - Régulation du marché du numérique dans l'Union Européenne - Agence Sharing

Nouvelles restrictions pour les géants du numérique : l’Union Européenne adopte le Digital Markets Act

Nouvelles restrictions pour les géants du numérique : l’Union Européenne adopte le Digital Markets Act 2000 1500 Sharing

Après l’adoption du RGPD, l’Union Européenne prend à nouveau d’importantes mesures concernant le marché du numérique en Europe. La discussion sur le DMA ou Digital Markets Act a en effet été lancée vers la fin de l’année 2020 et elle vient d’aboutir à un accord. Touchant directement les opérateurs du domaine mais aussi les utilisateurs, le DMA risque de bouleverser le marché actuel et la vie des entreprises de différentes manières. Pour mieux comprendre les enjeux de ces nouvelles mesures, voici la raison d’être et l’application du Digital Markets Act.

Qu’est-ce que le DMA ?

Le Digital Markets Act est un ensemble de règles qui va régir la concurrence sur le marché du numérique en Europe. L’objectif du DMA est de réguler le marché. Il permettra aux petites entreprises et aux utilisateurs d’évoluer et de choisir la meilleure alternative pour eux. Les mesures stipulées par le DMA s’adressent ainsi aux géants du numérique. La Commission Européenne les appelle les « gatekeepers » ou contrôleurs d’accès. Il s’agit des entreprises ayant un chiffre d’affaires annuel de 7,5 milliards d’euros ou une capitalisation en bourse d’au moins 75 milliards d’euros. Elles doivent aussi avoir 10 000 utilisateurs professionnels par an et 45 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union Européenne. En d’autres termes, le DMA concerne donc directement les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Ces firmes vont ainsi devoir se plier à ces nouvelles règles pour leurs échanges avec les pays de l’Union Européenne.

Les grandes lignes du Digital Markets Act

Dernièrement, les géants du numérique écopent de lourdes amendes en vertu du RGPD et l’adoption du DMA risque de compliquer davantage leur situation. En effet, le DMA impose à ces firmes plus d’ouverture. Elles seront obligées de céder de la place aux plus petites entreprises et donner plus de choix aux utilisateurs. Elles devront par exemple rendre leurs messageries interopérables avec les autres. Ces entreprises devront aussi permettre aux utilisateurs de se désabonner de leurs services aussi facilement qu’ils se sont abonnés. Elles auront aussi l’obligation d’informer la Commission Européenne de leurs fusions-acquisitions.

Par ailleurs, ces firmes ne pourront plus utiliser les données des utilisateurs qu’elles ont obtenues dans le cadre d’un service pour un autre, sans le consentement de ces utilisateurs. Elles ne pourront pas non plus préinstaller leurs applications ni imposer aux développeurs des services pour pouvoir intégrer leur magasin d’applications. Les utilisateurs devraient aussi avoir le choix quant au navigateur, au moteur de recherche et à l’assistant qu’ils utilisent sur leurs appareils.

Afin que ces nouvelles règles soient respectées, la Commission, le Conseil et le Parlement européens qui ont adopté cette régulation ont également décidé des sanctions à appliquer en cas de non-respect du DMA.

Quelles mesures pour les entreprises qui dérogent aux règles ?

Les sanctions seront lourdes pour ceux qui ne respecteront pas le DMA. L’amende peut aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise. En cas de récidive, elle peut atteindre les 20%. Ces grandes entreprises doivent également faire attention à ce que les infractions ne soient pas fréquentes. En cas d’infractions systématiques, l’Union Européenne pourra leur interdire des acquisitions pendant une durée déterminée. Elle pourra même imposer une séparation structurelle en dernier recours.

Pour résumer, le DMA protègera donc les entreprises technologiques et les utilisateurs européens de la prédominance des mastodontes du numérique. Il permettra un « meilleur partage de valeur » comme l’a dit Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques. Néanmoins, le Digital Markets Act devra encore passer devant le Parlement Européen même s’il fait déjà presque l’unanimité. Le DMA entrera en vigueur en 2023.

Facebook News arrive en France - Agence Sharing

Facebook News arrive en France

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Lancé pour la première fois le 25 Octobre 2019 aux Etats-Unis, Meta a fini de tester Facebook News. Après l’Australie, l’Allemagne et le Royaume-Uni, Facebook News arrive enfin en France. Il sera bientôt accessible à tous les utilisateurs du réseau. Pour rappel, Facebook News est un onglet dédié aux articles de presse. C’est une initiative du fondateur de Meta pour soutenir le journalisme et pour lutter contre la désinformation sur son réseau. Facebook ambitionne de publier des actualités fiables à ses utilisateurs. Pour cela, il collabore avec de nombreux médias français de renom.

Les premiers collaborateurs de Facebook News en France

Le lancement de Facebook News en France a été rendu possible grâce à sa collaboration avec l’Alliance de la Presse d’Information Générale (APIG). Au lancement de la fonctionnalité, Meta a annoncé son partenariat avec BFMTV, Libération, L’Express, Capital, Femme Actuelle, Gala, Voici, Geo, L’Equipe, RMC. Parmi les quotidiens nationaux, on note Le Figaro, 20 Minutes, Le Parisien, La Croix, Les Echos et Le Journal du Dimanche. Facebook News travaille également avec ces quotidiens locaux hebdomadaires : La Dépêche du Midi, La Provence, Le Progrès, La Voix du Nord, Nice-Matin, Le Dauphiné Libéré, Le Télégramme, Sud Ouest.

Pour la curation de contenus et la gestion des publications, Facebook News compte sur la filiale de l’AFP Media Services. Son rôle consiste à s’assurer que les informations publiées par les éditeurs sont fiables. Elles doivent être variées et leur diffusion équitable. Il est à noter qu’une équipe de journalistes indépendants sélectionne les articles à publier sur Facebook News avant leur diffusion. Afin de faciliter l’accès à ces informations, Meta a mis son onglet bien en évidence. Il a aussi pensé à l’expérience des lecteurs au moment d’utiliser sa nouvelle fonctionnalité.

Accès et fonctionnalités de Facebook News

Facebook News est accessible par un onglet dédié placé sur l’application, entre votre profil et les notifications. Vous ne pouvez pas le manquer dès qu’il est déployé dans votre application ! Outre les actualités à la une que les journalistes indépendants auront sélectionnées, Facebook News permet aussi aux utilisateurs d’accéder à des collections qui « approfondissent des grands sujets d’actualité ». Ils disposent également d’outils de contrôle pour choisir ce qu’ils veulent voir. L’onglet offre en plus une personnalisation basée sur les interactions du public avec les contenus. Ce sont les informations que les utilisateurs consultent, suivent et partagent que Facebook News prend en compte ici. Cette personnalisation ne dépend pas de la sélection des actualités à la une. Enfin, les informations sont aussi organisées selon quelques thématiques. Elles sont regroupées dans les rubriques économie, santé, sport, divertissement, sciences et technologies.

Comme Meta a conçu la nouvelle fonctionnalité depuis le début, les actualités sur Facebook News diffèrent de celles de Google News de par la fiabilité de ses sources et par son classement. Le premier cible les informations qu’il veut mettre en avant grâce au travail de journalistes professionnel. Le second repose sur son algorithme. L’objectif de Meta reste le même : soutenir le travail des journalistes et combattre les “fake news” sur sa plateforme. 

Google Page Experience arrive sur desktop - Agence Sharing

Google Page Experience arrive sur Desktop

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Annoncé au mois de mai 2021, le déploiement de Google Page Experience sur les appareils mobiles a déjà suscité de nombreuses questions chez les éditeurs de site. Aujourd’hui, le sujet est remis sur le tapis au moment de son déploiement sur desktop. En effet, l’algorithme ne sera déployé sur les ordinateurs de bureau qu’au mois de février prochain. Petit rappel sur les essentiels de Google Page Experience avant de parler des changements qu’il va apporter.

Rappel sur Google Page Experience

Google Page Experience est un algorithme qui définit l’expérience utilisateur comme l’un des critères majeurs de classement dans les SERP de Google. Avec la compatibilité mobile, l’utilisation du protocole HTTPS et l’absence d’interstitiels intrusifs, le temps de chargement des pages devient essentiel dans cet algorithme. Il repose sur 3 métriques appelées Core Web Vitals. Ces métriques indiquent la performance d’une page par rapport à des données d’utilisation réelles : le temps de chargement du plus grand élément visible (LCP), le temps que l’utilisateur met avant de pouvoir interagir avec la page (FID) et le décalage des éléments de la page au moment de son chargement (CLS). Les rapports sur ces métriques pour les appareils mobiles sont déjà disponibles sur Google Search Console depuis un moment.

Pour le déploiement sur desktop, Google va utiliser les mêmes métriques et les mêmes seuils que pour les mobiles. Néanmoins, pour les sites qui utilisent des versions (et des URLs) différentes pour le mobile et le desktop, la compatibilité mobile ne sera plus exigée pour la version sur ordinateur.

Les changements attendus après son déploiement sur desktop

Jusqu’à aujourd’hui, Google semble faire preuve d’indulgence par rapport aux sites qui n’ont pas encore optimisé leurs pages selon son nouvel algorithme. Cependant, son arrivée sur desktop risque d’avoir plus d’impact. Le moteur de recherche arrivera bientôt au déploiement complet et total de l’algorithme à la fin de mars 2022. Il prévoit également d’ajouter les résultats des métriques provenant des ordinateurs à Google Search Console. L’ajout sera fait avant même que ces résultats ne deviennent des critères de classement. Autrement dit, si vous n’avez pas encore optimisé votre site, Google vous laisse encore un peu de temps avant qu’une quelconque pénalisation n’arrive. Bien que Google ait aussi souligné qu’il n’y aura pas de « changements drastiques » dans les classements, il est toujours mieux d’avoir un atout de plus face à la concurrence et de prévenir les mauvaises surprises !

Déploiement de Google Page Experience : l'algorithme en vigueur- Agence Sharing

Google Page Experience : déploiement total achevé

Google Page Experience : déploiement total achevé 2000 1500 Sharing

Le référencement naturel continue d’évoluer au rythme des mises à jour de Google. Annoncée l’année dernière par le géant d’internet, le déploiement de Google Page Experience a commencé au mois de juin et vient de se terminer à la fin du mois d’Août. Pour ceux qui n’ont pas pu suivre les actualités de Google à propos des mises à jour, voici un petit rappel sur le sujet.

Google Page Experience : focus sur l’expérience utilisateur

Google Page Experience est un nouvel algorithme dont le déploiement a été préparé par la firme depuis l’année dernière. Il consiste à intégrer l’expérience utilisateur en tant que critère de classement des sites dans les SERP en 2021. Déployée progressivement depuis juin, la mise à jour est aujourd’hui complète. Son impact devrait désormais se faire ressentir dans les résultats des recherches. L’expérience utilisateur se mesure par les Core Web Vitals, des signaux indiquant la vitesse de chargement d’un site en réponse aux requêtes des utilisateurs. Outre la compatibilité mobile et l’utilisation du protocole HTTPS, la vitesse de chargement vient compléter les critères observés par Google pour évaluer la qualité de l’expérience utilisateur d’un site. L’adaptation à cet algorithme a d’ailleurs donné naissance à un nouveau concept dans le domaine du référencement naturel : le SXO.

Pourquoi cette mise à jour est importante

Si les fondamentaux du SEO restent toujours les mêmes, les différentes mises à jour lancées par Google obligent les éditeurs de site à s’adapter aux nouveaux algorithmes. Google Page Experience a fait l’objet d’une longue préparation et de la mise en place de signaux bien mesurables. Par ailleurs, Google a été transparent sur ces indicateurs et sur la manière de s’y conformer. Il est donc tout à fait naturel que le moteur de recherche tienne compte de cette mise à jour aux prochains crawls, maintenant que le déploiement de l’algorithme est totalement achevé. La page officielle de Google Search Central a d’ailleurs mentionné que dans le cas où plusieurs pages sont pertinentes par rapport à la requête d’un utilisateur, l’expérience utilisateur de la page peut être un facteur déterminant de la visibilité de ces pages dans la recherche.

Néanmoins, plusieurs facteurs déterminent le classement des sites dans l’index de Google et on ne les connaît pas tous. L’impact de Google Page Experience peut ainsi se faire ressentir plus sur certains sites et moins sur d’autres. Mais comme le moteur de recherche nous indique bien le chemin à suivre pour améliorer le positionnement de nos sites dans les SERP, il n’y a pas de raison pour ne pas appliquer ses recommandations.

Les résultats de recherche de Google changent - Agence Sharing

Google améliore ses résultats de recherche

Google améliore ses résultats de recherche 2000 1500 Sharing

Google lance sa première nouvelle fonctionnalité pour cette année. Les résultats sur le moteur de recherche n°1 vont en effet apparaître avec de nouvelles données, notamment pour éliminer les fausses informations. Ce changement sur les résultats de recherche sur Google ambitionne également d’améliorer l’expérience des internautes.

Plus d’informations et moins de recherches

La nouvelle fonctionnalité de Google porte sur l’ajout d’un nouveau menu à côté de chaque résultat de recherche. L’internaute peut cliquer dessus pour en savoir davantage sur le site qu’il veut visiter avant de cliquer sur le lien réel du site. Il pourra alors juger si les informations données par le site correspondent bien à ses attentes ou non. Google Search prend pour cela ses sources chez Wikipédia, un site gratuit considéré comme fiable par le moteur de recherche. Si le site en question ne dispose pas d’informations sur Wikipédia, Google affiche alors d’autres informations telle que la date où il a été indexé pour la première fois. Google indique également si le site utilise le protocole HTTPS ou non. Son objectif estd’informer les internautes sur la sécurité de leurs connexions.

Pour les sites d’offres d’emploi ou de listes d’entreprises, les résultats de recherche Google indiqueront à partir de cette nouvelle fonctionnalité comment les informations ont été obtenues. De cette manière, les internautes ne seront plus obligés de faire des recherches supplémentaires s’ils veulent visiter un site qu’ils ne connaissent pas encore.

Lutter contre la désinformation

C’est l’objectif de cette nouvelle fonctionnalité de Google Search. En affichant des informations sur les SERP, Google permet aux utilisateurs de savoir si le site qu’ils veulent visiter donne des informations fiables ou non. Dans ces informations supplémentaires, Google inclut également un lien complet. Il ajoute également une mention claire sur le type de résultat (résultat naturel ou annonce). Les internautes peuvent également accéder à leurs paramètres de confidentialité et à plus d’informations sur le fonctionnement des recherches à partir de ce nouveau menu. Pour le moment, la nouvelle fonctionnalité sur les résultats de recherche Google est déployée aux Etats-Unis et en Angleterre pour les recherches en anglais. Elle est disponible aussi bien sur les ordinateurs que sur les appareils mobiles.

Si cette nouvelle fonctionnalité n’assure pas totalement la fiabilité des informations, elle donne néanmoins aux internautes la possibilité de choisir le site qui leur paraît le plus fiable et qui répond au mieux à leurs demandes. Elle leur évite également de faire des recherches supplémentaires. Pour les éditeurs de sites, l’effort devra donc se faire autant au niveau de la sécurité et de la fiabilité des sources d’informations sur Wikipédia que sur le site lui-même.

Comment faire des achats sur WhatsApp - Agence Sharing

Faire des achats sur WhatsApp, c’est possible !

Faire des achats sur WhatsApp, c’est possible ! 2000 1500 Sharing

Si WhatApp Business a été lancé il y a déjà 2 ans, l’achat direct d’un produit sur l’application a été rendu possible il y a seulement quelques jours. Désormais, il n’est plus nécessaire d’aller sur une autre plateforme pour acheter en ligne. On peut aussi faire des achats sur WhatsApp tout en discutant avec le vendeur et les proches au même endroit ! Pour les entreprises, cette nouvelle fonctionnalité offre aussi plusieurs avantages mais avant d’en parler, voyons d’abord comment fonctionne l’achat sur WhatsApp.

Comment faire un achat sur WhatsApp ?

Facebook a simplifié le processus d’achat sur WhatsApp. Comme sur Facebook Shop, les utilisateurs pourront parcourir le catalogue d’une entreprise sur l’application et pourront y faire leurs achats. Il suffit donc de contacter l’entreprise via WhatsApp pour avoir accès au catalogue puis l’achat du produit et son paiement pourront se faire directement sur la même application. Néanmoins, il faut souligner qu’il ne s’agit pas vraiment d’un paiement intégré comme l’est Facebook Pay même si le projet d’un paiement dédié à WhatsApp a déjà démarré il y a assez longtemps. Pour l’instant, l’acheteur a accès au catalogue sur WhatsApp et y finalise son parcours d’achat. L’éventuelle utilisation de WhatsApp Pay devra encore attendre un bon moment.

WhatsApp Pay suspendu

Avant de permettre l’achat direct sur son application, WhatsApp a déjà pensé à faciliter le paiement. En effet, Facebook a déjà réalisé des tests depuis plusieurs mois au Brésil avant de lancer WhatsApp Pay. Cependant, le service a été suspendu par le gouvernement brésilien une semaine après son lancement. D’après la banque centrale du pays, elle n’aurait pas eu le temps d’analyser le service de paiement de WhatsApp avant son déploiement. Les partenaires du service de paiement de WhatsApp ont également dû suspendre les transferts d’argent sur l’application à la demande des banques brésiliennes. La banque centrale du Brésil aurait pris cette décision afin de préserver l’environnement concurrentiel dans le domaine des paiements mobiles.

Toutefois, les tests continuent dans d’autres pays tels que le Mexique et l’Inde même si pour l’instant, aucun déploiement à grande échelle n’est prévu. En attendant, Facebook continue d’améliorer ses applications et les dernières modifications ont été réalisées sur WhatsApp for Business.

Les dernières mises à jour sur WhatsApp

Outre la possibilité de partager leurs catalogues sur WhatsApp, Facebook a également ajouté des codes QR à l’application de chat. Le réseau permet aussi aux marchands d’ajouter des boutons « Acheter » à divers endroits. Ils servent à diriger les clients vers le chat Whatsapp afin d’y conclure leurs achats. Facebook envisage même la possibilité d’intégrer cette fonctionnalité aux solutions commerciales des entreprises.

Par ailleurs, Facebook proposera également d’héberger les activités en ligne des entreprises via un nouveau produit nommé Facebook Hosting Services. Il commencera par la même occasion à facturer les entreprises qui utilisent WhatsApp for Business. Néanmoins, ce nouveau service d’hébergement de Facebook libèrera les PME des coûts élevés des serveurs sur lesquels il stockent leurs actifs actuellement.

Enfin, Facebook a aussi déjà fait connaître par son COO l’existence de Facebook Business Suite. Il regroupe tous les outils créés par Facebook à l’endroit des entreprises. Grâce à ces mises à jour, Facebook offre aux PME la possibilité de se lancer et de développer beaucoup plus facilement leurs business tout en diversifiant son business model.